Muramvya, le 8 novembre 2017 (Net Press) . Un bus transportant 13 personnes, dont 12 femmes et un homme a été intercepté entre la zone de Bugarama dans la commune de Muramvya et la commune de Bukeye voisine. Selon des informations recueillies auprès de la police, le véhicule se rendait sur Kampala où ces femmes et homme allaient prendre un avion pour se faire vendre au Sultanat d’Oman.
Selon toujours ces informations, la police était au courant de ce trafic, d’où elle a suivi de près les mouvements de ce bus. Il a été obligé de rebrousser chemin et retourner sur Bujumbura. Les personnes - marchandises étaient en compagnie de celui qui allait conclure le marché et pour le moment, il est aux mains de la police pour subir un interrogatoire.
Clovis Ngabirano, étudiant à l’université lumière de Bujumbura, faculté Génie civile Bac +1, originaire de la commune de Tangara dans la province septentrionale de Ngozi, reste introuvable depuis son enlèvement ce dimanche 5 novembre 2017 en Zone Kamenge.
Selon nos sources, Clovis Ngabirano a été enlevé dans un bar appelé communément « Le Social » lorsqu’il participait dans une cérémonie de fête du diplôme de son ami avant de se voir transporter manu militari vers un endroit inconnu.
Sa famille a essayé d’alerter la police, mais cette dernière l’a rassuré qu’il est emprisonné dans les cachots de la police municipale de Kamenge, mais ne l’a pas vu
Ayant rejoint le mouvement rebelle Red-Tabara afin de servir d’espionnage pour le compte du service national des renseignements, Clovis Kwizera et Epitace Ningabire se sont rendu aux force de l’ordre en 2016 puis emmenés manu militari au service national des renseignements tout près de la Cathédrale Regina Mundi jusqu’au 29 juillet 2017.
Dans leur collaboration avec le service national des renseignements, ils ont montré beaucoup des caches d’armes, les deux détenus affirment qu’ils ont été parmi ceux qui ont assassiné à Kamenge les sœurs italiennes et incendié le magasin chinois T2000 en 2015.
Selon leurs familles, ils sont incarcérés sans dossier à la prison centrale de Ngozi. Et pour cacher les crimes commis par ces jeunes, "même quand des défenseurs des droits humains visitent la prison, ils ne les voient pas car on les cache", affirment nos sources.
Dans une autre rubrique, le gouverneur de la province de Makamba, Gad Niyukuri, a procédé ce mardi 7 novembre au matin à une arrestation du directeur du Lycée Communal Gahosha, Leonidas Ndayishimiye. Cette autorité de Makamba accuse le directeur de ne pas obéir aux autorités
Burundi - Usa - Sécurité
Le Burundi maintenu par les Etats-Unis sur la liste des pays à sécurité fragile
Washington, le 8 novembre 2017 (Net Press) . Selon des informations concordantes, le Burundi a été maintenu sur la liste des pays où la sécurité fait défaut et le décret est signé par le président Donal Trump. Ainsi, le Burundi devra rester dans cette position encore pour une période d’une année alors qu’il vient d’y passer deux ans, c’est-à-dire à partir de décembre 2015.
Selon le décret, outre que l’insécurité du Burundi menace le pays, elle menace également la communauté de l’Afrique de l’Est où est situé ce pays, y compris même la paix des Etats-Unis. D’après ce décret qui doit également être présenté au congrès, des tueries massives ont fait suite à la crise politique qui a éclaté dans ce pays en 2015. Une autre période d’une année sera, pour le pays de Donald Trump, une occasion de voir si le Burundi va améliorer la situation sécuritaire.
On le voit donc, qu’il y ait un démocrate ou un républicain à la Maison Blanche, la politique internationale, surtout africaine, des Etats-Unis est identique. Cette mesure a été prise pour la première fois par Barack Obama, un démocrate qui est l’opposé sur tous les points du président actuel. Mais pour des raisons de sécurité de son pays, le républicain a préféré garder le statu quo.
L’on se souvient qu’au mois de novembre 2016, Pierre Nkurunziza était à couteaux tirés avec l’administration Obama, il était allergique surtout à l’endroit de Samatha Power proche de Barack Obama. Il fut également le premier des présidents africains à féliciter le candidat Trump qui venait de gagner les élections contre toute attente. Une année après, il vient d’emboîter le pas à son prédécesseur alors que lors de sa campagne, il promettait d’effacer tout de lui.
Burundi - Economie
Le colonel Gaspard Baratuza donne la lumière sur l’interpellation de 4 cadres de la Cecad.
Bujumbura, le 8 novembre 2017 (Net Press) . Contacté par la rédaction ce mercredi le 8 novembre 2017 à 10h 42, le porte –parole de l’armée burundaise, le colonel Gaspard Baratuza, donne la lumière sur l’interpellation des 4 directeurs de la coopérative d’épargne et de crédit pour l’auto développement (Cecad) dans les enceintes du services national des renseignements. Il affirme qu’ils étaient convoqués dans une réunion pour donner la lumière sur la santé économique de cette microfinance.
Le colonel Gaspard Baratuza affirme également que selon l’article 204 alinea 4 de la constitution burundaise donne des prérogatives au service national des renseignements de convoquer tout individu jugé porter atteinte à la sécurité intérieurs de l’Etat et la santé économique du pays. Il a ajouté que ces cadres sont sorti indemnes des enceintes de la police présidentielle.
Après cet entretien, la rédaction a interprété la loi fondamentale en son article 204 qui stipule que "L’Assemblée nationale et le Sénat ont le droit de constituer des commissions parlementaires chargées d’enquêter sur des objets déterminés de l’action gouvernementale"
Burundi - Economie
Transfert des devises, la banque centrale revient sur sa décision
Bujumbura, le 8 novembre 2017 (Net Press) . Selon Prosper Banyankiye, directeur de la supervision et de la stabilité bancaire, après deux ans d’interdiction aux banques commerciales d’effectuer le transfert instantané des devises, la banque centrale autorise de nouveau le virement des transferts instantanées des devises dans une correspondance du 27 octobre 2017 adressée aux banques commerciales.
Prosper Banyankiye indique que les clients peuvent désormais effectuer des opérations de transfert en devises dans les comptes ouverts dans les livres des banques commerciales avant d’affirmer que les bénéficiaires pourront retirer de l’argent en devises et que cela va favoriser les opérateurs économiques d’importer des marchandises à l’extérieur du pays ou faciliter le payement du minerval pour les étudiants éparpillés à l’étranger.
Burundi - Hygiène
Les populations des zones Rohero, Bwiza et Buyenzi menacées de manque d’eau
Bujumbura, le 8 novembre 2017 (Net Press) . Depuis quelques jours, trois zones de la capitale, Rohero, Bwiza et Buyenzi, font face à un manque criant d’eau. Les autorités de la Regideso indiquent qu’elles sont au courant de ce problème et qu’elles font tout pour le résoudre.
Selon les mêmes autorités, cette entreprise commerciale paraétatique est en train de remplacer des tuyaux qui acheminent de l’eau dans ces zones et qui se sont abîmés mais que cette situation va bientôt prendre fin. Malgré cela, l’on ne donne pas de date précise de la fin de ce calvaire pour ces populations qui craignent d’ailleurs les maladies des mains sales.
Signalons que dans certains ménages et écoles à régime d’internat, l’on n’y va pas par quatre chemins et l’on s’approvisionne directement dans le lac, une eau que tous les spécialistes de l’environnement s’accordent à dire qu’elle est polluée à outrance. Ces populations espèrent que lors de la cuisson des aliments, plus l’eau bouillonne, plus les microbes meurent, un engagement somme toutes à risques.
Burundi - Usa - Anniversaire
Un bilan chaotique de Donald Trump une année après son élection
Washington, le 8 novembre 2017 (Net Press) . La plupart des médias tant en Amérique qu’en Europe sont concentrés sur le bilan de Donald Trump, considéré comme ennemi de la presse, une année après son élection comme 45ème président des Etats-Unis et par conséquent, locataire de la Maison Blanche.
Il y a un an, jour pour jour, un scrutin faisait l’effet d’une bombe : Donald Trump était élu 45e président des Etats-Unis. Depuis, le tonitruant homme d’affaires a cassé tous les codes de la présidence américaine. Ses opposants sont consternés, ses sympathisants galvanisés comme jamais.
Donald Trump vante les records historiques de Wall Street. L’économie américaine se porte en effet à merveille, avec 3% de croissance. Le patron de la Maison Blanche espère que sa première réalisation viendra de sa réforme fiscale qui va tout juste commencer à être discutée au congrès.
Mais les principales promesses de campagne du candidat Trump n’ont pas vu le jour. Tout d’abord, les républicains n’ont pas réussi à abroger l’Obamacare, réforme de l’assurance santé emblématique de l’administration Obama. Cette mesure, instaurée depuis 2010, a fourni une couverture à des millions de personnes dans ce pays sans dispositif universel. Pour Donald Trump, c’est un « désastre »... qui est donc toujours en vigueur.
L’affaire des supposées ingérences russes dans l’ascension de Donald Trump mine sa présidence qui, au fil des mois, prend des tournures chaotiques. Pas un jour sans une nouvelle révélation dans la presse américaine. Les démissions et départs forcés de ses proches conseillers, comme Steve Bannon, s’enchaînent à la Maison Blanche. Son ancien directeur de campagne Paul Manafort, inculpé pour trahison et blanchiment d’argent, est d’ailleurs actuellement assigné à résidence. Les tweets matinaux de l’incontrôlable président donnent du fil à retordre à son équipe de communication.
A l’extérieur, Donald Trump s’est aliéné une bonne partie de la communauté internationale. Dès janvier, le décret migratoire interdisant aux ressortissants de plusieurs pays à majorité musulmane d’entrer aux Etats-Unis a été bloqué à trois reprises par la justice américaine (janvier, mars et septembre). Par ailleurs, la première pierre du fameux mur à la frontière mexicaine n’est toujours pas posée, mais les passes d’armes entre Washington et Mexico ont, elles, bien eu lieu.
Donald Trump prône la fin du multilatéralisme. Le 1er juin, il sort les Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, met fin au traité transpacifique (TTP), refuse de certifier l’accord sur le nucléaire iranien et se livre avec le dictateur nord-coréen à une surenchère verbale qui fait trembler le monde.
Ce qui provoque la consternation d’une majorité d’Américains, mais qui n’est pas pour déplaire à ses électeurs. Pour eux, Donald Trump est bien l’homme anti-establishment qu’ils ont hissé à la Maison Blanche.