Muramvya, le 1er décembre 2017 (Net Press) . Une personne a été tuée et une autre blessée dans une embuscade tendue par les éléments non encore identifiés dans la localité de Teza (Kibira), commune Bukeye, en province de Muramvya, à l’aube de ce jeudi 30 novembre 2017.
Des sources policières indiquent que ces hommes ont été attaqués alors qu’ils se rendaient au marché de bétail situé à Bugarama, commune et province de Muramvya. Une somme d’argent non encore connue par la rédaction a été volée, mais selon toujours les mêmes sources d’information, des dispositifs militaires et policiers ont été déployés pour sécuriser la forêt de la Kibira
De son côté, le président de la fédération nationale pour la défense des droits de l’enfant, Fenadeb, Jacques Nshimirimana, au cours d’une conférence de presse tenue ce jeudi, a dressé bilan de 6 enfants tués lors des pluies diluviennes qui se sont abattues au seul mois de novembre .
Il déplore le fait qu’il y a des parents qui ne s’occupent pas de leurs enfants lors des changements climatiques. Il demande également au personnel éducatif de bien vouloir sécuriser les enfants à l’école au cours des pluies diluvienne.
Pour rappel, cette annonce intervient au moment où, au cours de cette semaine écoulée, un corps sans vie a été retrouvée dans les eaux de la rivière Ntahangwa , aux alentours de la zone Cibitoke
Burundi - Négociations
Les pourparlers avancent toujours à pas de tortue
Arusha, le 1er décembre 2017 (Net Press) . C’est aujourd’hui qu’une première plénière est prévue après que le facilitateur eût créé cinq groupes de discussions. Pour rappel, ces groupes sont composés des délégués du gouvernement et les partis politiques qui les soutiennent, les partis politiques de l’opposition qui sont contre la réforme de la constitution, les associations de la société civile proches du gouvernement, celles proches de l’opposition ainsi que le groupe des anciens chefs de l’Etat. Signalons que ce dernier groupe n’est pas encore au complet car le major Pierre Buyoya est attendu incessamment.
Signalons que la grande absente à Arusha est l’église catholique romaine. Selon des informations proches de cette confession religieuse, l’invitation a été envoyée tardivement à Mgr. Evariste Ngoyagoye, archevêque de l’archidiocèse de Bujumbura et le conseil des églises du Burundi n’a pas eu le temps de se réunir pour donner sa position sur la crise que ce prélat devait emporter dans ce 4ème round du dialogue.
Sur place à Arusha, les différents groupes restent divisés sur les questions de mandats d’arrêt émis par Bujumbura à l’endroit de certains politiciens et activistes des droits de l’homme. Pour la mouvance présidentielle, il faut laisser la justice faire son travail et poursuivre les putschistes du 13 mai 2015 alors que du côté de l’opposition, ces mandats doivent être tout simplement retirés pour faciliter la participation aux pourparlers.
Signalons que le Cnared - Giriteka a envoyé finalement deux émissaires à Arusha. Il s’agit des politiciens qui évoluent au Burundi mais qui sont proches de la plateforme de l’opposition. Il s’agit d’Aloys Baricako et de Gervais Niyongabo. Signalons enfin que tous les observateurs de cette session critiquent la médiation, la jugeant de ne pas être à la hauteur de sa tâche.
Burundi - Santé
Le monde célèbre une journée mondiale de lutte contre le sida
Bujumbura, le 1er décembre 2017 (Net Press). A l’occasion de la célébration d’une journée mondiale de lutte contre le sida prévue ce vendredi le 1er décembre 2017 sous le thème " Ma santé, mes droits", la directrice régionale de l’organisation mondiale pour la santé (Oms) pour l’Afrique a sorti un communiqué que la rédaction livre intégralement à son lectorat.
"La directrice régionale de l’Oms pour l’Afrique donne l’histoire d’Alex, un lycéen de 14 ans, qui vit avec sa grand-mère à Douala (Cameroun). Il a été diagnostiqué séropositif en 2016, une année après le décès de sa mère des suites de tuberculose. « Ma famille m’a soutenu, m’a
donné de l’amour et des soins ; les médecins m’ont donné des médicaments. Les médicaments
me permettent de vivre une vie normale et renforcent mon organisme. J’aime aller à l’école, étudier et j’espère un jour devenir médecin pour pouvoir soigner d’autres personnes séropositives », a indiqué Alex.
"Dans ce communiqué, la directrice régionale pour l’Afrique affirme que chaque être humain a droit à la santé, quels que soient son âge, son sexe et son lieu de naissance. La célébration de la Journée mondiale de lutte contre le sida souligne que chaque personne compte dans l’effort visant à réaliser des progrès plus rapides et plus durables pour assurer une couverture sanitaire à toutes les personnes vivant avec le VIH.
"L’on espère mettre fin au sida dans la Région africaine d’ici à 2030. En effet, à la faveur de
l’expansion rapide du traitement de l’infection à VIH et des interventions existantes de prévention de cette infection, le nombre de décès liés au sida dans la Région a diminué de moitié, voire plus, passant de plus de 1,5 million de décès en 2005 à environ 720 000 décès en 2016.
"Pour la première fois, plus de la moitié des personnes vivant avec le VIH en Afrique ont accès au traitement du VIH, ce qui a sauvé la vie à près de 14 millions de personnes avant la fin d’année 2016. La Région est donc sur la bonne voie pour atteindre l’objectif de mettre 23 millions de personnes sous traitement d’ici à 2020.
" Il s’agit là d’une avancée majeure, mais le droit à la santé pour tous n’est pas encore devenu une réalité. Les jeunes, en particulier les jeunes femmes, restent exposés à un risque élevé de contracter le VIH. Les enfants sont souvent oubliés, et l’on ne parvient pas toujours à atteindre les populations clés telles que les professionnels du sexe, les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes et les consommateurs de drogues injectables, et les hommes sont aussi laissés pour compte. Les pays des sous-régions de l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale restent à la traîne par rapport au reste du continent. L’OMS et ses partenaires travaillent avec ces États Membres à mettre en œuvre des plans de rattrapage, afin d’accélérer le traitement du VIH.
"Près de 1,2 million de personnes ont contracté le VIH dans la Région africaine en 2016. Selon les estimations, six millions de personnes vivant avec le VIH ne connaissent toujours pas leur statut sérologique. Près de 12 millions de personnes vivant avec le VIH n’ont pas accès au traitement antirétroviral, et plus de la moitié des personnes sous traitement anti-VIH ont encore des niveaux détectables du virus. Ce constat renforce l’impérieuse nécessité de mettre les services de prévention et de traitement du VIH à la disposition de toutes les personnes qui en ont besoin.
"Au moment où nous envisageons de mettre fin au sida à l’horizon 2030, nous invitons instamment tous les États Membres à placer la santé et les droits des personnes vivant avec le VIH au cœur de la riposte, afin de pouvoir atteindre toutes les communautés laissées pour compte.
"Il faut investir davantage dans la santé et l’éducation des adolescents et des jeunes femmes en vue d’accroître leur accès aux services et de réduire leur vulnérabilité à l’infection par le VIH. L’OMS recommande aux pays d’adopter de nouvelles approches telles que l’autodépistage pour toucher un nombre accru de personnes et d’accélérer les interventions de prévention efficaces telles que l’utilisation des préservatifs.
"En outre, la mise à disposition systématique de médicaments plus récents et plus sûrs, la réorientation de la prestation de services pour cibler des populations spécifiques et le renforcement des systèmes d’information stimuleront les progrès vers l’atteinte des objectifs. Je lance un appel à toutes les communautés pour qu’elles adoptent les innovations qui accéléreront l’élan vers l’avènement d’une génération sans sida.
"Tous les êtres humains ont droit à la santé. L’OMS continuera d’apporter son appui aux États
Membres pour intensifier les services de lutte contre le VIH, afin de donner à tous le droit à la
santé et de veiller à ce que nul ne soit laissé pour compte."
Pour rappel, cette journée a été célébrée aujourd’hui 1er décembre 2017 dans la province de Kirundo
Burundi - Zimbabwe - Politique
Emersson Mnangagwa nomme le nouveau gouvernement
Harare, le 1er décembre 2017 (Net Press) . Le nouveau président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, a nommé un nouveau gouvernement, composé des hauts gradés de l’armée qui ont contribué à la chute du président Mugabe. Il préconise également la relance de l’économie zimbabwéenne ainsi que la reprise de coopération avec le monde occidental .
Dans un communiqué rendu public dans la soirée de ce jeudi, le nouveau chef de l’Etat a conservé dans l’équipe gouvernementale plusieurs anciens ministres dont Patrick Chinamasa. Afin de remercier le tombeur du président Mugabe, Emmerson Mnangagwa a désigné au poste du ministre des affaires étrangères le général Sibusiso Moyo, qui a annoncé à la télévision nationale le coup de force dans la nuit du 14 au 15 novembre qui a précipité la chute du président Mugabe le 21/11/2017.
Le chef de l’armée de l’air, le maréchal Perence Shiri a hérité le portefeuille de l’agriculture .tandis que le nouveau ministre de l’information est l’ancien chef de l’association des anciens combattants , Christ Mutsyangwa
Des anciens combattants de la guerre d’indépendance qui ont joué un rôle-clé dans les manifestations au cours desquelles ils ont mobilisé, avec l’appui de l’opposition et de la société civile, des dizaines de milliers de personnes, ont également été récompensés en entrant au gouvernement.