Ngozi, le 30 octobre 2017 (Net Press) . Un cadavre d’une enfant âgée de 4 ans, Kessia Iradukunda, a été trouvé en date du 28 octobre 2017 sur la colline Mwungere, commune et province de Ngozi, au Nord du pays. Son corps flottait sur la rivière Nyakijima. Ce sont des habitants de la place qui l’ont vu pour la première fois et ils ont alerté les forces de l’ordre.
Au Sud du pays, dans la province de Bururi, un autre cadavre d’une jeune légèrement âgé de 20 ans a été découvert lui aussi en date du 28 octobre 2017. La victime n’a pas été identifiée et l’administration locale à Bururi, de mèche avec les forces de l’ordre, ont décidé de déposer cette dépouille mortelle à la morgue de l’hôpital de Bururi.
Au centre du pays, dans la province de Gitega, une jeune femme morte pendue a été trouvée dans sa chambre à coucher dans la nuit de dimanche à lundi sur la colline Rubamvyi, commune et province de Gitega. Les habitants de cette localité indiquent que Diane Shurweryimana, 21 ans, vivait en harmonie avec ses voisins et son mari. Elle laisse un nourrisson de 4 mois.
Dans la province de Kirundo, trois grenades ont été découvertes sur la colline Gihosha, commune et province de Kirundo. Elles n’étaient pas encore abîmées et ont été conservées au commissariat de police dans cette même province.
Dans un autre chapitre, Jean Claude Nshimirimana, comptable à la coopérative d’épargne et de crédit (Coopec), agence Nyanza –Lac en province de Makamba, a trompé le gérant de la Coopec, antenne Makamba, pour soutirer dans les caisses de cette micro finance une somme importante de six millions et au moment où nous mettons sous presse, il court toujours à très grande vitesse.
Burundi - Justice
Le collectif des avocats des parties civiles "Justice for Burundi" s’exprime
Bruxelles, le 30 octobre 2017 (Net Press) . D’entrée de jeu, ce collectif et les familles des victimes et leurs avocats maintiennent leur confiance dans la justice internationale. Avec le retrait effectif du Burundi de la Cpi le 27 octobre 2017, les crimes qui relèvent du champ de compétence de la cour pénale internationale et qui sont commis après le 27 octobre, ne peuvent plus être poursuivis devant la cour, exception faite si le conseil de sécurité de l’Onu décide de déférer la situation à la cour et de poursuivre les auteurs malgré le retrait.
Le collectif fait savoir que les crimes commis antérieurement continuent à relever de la compétence internationale de la cour parce qu’ils sont sous enquête préliminaire du procureur. Pour lui donc, les familles et leurs avocats n’ont pas à implorer que la cour se saisisse de leur dossier car elle est compétente et l’enquête préliminaire a été menée.
Il poursuit que les familles savent qu’elles disposent d’un dossier solide et bien étayé, basé non sur des slogans et des manifestations, mais sur des éléments de preuve susceptibles d’être présentés en justice. Les mêmes familles croient fermement que la justice internationale ne peut pas se dérober et ne se dérobera pas. Ceci n’est pas une question politique mais juridique. Il suffit d’appliquer les dispositions du traité et le règlement de procédure de la cour.
A tous les citoyens, le collectif recommande de n’avoir aucune inquiétude car la justice est en marche et le collectif est plus déterminé que jamais. Même pour les crimes d’après le 27 octobre, le collectif entend poursuivre son travail de justice. Il se concentrera sur la collecte des preuves et la préservation de dossiers permettant de poursuivre les auteurs de ces crimes.
Burundi - Rwanda - Onu - Génocide
Combat de titan au siège de l’Onu par diplomates interposés
New York, le 30 octobre 2017 (Net Press) . Cette bataille acharnée a opposé les deux représentants permanents du Burundi et du Rwanda aux Nations Unies, respectivement Albert Shingiro et Robert Kayinamura. Au début, la présentation définitive du rapport de la commission d’enquête des Nations Unies pilotée par le Franco-Algérien Fatzah Ougergouz.
Son rapport, certes accablant pour le gouvernement du Burundi car évoquant des crimes contre l’humanité, n’a pas été bien accueilli par l’ambassadeur Albert Shingiro. Il a indiqué que ce rapport a été confectionné sur base des raisons politiques et que les enquêteurs n’ont jamais mis leurs pieds au Burundi.
Un délégué du Rwanda qui a été invité à se prononcer en tan que voisin du Burundi a indiqué combien son pays est déstabilisé par des questions du Burundi et qu’il est satisfait que la mission des enquêteurs a été allongée d’une année, avant de demander au gouvernement de Bujumbura de collaborer avec la commission. C’est à ce moment que l’ambassadeur du Burundi à l’Onu a commencé à tirer à boulets rouges.
Parlant du Rwanda, l’ambassadeur Shingiro a fait savoir que le Burundi n’a aucune leçon à recevoir du Rwanda, un pays qui tue et emprisonne des femmes et des enfants à longueur de journée. Il est allé jusqu’à nier le génocide rwandais, préférant déclarer que le pays de Paul Kagame se dit victime du génocide alors que lui-même a commis un génocide à l’Est de la République démocratique du Congo qui a fait plus de 6 millions de morts.
L’ambassadeur Kayinamura a répliqué en informant l’assistance que tout d’abord, ce qu’il a dit se trouve bien écrit dans le rapport de la commission. Ensuite, lui a-t-il dit, il faut arrêter cette fuite en avant face à vos problèmes, assumez les et trouvez des solutions. Enfin, a-t-il conclu, "si les représentants du Burundi nient le génocide contre les Tutsi au Rwanda, alors nous prenons acte".
L’ambassadeur Kayinamura a poursuivi en indiquant que ce qui s’est passé au Rwanda est un désastre et que l’Onu en est informée, déplorant la sortie de l’ambassadeur Shingiro. Pour lui, son collègue du Burundi ne devrait pas le dire, faire revenir le malheur subi par le peuple rwandais qui a connu le génocide.
Burundi - Santé
"Une bonne santé est la source du développement", dixit Ambassadeur Albert Mbonerane
Bujumbura, le 30 octobre 2017 (Net Press) . Rassemblé ce samedi le 28 octobre 2017 au Jardin Public qu’une large opinion dit : « Jardin Ambassadeur Albert Mbonerane", une verdure saute aux yeux des passants à cause de son implication pour l’amélioration de ce jardin, le président de la fédération nationale des acteurs non étatiques qui interviennent dans le domaine de la santé (Fenac) piloté par l’ambassadeur Albert Mbonerane, demande au gouvernent burundais d’investir dans la dimension Santé pour sauvegarder le développement durable.
Ambassadeur Albert Mbonerane estime que l’article 25 de la déclaration universelle des droits de l’homme adoptée le 10 décembre 1948 qui prône la défense intégrale du droit de la personne humaine, devrait se focaliser pour le droit de la santé source du développement durable. L’ambassadeur Albert Mbonerane affirme que l’humanité devrait s’unir comme un seul homme pour plaider que chaque citoyen du monde ait accès à la santé et d’une façon équitable.
Burundi - Droits de l’Homme
La campagne Sos-Torture publie son rapport n° 98
Bujumbura, le 30 octobre 2017 (Net Press) . Il couvre la semaine du 21 au 28 octobre 2017 concernant les violations des droits de l’homme au Burundi. Au moins cinq personnes ont été assassinées au cours de la période. Parmi les victimes, figurent trois hommes et deux femmes, dont un détenu abattu par un policier à Rumonge. Le rapport évoque aussi vingt-deux cas d’arrestations arbitraires, dont onze militants du parti d’opposition Fnl (Front national pour la libération) des fidèles d’Agathon Rwasa arrêtés à Rutana et Kabezi.
En plus de ces arrestations, une députée du Fnl a été malmenée par des miliciens Imbonerakure. Sos-Torture Burundi s’inquiète aussi de la disparition forcée d’un brigadier de police burundaise en activité, survenue dans la province Muramvya. Il y a une grande crainte que la victime ne soit exécutée, car les proches sont sans nouvelles et ont été déroutées dans leurs recherches de la vérité sur cette disparition. Le Rapport évoque enfin le procès en appel de Germain Rukuki, ce vendredi 27 octobre 2017, par la cour d’appel de Bujumbura qui a siégé en itinérance à Ngozi.
Burundi - Société
A la tribune d’humour
Bujumbura, le 30 octobre 2017 (Net Press) . Au moment où Bujumbura ainsi que la mouvance présidentielle étaient en liesse ce samedi 28 octobre 2017, lors de "l’enterrement au cimetière de Mpanda" de la cour pénale internationale, la population de la localité d’Ijenda et ses environs, juriste en herbe et habituée d’intenter des procès qui durent 50 ans, était en deuil « Twaritumenyereye tuvuga ko imanza zacu zirangirira i Lahe, none inkurumbi ya sentare barayikuye, turambaye ibara" , c’est-à-dire dans nos dires, on avait l’habitude que nos procès de tous les jours vont être interjetés à la cour pénale internationale de la Haye , c’est avec un sentiment d’amertume que Bujumbura se retire de cette haute juridiction internationale".
D’autre part, il n’est pas difficile de tester que le père de la famille est mort, il suffit de souffler dans ses oreilles « Kakarimbi baragashinguye, bagira baturengere, l’objet faisant la délimitation de nos propriétés vient d’être arraché pour nous voler nos terres cultivables » et s’il ne se réveille pas demander celui qui vient de commettre ce forfais, un "Ijendiste" prototype a rendu son âme.
Burundi - Usa - Politique
Ingérence russe : des inculpations attendues dans un climat de fébrilité
Washington, le 30 octobre 2017 (Net Press) . Le président Trump a indirectement réagi, selon aux informations faisant état d’inculpations dans le dossier de l’ingérence russe présumé lors de la dernière présidentielle.
Politiques et journalistes comptent les heures les séparant d’une possible annonce dès ce lundi d’une ou de plusieurs inculpations dans l’enquête sur l’ingérence russe aux Etats-Unis. Il y a toutefois toujours la possibilité que rien ne se passe, le bureau du procureur spécial n’ayant jamais confirmé ce qu’avait annoncé Cnn vendredi soir. Donald Trump, après être resté silencieux sur le sujet pendant 24 heures, s’est rattrapé dimanche.
Quatre tweets pour dénoncer une chasse aux sorcières et inviter les médias à plutôt tourner leur attention vers la véritable collusion avec la Russie : celle d’Hillary Clinton.
Les républicains ont en effet ressorti une vieille affaire d’uranium vendu aux Russes quand elle était secrétaire d’Etat. L’avocat de la Maison Blanche, Ty Cobb, a tenu à préciser que les tweets n’avaient rien à voir avec l’investigation du procureur spécial, Robert Mueller, avec lequel, a-t-il ajouté, le président coopère totalement.
Le rôle de Manafort
Les émissions politiques du dimanche ont été dominées par les inculpations. Adam Schiff, élu démocrate de Californie, et étoile montante du parti, a mentionné sur Abc comme un possible inculpé, Paul Manafort, qui avait dirigé la campagne de Trump à ses débuts et a eu des liens d’affaires avec la Russie.
« Et quelles informations M. Manafort avait à offrir aux Russes ?, interroge le député. Eh bien ce que va faire le président concernant les sanctions ! Ce serait l’information la plus importante que le Kremlin voudrait avoir. »
Burundi - Burkina Faso - France – Politique
L’étau se resserre autour de la famille Blaise Compaoré
Paris, le 30 octobre 2017 (Net Press) . Sous le coup d’un mandat d’arrêt international et accusé d’être derrière l’assassinat du journaliste Burkinabé Norbert Zongo, Francois Compaoré, le frère cadet du l’ancien président du pays des hommes intègres, Blaise Compaoré, a été arrêté lors de sa descente d’avion ce dimanche matin le 29 octobre 2017 vers 6 heures du matin à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle.
Selon le site du journal "Jeune Afrique", François Compaore était sous le coup d’un mandat d’arrêt international dans le cadre de l’enquête de l’assassinat du journaliste burkinabé Norbert Zongo, le 13 décembre 1998, ayant comme témoin à charge « d’incitation à l’assassinat" Lors de son entretien avec le journal "Jeune Afrique", François Compaoré a affirmé qu’il n’est pas inquiété par cette affaire et faisait des navettes Abidjan- France pour rendre visite à sa famille résidant au pays d’Emmanuel Macron. Selon le journal "Jeune Afrique", François Compaoré a été gardé à vue au centre de rétention à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle avant d’être remis au procureur dans les heures à venir pour savoir s’il sera remis en liberté ou gardé en détention.
Burundi - Confessions Religieuses
Si l’origine de la fête de la Toussaint vous était contée
Bujumbura, le 30 octobre 2017 (Net Press) . Dans 48 heures, tous les chrétiens du monde entier vont fêter la Toussant. Dans l’histoire de la religion chrétienne, la Toussaint a changé de temps à autre de date de commémoration selon les papes qui régnaient avant qu’elle ne soit même commémorée à travers toutes les églises du monde.
Aujourd’hui la fête de la Toussaint est celle de tous les saints anonymes qui n’ont pas été reconnus officiellement par l’Église. C’est un appel qui s’adresse à tous de devenir des saints. Mais cette fête n’a pas toujours eu le même sens.
La Toussaint n’a pas son origine dans les textes bibliques, comme la plupart des grandes célébrations liturgiques : Noël, Pâques, Pentecôte. Elle a été instituée par l’Église pour répondre à différentes situations. Après les persécutions, on a d’abord fait une célébration de tous les martyrs qui s’est étendue plus tard à tous les saints.
A Rome, cette fête existait certainement dès le Vème siècle. Elle est déplacée une première fois à la date du 13 mai en l’an 610, par le pape Boniface IV. Ce jour là, il fait transporter dans l’ancien temple païen du Panthéon toutes les reliques des martyrs des catacombes romaines. Le Panthéon devient l’église "Sainte-Marie et des martyrs". Un siècle plus tard, cette fête est transférée définitivement au 1er novembre par le pape Grégoire III, qui dédicaça en ce jour une chapelle de Saint-Pierre de Rome en l’honneur de tous les saints.
En 835, Grégoire IV ordonna que cette fête soit célébrée dans le monde entier. C’est seulement au XXe siècle que Pie X l’insère dans la liste des huit fêtes, avec obligation d’entendre la messe. La fête de tous les saints devient une fête chômée. Elle illumine le jour suivant, le 2 novembre, journée du souvenir de tous les défunts.