Makamba, le 23 décembre 2017 (Net Press) . Il n’y a aucune journée qui se passe sans que la rédaction porte à la connaissance de son lectorat des arrestations des membres de l’opposition et ce, dans presque tous les coins du pays, opérées par des gens bien ciblés dont certains membres du corps de la police, du service national des renseignements et de certaines autorités très zélées comme le gouverneur de la province de Makamba, Gad Niyukuri, considéré par l’opinion de sa province comme le roitelet du sud du pays «
On nous apprend également que dans la province de Muyinga, les opposants sont arrêtés un à un par des agents du service des renseignements pour être plus précis. Un membre de la coalition Amizero Y’Abarundi, Marc Nzeyimana, a été arrêté au milieu de cette semaine à Murama, commune et province de Muyinga avant d’être conduit au cachot de la police judiciaire de Muyinga.
Des arrestations ne s’arrêtent pas là. Un prénommé Balthazar, enseignant au lycée communal de Kamaramagambo, accusé d’avoir critiqué le pouvoir toujours en province de Muyinga, est détenu à la prison centrale de Muyinga depuis un mois. Un certain Radjabu de la commune de Gasorwe, a été arrêté il y’a quelques jours pour avoir dit ce qui ne va pas au pays. Leurs parentés ainsi que leurs familles affirment qu’ils ont été arrêtés pour leurs opinions et que c’est une façon de faire taire l’opposition.
Dans une étude menée par le centre d’alerte et de prévention des conflits (Cnap) « aspiration de la jeunesse pour le Burundi de demain" , ce dernier trouve que 77.4 % des filles et 74.1 % des garçons sont désintéressés de la politique et affirment n’avoir appartenu dans aucun parti politique et pour cause, « s’éloigner des ennuis qui sont derrière le politique »
Une large majorité des jeunes contactés à cet effet dit que les jeunes qui sont au chômage sont manipulés par les hommes politiques pour les livrer dans des actes de violences sous la promesse de petits cadeaux.
Paradoxalement, surtout les jeunes filles trouvent que les emplois décents au Burundi ne leur suffisent pas, d’où elles sont obligées de se vendre dans les pays du Golfe et les jeunes garçons sont prêts à tout faire pour rejoindre le monde occidental. Ces jeunes demandent des mesures d’accompagnement de leurs petits projets ou créer un fond d’investissement pour le développement de la jeunesse.
Le centre d’alerte pour la prévention des conflits (Cenap) recommande aux décideurs de se servir de cette étude pour faire des prévisions d’avenir. La directrice générale de la jeunesse au ministère de la jeunesse, des sports et de la culture, Nathalie Miburo, s’en réjouit. « C’est une étude importante et on va en tenir compte lorsqu’il s’agira de planifier l’avenir de la jeunesse. D’ailleurs, le ministère s’apprête déjà à mettre en place une banque de la jeunesse qui se chargera de leur donner des crédits. Si rien ne change, elle débutera avec le mois de janvier », a-t-elle déclaré.
Burundi - Elections
Mise en place des commissions électorales provinciales indépendantes dans Bujumbura
Bujumbura, le 23 décembre 2017 (Net Press) . La commission électorale nationale indépendante, Ceni, a mis en place des commissions électorales provinciales indépendantes, Cepi, dans les provinces de Bujumbura rural et dans la mairie. Cela a été annoncé par le président de la Ceni, Pierre-Claver Ndayicariye ce 22 décembre 2017.
En mairie de Bujumbura, les gens qui composent cette commission sont au nombre de cinq au moment où il en faut 11 dans Bujumbura rural. Ces commissions comptent également une personne qui représente la commune ainsi que le chef de bureau de la Cepi. Quant à l’état d’avancement des préparatifs, le président de la Ceni a informé qu’il est déjà en contact avec ceux qui fourniront le matériel pour inscription des électeurs.
En date du 15 décembre 2017, le président de la Ceni avait rencontré les responsables des partis politiques et des acteurs et ils se sont convenus que sauf pour exception de dernière minute, le référendum sur la constitution du Burundi doit avoir lieu au mois de mai de l’année prochaine 2018.
Burundi - Cameroun –Media
Le correspondant de RFI Ahmed Abba libéré de prison
Yaoundé, le 23 décembre 2017 (Net Press) . Après 29 mois de détention, le correspondant de Rfi en langue haoussa au Cameroun, Ahmed Abba, est sorti de prison vendredi 22 décembre, selon son avocat. « Ahmed Abba a quitté la prison de Yaoundé vers 21h15. Il est avec moi depuis sa sortie, il se porte bien », a déclaré à l’Afp Me Charles Tchoungang.
L’information a été confirmée à l’Afp par la rédaction de Rfi.
Condamné en 2016 à dix ans de prison pour « blanchiment d’actes de terrorisme », M. Abba a été acquitté jeudi de cette accusation par le tribunal militaire de Yaoundé, mais condamné à 24 mois de prison pour « non-dénonciation ». Il était donc de fait libérable, après avoir passé 29 mois en préventive.
Correspondant de Rfi dans le nord du Cameroun, le journaliste camerounais avait été arrêté en juillet 2015 à Maroua (nord), où il couvrait la crise liée au groupe jihadiste nigérian Boko Haram. Il était soupçonné par les autorités camerounaises d’avoir collaboré avec le groupe jihadiste et de ne pas avoir partagé les informations qu’il détenait.
Multiples reports
Il avait été condamné en première instance en avril dernier à 10 ans de prison ferme assortis d’une amende d’environ 85.000 euros par le tribunal militaire de Yaoundé pour « non-dénonciation d’actes de terrorisme et blanchiment d’actes de terrorisme ». Son procès en appel a connu de multiples reports ces derniers mois. Son procès en première instance avait été reporté à 18 reprises pendant deux ans.
Jeudi soir, la direction de Rfi s’était dite « soulagée à la perspective de cette libération imminente permise par la justice camerounaise ». Soulignant la « vacuité du dossier d’accusation », Rfi avait réaffirmé « qu’en dépit de cette condamnation déjà soldée par les années passées en détention, Ahmed Abba n’a fait que son travail de journaliste ».
Burundi - Usa - Sécurité
Le FBI a arrêté un homme qui planifiait un attentat à San Francisco
San Francisco, le 23 décembre 2017 (Net Press) . Le Fbi a arrêté ce vendredi 22 décembre un ancien marine américain accusé d’avoir fomenté un attentat inspiré par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) contre un symbole touristique de San Francisco lors des fêtes de Noël.
Everitt Aaron Jameson, un chauffeur de camion de 26 ans, comptait s’en prendre au « Pier 39 », célèbre jetée de San Francisco et haut-lieu touristique de la ville, selon un procès-verbal transmis par la police fédérale. Il a été inculpé pour tentative de soutien matériel à une organisation terroriste étrangère et risque 20 ans de prison.
Le suspect a expliqué à des agents sous couverture qu’il voulait utiliser des explosifs pour s’attaquer à la foule sur la jetée entre les 18 et 25 décembre, parce que « Noël est le jour parfait pour commettre un attentat ». Il avait choisi l’endroit car « il s’y était déjà rendu auparavant et savait que c’était un endroit où la foule était nombreuse ».
L’homme a expliqué qu’il était « prêt à mourir », toujours selon les documents judiciaires. Des agents du Fbi ont perquisitionné mercredi 20 décembre sa maison de Modesto, quelque 130 kilomètres plus à l’est, en Californie. Ils y auraient trouvé son testament, ses dernières volontés, plusieurs armes et des munitions.
Il avait fait part de ses intentions à un agent du Fbi sous couverture qu’il pensait être un membre important de l’EI. Il fallait « une autre attaque comme New York ou San Bernardino » aux Etats-Unis, a-t-il également expliqué, toujours selon les documents judiciaires. Selon la plainte déposée devant un tribunal fédéral de Californie, le suspect avait « épousé des croyances jihadistes radicales, et était notamment auteur de messages qui soutenaient le terrorisme sur les réseaux sociaux ».
Le suspect avait suivi un entrainement avec le corps des Marines en 2009. Il y avait reçu un diplôme de « tireur d’élite », selon le Fbi, avant d’être congédié quand les Marines se sont aperçus qu’il n’avait pas signalé ses problèmes d’asthme.
La rédaction et le personnel de l’agence de presse en ligne Net Press souhaitent à leur lectorat une joyeuse fête de Noël et les meilleurs vœux de bonheur, de santé, de prospérité et de succès pour l’année 2018.