Bujumbura, le 2 décembre 2017 (Net Press) . Selon des sources policières, 1000 plants de manguiers qui s’apprêtaient d’être vendus frauduleusement en République démocratique du Congo ont été saisis à la frontière burundo –congolaise à Ruhwa, en commune Rugombo de la province de Cibitoke au Nord-Ouest du pays )
Selon des sources proches de la direction provinciale de l’agriculture et de l’élevage en province dans cette province, l’on affirme que ces plants vont être distribués à la population nécessiteuse mais les mêmes sources, sont muettes sur le sort de ceux qui ont tenté de les vendre frauduleusement en dehors du pays.
Burundi - Humanitaire
La Croix Rouge du Burundi en mairie de Bujumbura organise sa première assemblée provinciale
Bujumbura, le 2 décembre 2017 (Net Press) . Cette assemblée avait comme thème "Promotion du binôme qualité/quantité" et s’est tenue ce matin dans les enceintes de la Croix Rouge située dans la zone de Ngagara, quartier VII. Plusieurs points étaient à l’ordre du jour comme la revue de la situation de la branche, la présentation des réalisations de l’année 2017 qui tire vers la fin, les états financiers ainsi que les grandes orientations pour l’année 2018.
Les échanges sur la présentation des réalisations de l’année 2017 ont axé sur les violences basées sur le sexe, une pratique qui est une triste réalité dans la mairie de Bujumbura. Il a été recommandé d’approcher les ménages pour un plaidoyer car les populations de Bujumbura ne sont pas informées sur cette situation. L’on a évoqué également des gens qui vivent en union libre qui deviennent de plus en plus nombreux et l’on a rappelé que le président de la République avait déclaré une tolérance zéro à propos de cette union libre.
Lors des mêmes échanges, un représentant du ministère de l’intérieur a révélé une information qui a bousculé les participants, à savoir que 69% de citadins n’ont pas de toilettes, une situation qui a été jugée de honte dans une capitale. Signalons que la présidente de la branche de la mairie est Mme Christine Ntahe, connue sous le pseudonyme affectueux de Maman Dimanche en fonction de ses actions humanitaires de nourrir les enfants de la rue chaque dimanche.
Burundi - Rwanda – Education
Kigali promet la gratuité de l’enseignement universitaire aux réfugiés Burundais de Mahama
Kigali, le 2 décembre 2017 (Net Press) . Selon des sources officielles rwandaise, le gouvernement rwandais vient de promettre la gratuité de l’enseignement universitaire pour les réfugiés burundais vivant dans la localité de Mahama, un camp de réfugiés regorgeant de plusieurs dizaines de milliers de Burundais.
Selon nos sources, la maison Shalom rwandaise va faciliter cette inscription qui va commencer en date du 10 décembre 2017 et les boursiers vont embrasser les facultés de l’électricité industrielle, l’informatique de maintenance, de télécommunication, etc …avant d’ajouter que les heureux gagnants de ces bourses devraient également avoir une connaissance solide en anglais.
Burundi - Education
Des matières non dispensées, s’indigne le journal la voix de l’enseignant
Bujumbura, le 2 décembre 2017 (Net Press) . Pour ce journal, à côté des cours prévus dans les écoles techniques qui n’ont pas d’enseignants, les cours comme l’entrepreneuriat, les Tic, le Kiswahili et les mathématiques donnent du fil à retordre aux directions scolaires. Le manque d’enseignants ou d’enseignants qualifiés est à l’origine de cet état. Il semble que les responsables scolaires n’osent pas soulever ces cas de peur d’être décommissionnés. Toute cette situation se présente pratiquement au début du mois de décembre au moment où les écoles s’apprêtent à passer les examens.
Ce journal évoque en outre un partenariat gagnant - gagnant entre des universités et le journal Burundi - Eco. Dans le but d’initier les étudiants en communications aux techniques de traitement de l’information, les universités privées ont signé un partenariat avec ce médium. Ce dernier attend des universités d’être des canaux de diffusion du contenu de ses productions. Les étudiants et les professeurs pourraient également constituer des sources d’informations.
Par ailleurs, les situations d’intégration au post-fondamental sont mal appliquées. Le journal la voix de l’enseignant estime que les situations d’intégration dans le cycle du post-fondamental doivent sanctionner les activités de fin de palier pendant toute la dernière semaine avant celle des examens. Il s’observe cependant que toutes les écoles n’ont pas programmé cette activité au moment voulu par le calendrier du ministère. Le comble c’est que ces situations doivent être notées.
Ce journal déplore enfin le fait que les enseignants ne savent pas la pédagogie d’intégration. En plus des activités intenses de fin du 1er trimestre comme la remise des points des travaux journaliers des élèves, le choix des examens et la passation des examens hors-série, vient s’ajouter la semaine d’intégration : chaque enseignant donne une situation d’intégration dans son cours(sorte d’évaluation qui couvre la matière de tout le palier). Elle compte 20% des points de l’examen pour la 1èrePost-fondamentale.
Burundi - Politique
Arusha, une divergence !
Arusha, le 2 décembre 2017 (Net Press) . D’après des sources d’information en provenance de la ville tanzanienne d’ Arusha où se déroulent les négociations inter burundaises, les participants à ce 4ème de dialogue affichent une divergence remarquable.
Sur les traces de nos sources, la plénière prévue ce vendredi 1er décembre 2017 n’a pas eu lieu. . Des acteurs politiques continuent à affluer sur le sol tanzanien. Parmi les nouveaux arrivants, le Dr. Yves Sahinguvu, ancien premier vice-président de la République du Burundi, une représentante du parti Kaze –Fdd, des formations politiques membres de la plateforme de l’opposition burundaise (Cnared ) en l’occurrence la coalition Ranac, Fedes Sangira, Kaze-Fdd, ce qui qui totalise 16 partis politiques de l’opposition.
Cependant, des informations fortement démenties indiquent que l’ancien chef rebelle du Cndd –Fdd, Jean Bosco Ndayikengurukiye, qui a basculé vers Kaze –Fdd, n’a pas mis son pieds sur le sol tanzanien. Contrairement aux affirmations qui ont jailli de peu partout, le président de la plateforme de l’opposition burundaise, Cnared, Dr. Jean Minani, n’a pas d’intention à se rendre à Arusha pour participer aux négociations qu’il qualifie de « monologue en cours. » et que le Cnared a écrit au facilitateur Benjamin Willam Mkappa pour lui signifier sa position.
Les partenaires de la médiation, en l’occurrence l’Union africaine, l’Union européenne, la fédération des pays de l’Afrique de l’est sont invités à changer de tactique pour éviter de boycotts et les longévités des négociations en passant dans les 5 groupes pour recueillir les points de discordes.
Une divergence s’observe sur place, le côté gouvernemental jure “l’amendement de la constitution doit continuer son processus car le Burundi est souverain”. Pour l’opposition, “pas question de toucher aux accords d’Arusha de 2 000 et à la Constitution”. La société civile parle du respect des droits de l’Homme, de l’ouverture de l’espace politique et des libertés, de la réouverture des médias détruits, des questions d’assainissement de la diplomatie, de l’économie ainsi que le mécanisme consensuel de rapatriement des réfugiés.
Burundi - Droits de l’Homme
La ligue Iteka publie le rapport mensuel du mois de novembre 2017
Bujumbura, le 2 décembre 2017 (Net Press) . Ce rapport couvre le mois de novembre 2017 et évoque des allégations de violations et des violations des droits de l’homme qui ont été enregistrées. Au moins 32 personnes ont été tuées dont 16 cadavres, 6 portées disparues, 35 torturées, 194 arrêtées arbitrairement dont 4 militaires, 13 victimes de violence basée sur le genre et 14 personnes blessées.
Le phénomène de cadavres continue à se manifester dans plusieurs endroits du pays et aucune enquête n’a été diligentée, ce qui est très inquiétant. Des jeunes Imbonerakure affiliés au parti Cndd-Fdd au pouvoir, des agents du service national des renseignements, des policiers, des militaires et des administratifs sont pointés du doigt comme étant les auteurs de la plupart de ces violations des droits humains.
Ce rapport relève des cas d’assassinats, d’enlèvements suivis de disparitions forcées, de tortures et d’arrestations arbitraires dont sont victimes des présumés opposants du 3ème mandat du président Pierre Nkurunziza en général et en particulier les membres des partis de l’opposition entre autres Fnl aile d’Agathon Rwasa, Msd, Frolina, Uprona aile de Charles Nditije et Frodebu Nyakuri ainsi que des activistes de la société civile.
Des actes d’intimidations commis par les jeunes Imbonerakure et des administratifs, des marches -manifestations ainsi que des contributions forcées ont été relevés dans ce rapport. Un phénomène d’introduction des activités politiques en milieu scolaire est relevé dans certaines provinces du pays.
Le règlement de compte est aussi une conséquence de l’impunité, la population choisit de se faire justice au lieu de recourir aux juridictions compétentes. Le phénomène de viol est aussi signalé dans ce rapport.
Il émet des recommandations qui sont dirigées à l’endroit de toute personne susceptible d’influer pour le changement de la situation précaire des droits de l’Homme dans le pays.
Burundi - Usa - Politique - Justice
"Michael Flynn, la caution de Donald Trump devenue son boulet", dixit Rfi
Washington, le 2 décembre 2017 (Net Press) . Ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Michael Flynn a été inculpé dans l’affaire russe qui pollue le mandat du président américain. Vendredi 1er décembre, il a plaidé coupable d’avoir menti aux enquêteurs du Fbi à propos de rencontres avec l’ambassadeur Sergueï Kisliak. Portrait d’un homme qui était censé être un gage de légitimité pour l’administration Trump, et qui menace de la faire couler.
Pour Donald Trump, l’étau se resserre. Après Paul Manafort, Michael Flynn est le second proche du président à être inculpé pour ses tractations douteuses avec les Russes. Militaire à la retraite, vétéran d’Afghanistan et d’Iraq, il a fini sa carrière en 2014 à la tête de la puissante agence de renseignement militaire.
Regard sévère et nez aquilin, Michael Flynn était l’une des rares figures du sérail militaire à avoir soutenu le milliardaire pendant sa campagne. En 2016, il s’est dévoué corps et âme à l’élection de Donald Trump. Partout dans les médias et dans les meetings, il a attaqué sans détour Hillary Clinton, et plaidé pour un rapprochement avec la Russie pour mieux combattre l’islamisme.
Trop heureux d’avoir son équipe d’outsiders un professionnel de la défense, Donald Trump va le nommer conseiller à la sécurité nationale. Mais 24 jours seulement après sa prise de fonction, Michael Flynn démissionne.
Il avait toujours démenti, mais il a fini par avouer
Il est alors accusé d’avoir échangé dans l’ombre avec l’ambassadeur russe à Washington avant l’entrée en fonction de Donald Trump, et d’avoir en plus dissimulé au vice-président Mike Pence le contenu de ces conversations. Jusqu’à maintenant, l’éphémère conseiller avait vigoureusement démenti. Aujourd’hui, il avoue n’avoir pas tout dit.
Lui qui était si dévoué à Donald Trump, est devenu son talon d’Achille. Pour essayer d’échapper à la prison, mettra-t-il en cause d’autres proches du président ? Voire le président lui-même ? Michael Flynn a accepté de coopérer avec la justice, en tout cas. Il risque la peine maximale de cinq ans de prison, et une amende pouvant aller jusqu’à 250 000 dollars.