Canberra, le 21 décembre 2017 (Net Press) . Un jeune garçon de 15 ans du nom de Elias Nimbona, qui vivait en Australie, a trouvé la mort le 18 décembre 2017 dans une noyade alors qu’il nageait dans la banlieue de Glenelg, au bord de la mer d’Adelaïde-Méridionale, à 9 kilomètres du centre-ville.
Selon des informations de nos confrères de la Bbc, ce jeune homme avait participé dans une journée dédiée au festival du lac dans ce pays. Ceux qui l’ont vu le premier ont découvert son corps flottant, le nez plongé dans l’eau et à ce moment, il était encore vivant, mais le sauvetage s’est avéré plus tard inefficace car il est décédé quelques temps seulement après le secours.
Burundi - Norvège - Diplomatie
Vers la fermeture de l’ambassade du Burundi en Norvège
Oslo, le 21 décembre 2017 (Net Press) . L’on apprend de source officielle que le gouvernement du Burundi a pris la décision de fermer son ambassade en Norvège à partir du 1er février 2018. Selon les mêmes informations, le service consulaire arrêtera la réception des dossiers à partir du 10 janvier 2018.
Selon le ministère des relations extérieures, cette mesure a été arrêtée pour qu’il y ait une restructuration diplomatique. Il affirme que malgré cette fermeture, les relations diplomatiques entre les deux pays sont très bonnes. D’après toujours ce ministère, les Burundais seront informés d’une autre ambassade où ils chercheront ce dont ils ont besoin.
D’autres sources indépendantes indiquent cependant que cette ambassade sera fermée car le Burundi n’a plus les moyens de l’entretenir. Mais quelles que soient les conditions de fermeture, cette mesure a été mal accueillie par des Burundais vivant dans ce pays. D’après eux, ils auront des difficultés notamment de se déplacer vers le nouveau pays qui offrira le service consulaire, d’autant plus que parmi les documents à chercher, il y a ceux qui exigent la présence physique du demandeur.
Ils prennent à titre d’exemple les élections de 2020. Ils trouvent pratiquement impossible que des Burundais vivant dans ce pays prennent l’avion à destination d’un autre pays pour le seul geste d’élire et de rentrer ensuite. Ils demandent au gouvernement de placer ce nouveau service consulaire dans un pays proche pour qu’ils n’aient pas de difficultés à s’adapter.
Burundi - Eala
"Distraction des députés burundais de l’Eala", dixit un spécialiste de l’Eac
Arusha, le 21 décembre 2017 (Net Press) . L’on apprend que même dans la journée d’hier, les députés burundais membres de l’Eala n’ont pas mis leurs pieds dans la salle des réunions, toujours dans le cadre de protester l’élection de Martin Ngoga, député rwandais, en qualité de président de l’Eala. La rédaction a contacté un spécialiste de l’Eac qui affirme sans tergiverser que les députés burundais ont été distraits dans leurs réactions.
Selon notre interlocuteur, la loi de l’Eala prévoit que le quorum est atteint lorsque chaque pays membre est représenté par au moins trois députés. Or, pour le cas du Burundi, il fallait que ces représentants du peuple délèguent une personne pour entrer dans la salle des réunions et dénoncer cette irrégularité, d’autant plus que même les députés de la Tanzanie étaient absents de la salle.
Dans ces circonstances, l’on aurait effectivement constaté que le quorum n’a pas été atteint et il n’y aurait même pas eu de réunion visant à élire ce président. A la question de connaître la suite, notre interlocuteur a répondu qu’il y a deux possibilités. Soit, ils se conformeront aux résultats du scrutin ou alors ils porteront plainte devant le tribunal de l’Eac basé à Arusha même.
S’ils décident de prendre acte, ils intégreront tout simplement l’Eala pour prendre le train en marche. Et en cas de plainte, ils devront attendre la sentence du tribunal qui peut reconnaître la légalité du président élu ou alors qui peut décider dans un autre sens, confirmant que le quorum n’était pas atteint.
Dans ces circonstances, l’élection devra avoir lieu de nouveau et il devra nécessairement y avoir des négociations pour savoir qui va présider aux destinées de l’Eala pendant les cinq prochaines années. A la question de savoir s’il ne peut pas y avoir des sanctions à l’encontre des députés burundais, il a répondu que dans des cas du genre, l’on met en avant les négociations et non des mesures coercitives car les Burundais peuvent refuser des sanctions de la part des institutions qu’ils ne reconnaissent pas.
Burundi - Economie
Grogne chez les commerçants et les populations de la capitale
Bujumbura, le 21 décembre 2017 (Net Press) . A la veille des fêtes de la fin d’année, notamment la Nativité, les citadins d’habitude se bousculent dans les routes et dans des magasins, pourquoi pas aux divers marchés de la capitale, pour acheter qui, une chemise, qui, un pantalon pour son fiston, qui, une pagne neuf pour son épouse afin de mieux agrémenter ces fêtes.
Mais actuellement, l’on constate qu’il n’y a pas d’ambiance de fête, probablement suite au pouvoir d’achat des populations qui s’est nettement effrité ces derniers temps. Le gros des populations pensent à un repas au quotidien et il devient hors de question qu’on leur dise des fêtes de fin d’année.
Selon des commerçants rencontrés un peu partout, les produits ne sont pas vendus car les clients viennent à compte goutte. Ils reconnaissent également que leurs produits sont chers, à commencer par les denrées alimentaires dont les prix ont augmenté sensiblement. Devant un magasin de la ville, une statue du Père Noël est étalée pour vente avec comme prix, ... 450.000 Fbu. A côté, il y a un sapin de Noël qui coûte 290.000 Fbu. Des gens qui fréquentent ce magasin pour s’acheter à manger réagissent par un cri aigu au vu de ces prix.
La plupart des personnes rencontrées trouvent qu’il n’est plus nécessaire de conseiller aux gens de consommer responsable car les conditions même de vie actuelles l’imposent à chacun des habitants de la capitale.
Burundi - Hygiène
La population de Gihosha à la quête d’une eau potable
Bujumbura, le 21 décembre 2017 (Net Press) . Les habitants de la zone Gihosha, à l’Est de Bujumbura, plus précisément dans le quartier de Nyabagere, demandent à la Regideso de leur fournir une eau potable. Pour ces populations, le manque de ce produit vital peut engendrer des conséquences néfastes comme l’apparition des maladies dites des mains sales. En outre, ils sont obligés de payer des services à ceux qui le trouvent un peu loin aux moyens des vélos par exemple.
La Regideso indique qu’elle n’était pas au courant de ce problème mais qu’elle se rendra sur place pour essayer de trouver une solution. Et sur un autre angle, des populations de la ville de Bujumbura pointent du doigt la même entreprise commerciale de pratiquer des tricheries dans la facturation de ses services, entraînant automatiquement des exagérations dans les factures des clients, une information que nous allons développer dans nos prochaines éditions.
Burundi - Ouganda - Constitution
Constitution : l’Ouganda sur la trace du Burundi
Kampala, le 21 décembre 2017 (Net Press) . Selon des informations de la radio du monde, en Ouganda, les députés ont adopté la suppression de la limite d’âge des candidats à la présidence. C’est une réforme qui a fait polémique ces derniers mois, car jusque-là, le président Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986, n’était pas autorisé à se représenter en 2021. En adoptant cet amendement de la constitution, les députés modifient les textes de loi en faveur du président.
L’amendement visant à modifier la constitution a été adopté haut à la main par 315 voix contre 62. Et pourtant, il a fallu trois longues journées de débats agités. L’ambiance était crispée : des députés de l’opposition ont cassé des assiettes et jeté des ustensiles en signe de désapprobation. Ils ont été évacués manu militari du parlement. Sur le fond, ce projet de loi supprime la limite d’âge pour être élu président.
Deux mandats maximum
Autre changement : ce projet de loi réintroduit la limitation à deux du nombre de mandats.
Cette modification entrera en vigueur après la prochaine élection présidentielle. Du coup, de nombreuses voix se sont élevées ces derniers mois, dénonçant une énième manipulation juridique pour permettre au chef de l’Etat, Yoweri Museveni, âgé de 73 ans et en poste depuis 1986, de briguer un mandat de plus.
Par ailleurs, le mandat des députés a été rallongé : il passe de cinq à sept ans, ce qui repousse les prochaines législatives à 2023. Ce projet de loi doit désormais être approuvé par le chef de l’Etat pour entrer en vigueur.