Bujumbura, le 14 décembre 2017 (Net Press) . Un présumé voleur que la population de Kanyosha présente comme un homme qui sillonnait le quartier de Nkenga–Busoro de ladite zone avec des bandes de malfaiteurs armés de machettes, a été tué ce jeudi 14 décembre à l’aube par la population alors qu’il s’apprêtait à escalader les murs d’une maison. Des sources sur place indiquent que d’autres malfaiteurs armés de machettes sont parvenus à prendre le large.
Toujours dans la même contrée du sud de la capitale, deux personnes de la commune Kabezi, province Bujumbura rural, accusées de sorcellerie, ont été sérieusement tabassées par la population avant de mourir à l’hôpital. D’après nos sources, une des victimes faisait du chantage qu’il a tué son fils ce lundi le 11 décembre 2017 et l’autre est accusée par la population de cette entité d’avoir aidé l’auteur dans ce crime.
La police et l’administration locales conseillent la population de ne pas se faire justice et annoncent que les enquêtes sont en cours pour connaitre les auteurs de ce crime. Pour rappel, Gabriel Basita, âgé de 60 ans, originaire de la colline Kirambi en province de Ruyigi, a été tué pour le même motif et un certain Jean Nsekambabaye de la commune de Bugenyuzi, accusé de la même infraction, a été sauvagement tué et son corps brûlé.
Dans la même foulée, Jean Claude Ntiranyibagira, agé de 20 ans, élève de la seconde lettres modernes au lycée communal de Kirundo, commune Bugarama, province de Rumonge, accusé d’avoir assassiné son père Jean Bosco Mudari à l’aide d’une machette, a été condamné à 20 ans de servitude pénale ferme dans un procès de fragrance qui a eu lieu ce mercredi 12 décembre 2017. L’intéressé affirme qu’il a commis ce crime involontairement lorsqu’il a voulu sauver sa sœur qui était sérieusement tabassé par son père.
Des militaires accusés par le ministère public de commanditer l’attaque du camps de Mukoni, d’atteinte à la sécurité nationale et de possession illégale d’armes, de faciliter l’évasion des présumés putschistes du 13/12/2015, de faciliter les groupes armés à attaquer le Burundi, ce dernier a requis ce mercredi le 13 décembre 2017 à une peine de perpétuité par le tribunal de grande instance de Mukaza en itinérance a Ngozi.
Burundi - Economie
Le financement des élections vivement critiqué
Bujumbura, le 14 décembre 2017 (Net Press) . Lors de la plénière à l’assemblée nationale, sur le vote de la loi budgétaire de 2018, une large majorité des membres de la chambre basse du parlement burundais critique ouvertement le financement des élections de 2020. Une large majorité des députés présents, ont demandé au ministre des finances, Domitien Ndihokubwayo, si le financement des élections est une décision règlementaire.
Ils estiment plutôt que dans le domaine de la loi, celle-ci devrait être soumise à deux chambres du parlement burundais pour abrogation. Le premier vice-président de l’assemblée nationale et président du Fnl non reconnu par Bujumbura, Agathon Rwasa, ne mâche pas ses mots en soulignant que l’ordonnance portant contribution aux élections de 2020 ne tient pas compte des réalités socio-économiques. D’autres soulignent que le budget de fonctionnement 2018 devrait inclure le budget alloué au financement des élections de 2020 pour ne pas déranger la population burundaise en extrême pauvreté, surtout que le gouvernement ne veut même pas mettre au clair le montant qu’il faut pour préparer les échéances électorales de cette période.
Une opinion de Bujumbura trouve que le gouvernement devrait réduire considérablement le budget de consommation en achetant des belles voitures luxueuses et chères et de réduire les missions des officiels à l’extérieur du pays pour l’autofinancement des élections de 2020, mais aussi orienter le financement intérieur dans le domaine utile à la population burundaise telles que la santé, l’éducation, l’agriculture, etc.
Burundi - Economie
L’argentier du gouvernement demande l’adoption d’une politique d’austérité
Bujumbura, le 14 décembre 2017 (Net Press) . Au cours de l’adoption du budget de fonctionnement, édition 2018, qui s’élève à 1338,1 milliards, une loi qui a été votée par les députés à hauteur de cent pour cent, le ministre des finances lance un appel à l’opinion burundaise de se doter de la politique d’austérité.
Répondant aux questions orales des parlementaires, le ministre des finances, Domitien Ndihokubwayo, indique que le gouvernement a prévu une majoration de 71,3 milliards sur les 518 milliard prévus. Domitien Ndihokubwayo affirme que lors de la confection de ce budget, les domaines de la santé, de l’éducation, de l’énergie et des mines, de l’agriculture et élevage et les corps de la défense et de sécurité ont été les domaines prioritaires.
Burundi - Communication
Qui a intérêt à une fausse alerte sur les réseaux sociaux ?
Kigali, le 14 décembre 2017 (Net Press) . Une rumeur circule depuis ce matin que le journaliste professionnel Innocent Muhozi a rendu son âme dans un hôpital de Kigali. Nus apprenons que non seulement cela est un mensonge, mais également Innocent Muhozi est bien portant, ne souffrant d’aucune maladie jusqu’à présent.
Un message de démenti apparaît également et indique que c’est pur mensonge ayant une connotation morose non encore élucidée. Mais au-delà de cette annonce de mauvais goût, tout le monde sait qu’Innocent Muhozi est un homme mortel et qui devra un jour embrasser l’au-delà, comme par ailleurs chaque créature humaine qui vit sur cette terre. Il devient donc incompréhensible qu’une personne s’amuse à annoncer la mort des autres car, s’il advenait même qu’il meure, il boucherait sa propre tombe, laissant ouverte celle de celui ou celle qui fêterait la disparition circonscrite uniquement dans son imaginaire.
Burundi - Usa - Politique
Quand les scandales sexuels tournent vers le calvaire au pays de Donald Trump
Washington, le 14 décembre 2017 (Net Press) . Quatre sénateurs du congrès américain, dont notamment Rachel Crooks, Jessica Leeds, Samantha Holvey, ont accusé ouvertement le président américain, Donald Trump, d’avoir, dans le passé, trempé dans une affaire de harcèlement sexuel et demandent au sénat américain d’ouvrir un processus de sa destitution.
La Maison Blanche rejette en bloc ces accusations, qu’il qualifie mensongère
Pour rappel, dix sénateurs du congrès américain accusés de scandale de violence sexuelle ont déjà remis leurs tabliers. Dans la même foulée, la défaite en Alabama divise profondément le camp républicain. Au sein du parti républicain, on s’interroge comment ils ont pu perdre dans un état historiquement acquis depuis 1992, une large majorité des Républicains renvoie la balle a Steven Bannon, l’ex-conseiller de Donald Trump qui l’aurait poussé à soutenir Roy Moore malgré le scandale sexuel qui l’éclabousse. Cette crise met au jour les tensions au sein du parti présidentiel entre deux camp : d’un côté la ligne identitaire, de l’autre, celle plus institutionnelle.
Tout a commencé lorsque l’ex conseiller du président américain Steve Bannon, qui l’aurait, selon les médias américains, incité à soutenir l’ultraconservateur Roy Moore malgré les accusations d’agressions sexuelles de neuf femmes contre lui et alors que le président avait soutenu son rival pendant la primaire. ».
Deuxième défaite électorale
Après les accusations d’attouchements sexuels, la plupart des ténors républicains avaient retiré leur soutien à Roy Moore. Steve Bannon qui cherche à jouer la base du parti contre sa direction sort donc fragilisé de cette déroute en Alabama d’autant qu’il s’agit de la deuxième défaite d’un candidat ayant reçu son soutien après celle d’Ed Gillepsie en Virginie en novembre.
Sur CNN, Peter King, élu républicain de New York, n’a pas mâché ses mots contre l’ancien stratège présidentiel « cet homme qui a l’air d’un poivrot, n’a pas sa place sur la scène politique nationale ».
Donald Trump préfère insister sur sa réforme fiscale
La défaite des républicains en Alabama marque un sérieux coup dur pour Donald Trump qui voit sa majorité au Sénat réduite. Mais le président américain a préféré insister sur ce qui sera peut-être sa première victoire : sa réforme fiscale, une de ses promesses de campagne. Les chefs de file des Républicains des deux chambres du Congrès se sont finalement mis d’accord sur un texte qui doit être voté la semaine prochaine. Donald Trump s’en est félicité, ce mercredi 13 décembre, et il a insisté sur l’impact de ce cadeau fiscal sur les familles, lui qui est accusé de faire des cadeaux aux entreprises.
Burundi - France - Justice
L’hégémonie Compaoré accablé par la justice dans l’affaire Norbert Zongo
Paris, le 14 décembre 2017 (Net Press) . Entendu par la justice française le 13 décembre, le frère de l’ancien président burkinabè a refusé d’être remis aux autorités judiciaires de Ouagadougou. Le dossier a été renvoyé au 7 mars 2018. Le frère de l’ancien président du pays des hommes intègres, Francois Compaore, accusé d’être derrière l’assassinat du journaliste bourkinabe Norbert Zongo, tué alors qu’il s’apprêtait à enquêter sur l’assassinat du chauffeur de Francois Compaoré, David Ouédraogo, a été arrêté le 29 octobre 2017 à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle avant d’etre placé sous contrôle judiciaire. Il a été entendu le 13 décembre dernier par la cours d’appel de Paris, selon un communiqué du ministère burkinabè de la Justice.
Cette audience intervient dans le cadre de la demande d’extradition déposée par Ouagadougou auprès des autorités françaises. « À la question de savoir, comme la procédure l’exige, s’il consentait à être remis aux autorités judiciaires du Burkina Faso pour y être jugé, M. Paul François Compaoré a répondu « Non ». Le dossier a alors été renvoyé au 7 mars 2018 », poursuit le communiqué.
Interrogé au sujet de cette procédure dans le cadre de sa visite à Ouagadougou, le 28 novembre, le président français, Emmanuel Macron, tout en précisant que « la justice française est indépendante », avait assuré ne pas douter « que la réponse à la demande d’extradition sera favorable ». Une issue que souhaite également le président burkinabè, Rock Marc Christian Kaboré.
Les avocats de François Compaoré, quant à eux, doutent du succès de la procédure, notamment du fait que, bien qu’elle n’ait pas été appliquée depuis des années, la peine de mort est toujours en vigueur au Burkina.
François Compaoré, qui était visé par un mandat d’arrêt international depuis le 5 mai, est accusé d’« incitation à assassinat » suite à la mort de Norbert Zongo, directeur de publication de l’hebdomadaire L’Indépendant, et trois de ses compagnons, le 13 décembre 1998. Le journaliste enquêtait à l’époque sur la mort de David Ouédraogo, le chauffeur de François Compaoré.
Une commission d’enquête indépendante (CEI) instaurée sous la pression populaire a établi quelques mois plus tard que le journaliste avait été tué « dans le cadre de l’exercice de ses fonctions », mais le dossier est longtemps resté dans les tiroirs, avant d’être rouvert à la faveur de la chute de Blaise Compaoré fin octobre 2014.