Muramvya, le 6 décembre 2017 (Net Press). Un cadavre d’une femme qui a pu être identifiée sous le nom de Laurence Nkurikiye a été découvert ce 5 décembre tout près de son domicile dans la province de Muramvya, colline Kigabiro, dans la commune de Bukeye, au centre du pays. Il semblerait qu’elle ne faisait pas bon ménage avec son mari, ce qui aurait poussé la police à l’arrêter pour des raisons d’enquêtes.
Au Nord Ouest, dans la province de Bubanza, un conseiller de l’administrateur de Rugazi est décédé dans la matinée de ce 5 décembre suite à un accident de roulage. Didace Sinzinkayo était conseiller technique de l’administrateur de Rugazi dans la province de Bubanza. Il se rendait dans la province voisine de Cibitoke sur la route Bubanza - Cibitoke, dans la commune de Buganda, à un endroit connu sous le nom de Ruhagarika où a eu lieu cet accident. Il a trouvé la mort sur place.
Toujours dans la même province, des hommes armés de fusils ont attaqué le domicile du chef de colline Mpishi, dans la zone Musigati. Paul Musafiri a vu son domicile subir plusieurs tirs automatiques vers 21 heures du 4 décembre 2017. Une personne a été blessée au niveau de la main dans cette attaque, en la personne de Wilson Miburo, qui a été atteint au moment où il tentait de fermer la porte pour que les assaillants n’entrent pas dans la maison du chef de colline. Outre cette personne blessée, l’on ne déplore aucun autre dégât même si ces derniers n’ont pas été identifiés.
Des coups de feux mêlés des crépitements d’armes lourdes et automatiques ont été entendus aujourd’hui au nord de la capitale Bujumbura. Le porte-parole de la police n’a pas encore donné de détails.
Burundi - Dialogue
La plénière "Mkapaenne" n’aura duré qu’une heure de temps
Arusha, le 6 décembre 2017 (Net Press) . Nous apprenons que la plénière de ce mardi 5 décembre dans la ville tanzanienne d’Arusha a duré une heure de temps. Le facilitateur a indiqué que les problèmes de ce pays peuvent ne pas avoir trouvé des solutions avant les élections de 2020, suggérant de préparer d’abord les échéances électorales de cette année pour que les autres points soient abordés après.
Le facilitateur, visiblement fatigué par ce travail et qui veut à tout prix s’en débarrasser, a changé de tactique en ne recevant que des personnes-clé, quatre au total, presque toutes proches du gouvernement. Ce sont notamment ceux qui représentent le gouvernement (pro-gouvernementaux), les anciens chefs d’Etat, (Sylvestre Ntibantunganya est pressenti comme proche du parti au pouvoir), Agathon Rwasa (premier vice président de l’assemblée nationale) et Edouard Nduwimana (Ombudsman, membre et désigné du Cndd-Fdd).
Au moment où le facilitateur est déjà dans la logique de 2020, il est curieux de voir le type de résultats qu’il devra présenter devant les chefs d’Etat de la sous-région, si du moins le programme initial reste maintenu car cette séance a été marquée par des chambardements de programmes tout comme des tâtonnements.
Burundi – Usa - Justice
Un vendredi du 8 décembre très attendu !
New York, le 6 décembre 2017 (Net Press) . Au moment où l’opinion burundaise et internationale assoiffée par le retour de la paix et la tranquillité du Burundi attend impatiemment les résultats de la fin des pourparlers de la classe politique burundaise qui se tiennent sur le sol tanzanien prévue ce vendredi le 8 décembre 2017, la même date est hautement attendue à New York, au pays de Donald Trump, où les avocats des victimes de la crise de 2015 sont attendus à la 16eme session de l’organisation des Nations Unies.
D’après nos sources, sur l’agenda de ce vendredi, il est prévu que le président de la coalition burundaise pour la cour pénale internationale, Me Lambert Nigarura, se penchera sur « la culture de l’impunité qui est à l’origine des cycles vicieux de violence au Burundi et perspectives d’avenir de la justice comme gage de la paix ".
Dans ses plaidoiries, Me Armel Niyongere, membre de cette coalition, va se focaliser sur le sujet « combat difficile que mènent les activistes burundais dans un climat hostile " avant de se pencher sur les « crimes au Burundi relevant de la compétence de la cour pénale internationale "
Pour rappel, le bureau de la procureure de la cour pénale internationale a annoncé le 25 octobre 2017 l’ouverture des enquêtes proprement dites sur la situation des droits de l’homme au Burundi, tandis que le 9 novembre 2017, la Chambre préliminaire III de la cour pénale internationale composée des juges Chang-ho Chung (juge président), Antoine Kesia-Mbe Mindua et Raul C. Pangalangan, a rendu la version publique expurgée de la décision par laquelle elle a autorisé le procureur de la Cpi à ouvrir une enquête sur des crimes relevant de la compétence de la cour qui auraient été commis au Burundi ou par des ressortissants burundais à l’extérieur de leur pays depuis le 26 avril 2015 et jusqu’au 26 octobre 2017. Le Procureur est autorisé à étendre son enquête à des crimes perpétrés avant le 26 avril 2015 ou se poursuivant après le 26 octobre 2017, si certaines conditions juridiques sont remplies.
Burundi - Economie
Des entreprises de téléphonie mobile dans le collimateur du président Nkurunziza
Muyinga, le 6 décembre 2017 (Net Press) . Lors des cérémonies de la célébration de la journée du contribuable en province de Muyinga de ce mardi 5 décembre, le président de la République, Pierre Nkurunziza, s’en est pris aux entreprises de téléphonie mobile qui ne s’acquittent pas convenablement de leurs obligations fiscales et a donné un ultimatum de 3 mois pour régulariser la situation.
Dans son discours, le président Nkurunziza dit "Vous collectez des sommes inestimables et vous vous gardez de payer les impôts et les taxes !". Et d’ajouter, par mauvaise foi, il y’a des entreprises de téléphonies mobile qui ne contribuent pas convenablement à s’acquitter de l’assiette fiscale, alors qu’ils ramassent une bagatelle d’argent dans ce pays. Il a conclu : « nous allons prendre des mesures draconiennes contre les récalcitrants endéans 3 mois ".
Burundi - Zimbabwe - Politique
Y’aurait –il de l’électricité dans l’air entre le couple Mugabe ?
Harare, le 6 décembre 2017 (Net Press) . Apres la démission contrainte du président Mugabe, plusieurs media du monde ont fait circuler une information que l’ex première dame du Zimbabwe, Grace Mugabe, aurait amorcé le processus de divorce avec le président déchu, Robert Mugabe, une information fortement démentie par l’entourage de l’ex-président Mugabe
D’après nos sources, tout est parti d’un article de l’agence de presse APRNEWS qui cite « des sources proches de la famille », ainsi qu’un certain « porte-parole de la magistrature », un dénommé Lawrence Brown. Ce dernier aurait indiqué « que la procédure de divorce était en cours », ajoutant au passage que « si les deux parties étaient d’accord, elles pourraient se séparer en un mois environ ».
La raison de ce prétendu froid conjugal ? Selon les fameuses sources proches de la famille citées par APRNEWS, Grace Mugabe « a été très bouleversée après que son mari eut abandonné le pouvoir à son vice-président évincé ». « Les effets de la perte du pouvoir de Robert Mugabe ont atteint son lien matrimonial scellé depuis 21 ans avec Grace Murufu », annonce l’article en introduction.
Fake News
Contacté par Jeune Afrique, George Charamba, le porte-parole de l’ancien président du Zimbabwe, a contesté ces allégations. « Nous ignorons d’où cette information est partie. Je n’ai même pas connaissance qu’un Lawrence Brown soit porte-parole de la magistrature. C’est un canular, ou une ‘fake news’, appelez cela comme vous voulez mais Grace Mugabe n’a pas demandé le divorce », a-t-il réagi.
Une source officielle au ministère zimbabwéen de la Justice, jointe également par Jeune Afrique, a assuré « ignorer l’existence d’une personne nommée Laurence Brown » au poste de porte-parole de la magistrature.
« Gucci Grace », de la Namibie à Dubaï
L’agence de presse APRNEWS n’en est pas à son coup d’essai. Elle a notamment relayé ce lundi la rumeur selon laquelle un agent retraité de la Cia avait confessé avoir tué l’ancienne icône du reggae Bob Marley. Information depuis vérifiée et démentie par le quotidien français LE MONDE. Le prétendu divorce du couple Mugabe est la dernière rumeur d’une longue série au sujet de l’ex-première dame, après la transition politique au Zimbabwe au cours du mois de novembre. Période où Grace Mugabe a tour à tour été annoncée en Namibie, au Botswana, à Dubaï et en Malaisie.
Surnommée « Disgrace » ou « Gucci Grace » en raison de son penchant pour le luxe, détestée pour ses ambitions présidentielles, Grace Mugabe convoitait la succession de son mari. Elle s’est ainsi retrouvée en conflit ouvert avec Emmerson Mnangagwa, alors vice-président du pays. Robert Mugabe lui, a fini par céder, le 6 novembre, limogeant son numéro 2 et déclenchant ainsi, sans le savoir, sa chute le 21 novembre.