Bujumbura, le 8 décembre 2017 (Net Press) . Une jeune femme a été tuée dans la nuit d’hier vers 20 heures, poignardée par une personne connue sous le nom de Makenze, qui passe pour être son mari. Le crime s’est commis à Kajaga de la commune Mutimbuzi, dans Bujumbura rural.
Selon des informations sur place, après le meurtre, le cadavre a été emmené tout près de l’hôtel Zironiva. Par après, le fameux Makenze aurait tenté de se blesser au moyen du même poignard pour faire croire qu’il a été fusillé par les forces de l’ordre qui opèrent dans ce secteur.
Les populations de l’environ affirment sans détour que le malfaiteur a été appréhendé par la police, mais elles ignorent le mobile de cet assassinat ignoble. La police indique avoir commencé des enquêtes.
Burundi - Politique
Arusha, la mouvance déçue, l’opposition pas étonnée
Arusha, le 8 décembre 2017 (Net Press) . C’est le résumé que l’on puisse fournir concernant la 4ème session du dialogue inter burundais d’Arusha. En effet, le gouvernement du Burundi a indiqué avoir été déçu par le contenu du document produit par la facilitation. Ce dernier a résumé les points de convergence et de divergence qu’il devrait envoyer au sommet des chefs d’Etat de la région qui devrait probablement se tenir au mois de janvier 2018.
Dans un document produit par le gouvernement burundais en date du 2 décembre mais qui a été rendu disponible ce 7 décembre, ce dernier estime qu’il n’existe pas de crise politique et sécuritaire dans le pays. Ce sont uniquement des problèmes politiques qui existent entre politiciens burundais.
Concernant l’accord, le gouvernement déplore que l’on parle d’un accord alors que les participants sont dans un dialogue et non dans des négociations. Quant aux questions relatives à la constitution, à la sécurité et à la mise en place de la Ceni, cela relève de la souveraineté du pays comme le stipule la constitution.
Le gouvernement reprend 11 éléments cités par des opposants à la page 4 de leur document qu’il qualifie de mensonges et de montages. Pour le même gouvernement, ces mensonges et montages prouvent que certains politiciens burundais avides du pouvoir par force sont à l’origine de fausses informations contenues dans les faux rapports sur la situation socio-politico-sécuritaire du Burundi.
Par ailleurs, l’accord d’Arusha est bel et bien respecté, ce sont les quelques partis et acteurs politiques qui veulent rendre nul cette constitution et les accords d’Arusha. Au passage, le gouvernement déplore le fait que les opposants proposent la mise en place d’un mécanisme conjoint de suivi-évaluation composé de Burundais, des Nations Unies qui assureraient la présidence, de l’Union africaine et de l’Eac en dernier lieu, preuve qu’ils n’ont pas confiance en l’Eac.
Ils proposent une autre réforme des forces de défense et de sécurité alors qu’elles sont constituées conformément à l’Accord d’Arusha, une façon de détruire les institutions en vue de favoriser un Coup d’Etat parce qu’ils ont échoué en 2015. Ces membres de l’opposition veulent également détruire l’accord d’Arusha par la suppression de la commission vérité et réconciliation, Cvr.
Ils proposent la révision du code minier dans la mesure où ils ont hypothéqué notre pays chez leurs patrons qui sont colonisateurs. Ils ont donc trahi le peuple burundais en vendant nos minerais aux étrangers qui les financent. Par ailleurs, poursuit le gouvernement, certains signataires de leur document s’autoproclament présidents des partis politiques alors qu’ils ne le sont pas, allusion faite à Agathon Rwasa au Fnl, à Marina Barampama de l’Upd-Zigamibanga et à Evariste Ngayimpenda de l’Uprona alors que le gouvernement reconnaît Jacques Bigirimana, Abdoul Kassim et Abel Gashatsi. C’est une façon de concrétiser le putsch du 13 mai 2015 en proposant un gouvernement qui n’est pas issu des élections.
Il s’exprime également sur le groupe de personnes qui se sont retirées de la société civile. Le fait que ce groupe propose la suspension de l’actuelle commission vérité et réconciliation est une preuve de l’implication de la soi-disant société civile dans l’objectif d’occulter la vérité. Ils proposent la réouverture des médias et des Asbls qui ont participé au putsch du 13 mai 2015 et dont les responsables sont recherchés par la justice burundaise.
Ils demandent un audit sur l’endettement du Burundi en vue de différencier les dettes légales des dettes odieuses, illégales et illégitimes, ce qui est une violation flagrante de la souveraineté de la République du Burundi. Ils proposent un accord additionnel à l’accord d’Arusha alors qu’il y a dialogue et non négociations.
Les trois personnes qui sont Mme Vestine Mbudagu de Sofepa, M. Faustin Ndikumana de Parcem et Gabriel Rufyiri de l’Olucome sont des politiciens qui se cachent derrière la société civile. Aux dernières nouvelles, l’on apprend que le facilitateur a été hué par les représentants du pouvoir et que, fâché par ce comportement, il a arraché à chacun le papier qu’il avait et la session a fini en queue de poisson. Il entend envoyer le contenu de ces papiers au médiateur principal et à l’Union africaine. Le Cnared, qui n’a pas participé à cette session, avait cependant prédit un fiasco du genre
Burundi - Chine - Droits de l’homme
La Chine organise un premier forum Sud Sud sur les droits de l’homme
Pékin, le 8 décembre 2017 (Net Press) . La Chine vient d’organiser un premier forum Sud Sud sur les droits de l’homme. Le Burundi a été choisi pour lire la déclaration de Pékin adoptée par ce 1er forum. Elle a été lue par Willy Nyamitwe, représentant spécial du régime de Bujumbura, devant plus de 300 personnes représentant plus de 70 pays et organisations.
Cela paraît comme une surprise car la Chine fait partie des pays dont les droits de l’homme constituent le cadet des soucis des dirigeants. Par ailleurs, quand ce pays immense veut entrer en coopération avec un autre, il ne pose jamais des conditions allant dans le sens de respect des droits de l’homme.
Que la Chine organise un forum sur les droits de l’homme, soit il a évolué positivement ou alors il a invité d’autres pays qui, comme lui, n’ont aucune notion du respect des droits de l’homme et Dieu seul sait combien ils sont nombreux sur cette planète Terre.
Burundi - Médias - Communication
Le pouvoir change de main à l’Abr
Bujumbura, le 8 décembre 2017 (Net Press) . Depuis hier 7 décembre, l’association burundaise des radiodiffuseurs a d’autres gestionnaires. Le nouveau président de cette association s’appelle Onésime Harubuntu de la radio Vyizigiro, en remplacement de Patrick Nduwimana, ancien directeur de la radio Bonesha aujourd’hui en exil.
Léonard Juma, directeur de la radio nationale du Burundi, devient son adjoint avec deux secrétaires dont Gorgon Sabushimike de la radio scolaire Nderagakura et de Sylvère Ntakarutimana, nouveau directeur de la radio Isanganiro. Les journalistes sur place se réjouissent de cette nouvelle mise en place des structures de cette association, mais ceux qui sont en exil voient dans ce geste la création d’une Abr Nyakuri.
Burundi - Ue - Politique
"Brexit : Commission et Royaume-Uni s’accordent sur les termes du divorce’, dixit Rfi
Bruxelles, le 8 décembre 2017 (Net Press) . La commission européenne, qui mène les négociations du Brexit au nom de l’Union européenne (UE) à 27, a estimé, ce vendredi 8 décembre, que des « progrès suffisants » ont été atteints sur les conditions du divorce avec le Royaume-Uni, ouvrant la porte à l’ouverture de la deuxième phase de négociations sur la future relation entre UE et Grande-Bretagne.
Il revient désormais au conseil européen, instance qui regroupe les dirigeants des Etats membres, de valider le constat de la commission, est-il précisé dans un communiqué de l’exécutif européen, qui mène les négociations du Brexit au nom de l’UE à 27.
« Nous sommes prêts »
« Si les 27 Etats membres acceptent notre évaluation, nous, la commission européenne et notre négociateur en chef Michel Barnier, sommes prêts à entamer immédiatement les travaux de la deuxième phase des négociations », a précisé Jean-Claude Juncker. « La commission européenne a aujourd’hui recommandé au conseil européen (à 27) de conclure que des progrès suffisants avaient été accomplis au cours de la première phase des négociations au titre de l’article 50 avec le Royaume-Uni », est-il expliqué.
« Il appartient désormais au Conseil européen de décider le 15 décembre 2017 si des progrès suffisants ont été effectivement réalisés pour passer à la deuxième étape des négociations », poursuit le communiqué. Les avancées exigées par l’Union européenne ont été réalisées dans les trois dossiers jugés prioritaires : la gestion de la frontière entre l’Irlande et la province britannique d’Irlande du Nord, le règlement financier de la séparation et les droits des citoyens expatriés.
Le plus difficile « à venir »
« En Irlande du Nord, nous garantirons qu’il n’y aura pas de frontière dure » avec l’Irlande, a affirmé haut et fort Mme May lors de la conférence de presse qui a suivi la rencontre de ce vendredi matin. En outre, la Commission assure que « les citoyens de l’Union vivant au Royaume-Uni et les citoyens britanniques installés dans l’UE à 27 conserveront les mêmes droits une fois que le Royaume-Uni aura quitté l’UE », une garantie attendue par les quelque trois millions de personnes concernées.
Réciproquement, les droits d’environ un million de Britanniques résidant dans le reste de l’UE seront aussi préservés. Quant à la facture du Brexit, Mme May a souligné qu’elle serait « équitable » pour les contribuables britanniques. Les deux camps se sont accordés sur une « méthodologie » de calcul, pas sur un chiffre final. La somme est estimée entre 45 et 55 milliards d’euros selon des sources européennes.
Le président du conseil de l’UE, instance qui représente les dirigeants européens, Donald Tusk, a rapidement prévenu que « le défi le plus difficile » des négociations entre le Royaume Uni et l’Union sur le Brexit était « à venir ». Après l’annonce de l’accord historique conclu ce vendredi matin à Bruxelles entre la Commission européenne et le Royaume-Uni sur les termes du divorce, M. Tusk a encore déclaré : « Nous savons tous que se séparer est dur mais se séparer et construire une nouvelle relation est encore plus dur. »