Bujumbura, le 26 décembre 2017 (Net Press) . Dans son édition de ce 25 décembre 2017, la rédaction avait informé sur un accident qui a eu lieu dans les hauteurs de Bujumbura. Il s’agissait d’un bus de l’office de transport en commun, Otraco qui s’est renversé, faisant plusieurs morts et blessés.
L’office de transport en commun, dont l’une de ses missions est d’effectuer des contrôles techniques de tous les véhicules, des motocyclettes etc…afin d’éviter des accidents qui pourraient surgir suite à ce manquement, ne fait pas beaucoup d’attention sur son bus, poussant une large opinion à croire que la charité bien ordonnée de l’Otraco commence ailleurs.
Selon nos sources, l’office des transports en commun regorge des bus trop vieux qui ne sont pas du tout contrôlés techniquement mais qui desservent tous les coins du pays. Suite à ce manquement, un bus de l’Otraco qui quittait la commune de Mpinga –Kayove, en province de Rutana, a connu un accident terrible mortel juste à l’entrée de la ville de Bujumbura sur la route Rn 7 dans la localité de Kamesa, commune Kanyosha, en province de Bujumbura, faisant 7 morts, 46 blessés, dont 6 grièvement, selon le porte–parole de la police Pierre NKurikiye sur son compte tweeter.
Cette situation ne cesse de causer des accidents mortels, en témoigne qu’en 2016, un bus de cette société qui transportait les passagers de Bujumbura mairie à Bujumbura rural a connu un accident horrible juste en commune Isale qui a causé d’énormes dégâts humains et matériels.
Entre les communes de Mubimbi et Isale de Bujumbura rural toujours, sur la Rn 1, s’est produit un autre accident d’une voiture de type Probox, faisant au moins deux morts sur place, ce dimanche 24 décembre 2017 vers 18 heures 30.
Au nord-ouest du pays, Onesphore Nduwayo, infirmier au centre de santé de Murangeza de la commune de Mpanda, en province de Bubanza, enlevé il y a trois jours par des éléments non encore identifiés, a été trouvé mort au bord de la rivière Mpanda. Sa famille réclame justice pour avoir la lumière sur les circonstances de sa mort.
En mairie de Bujumbura, un imposante dispositif de militaires et de policiers, dès l’aube de ce mardi, ont encerclé le 14 et 13èmes avenues de la zone Cibitoke, procédant aux fouilles-perquisition dans tous les ménages. Plus d’une trentaine d’individus qui n’avaient pas de cartes nationales d’identité, ou qui ne figuraient pas dans les cahiers de ménages, ont été interpellés au chefs lieu de la zone de Cibitoke, commune urbaine de Ntahangwa au nord de la capitale.
Deux jeunes affiliés à la ligue des jeunes du parti présidentiel, Deo Ndaruzaniye et Ferdinand Nkunzimana, qui semaient la terreur et qui tendaient des embuscades pour voler les commerçants pendant la nuit en commune Rugombo, province de Cibitoke au nord-ouest du pays, sont entre les mains de la police depuis trois jours. La population de cette entité est en liesse et indique que ce groupe était considéré comme "des commandos invincibles"
Burundi - Elections
Vers la mise en place de la Cepi sans l’église catholique
Bujumbura, le 26 décembre 2017 (Net Press) . Depuis ce mardi, les commissaires de la commission électorale indépendante (Ceni) ont effectué un périple dans toutes les provinces du pays dans le but de mettre en place les membres de la commission électorale provinciale indépendante, qui seront opérationnelles dans les préparatifs du referendum de la révision de la constitution prévu au mois de mai 2018 , une mise en place sans l’église catholique, une absence de taille en somme.
Le porte-parole de la Ceni, Prosper Ntahorwamiye, dit que la Ceni a reçu une correspondance du président de la conférence de l’église épiscopale du Burundi, signifiant que les mobiles qui ont poussé l’église catholique à ne pas s’enrôler dans la Cepi est que tous les prélats de l’église catholique se préparent à la fête de Nativité.
Prosper Ntahorwamiye dit que la commission électorale provinciale indépendante est composée par des membres issus des différentes formations politiques multicolores, les activistes de la société civile et des confessions religieuses sans l’église catholique.
Burundi - Liberia - Elections
Liberia : 2,1 millions d’électeurs doivent désigner leur nouveau président ce mardi
Monrovia, le 26 décembre 2017 (Net Press) . Au lendemain des festivités de Noël plus sobres que d’habitude, les Libériens votent ce mardi pour élire leur nouveau président lors d’un second tour qui oppose une légende du football, George Weah, au vice-président sortant, Joseph Boakai.
Après des semaines d’imbroglio juridique né de la contestation des résultats du premier tour du 10 octobre dernier, les urnes vont enfin désigner le successeur d’Ellen Johnson Sirleaf, seule femme à avoir été élue chef d’Etat en Afrique. Les bureaux de vote seront ouverts de 8 heures à 18 heures Gmt aux quelques 2,1 millions d’électeurs libériens. Les premiers résultats sont attendus dans quelques jours.
Lundi, des camions chargés de matériel électoral, escortés par des voitures de police, ont quitté la Commission électorale nationale (NEC) en direction des bureaux de vote, ont rapporté des journalistes de l’AFP. « Je n’ai pas fermé l’oeil depuis trois jours. On fait tout pour que tout se passe bien car cette élection est cruciale », a confié un policier.
Suspension in extremis
Initialement prévu le 7 novembre, le second tour avait été suspendu in extremis par la Cour suprême à la suite de recours du candidat arrivé troisième le 10 octobre, Charles Brumskine (9,6%), appuyé par Joseph Boakai (28,8%), qui avait dénoncé des « fraudes et irrégularités ». George Weah était quant à lui arrivé en tête avec 38,4% des voix.
La date finalement choisie, après l’échec de ces plaintes, a perturbé les célébrations de Noël. « Nous ne pouvons pas faire la fête car nous devons voter demain », a expliqué lundi Emmanuel Johnson, un habitant de Monrovia de 27 ans. « L’atmosphère est totalement différente. En raison des élections mais aussi parce que les gens n’ont pas d’argent », a relevé Samuel Mehn, un père de famille nombreuse de 54 ans.
Sûrs de la victoire
George Weah, star du PSG et du Milan AC dans les années 1990, part favori après être arrivé en tête au premier tour dans onze provinces sur quinze. Il bénéficie du ralliement du sénateur et ancien chef de milice Prince Johnson (8,2%) et du parti de Charles Brumskine. « Vous savez que j’ai participé à des compétitions, dont certaines difficiles, et que j’en suis sorti victorieux », a déclaré à l’AFP George Weah, qui à 51 ans reste très populaire auprès des jeunes.
« J’ai le peuple avec moi, un grand parti et une coalition puissante. Je me suis préparé pour diriger ce pays et la victoire sera nôtre », a ajouté l’ancien attaquant qui a rassemblé samedi des dizaines de milliers de partisans dans le plus grand stade de Monrovia.
Weah affirme avoir tiré les leçons de ses deux échecs face au « ticket » présidentiel Sirleaf-Boakai, comme candidat à la présidence en 2005 puis à la vice-présidence en 2011. Il s’est fait élire en 2014 sénateur de la province de Montserrado, la plus peuplée du pays, et a choisi comme colistière Jewel Howard-Taylor, ex-femme de l’ancien chef de milice puis président Charles Taylor (1997-2003) et influente sénatrice de Bong, autre important réservoir de voix.
Burundi - Corée du Nord - Sécurité
La Corée du Nord prépare un lancement satellite
Pyongyang, le 26 décembre 2017 (Net Press ). Pyongyang préparerait un nouveau lancement de satellite, et selon lui, « va contribuer au développement économique et à l’amélioration des conditions de vie de la population » alors que le Conseil de l’ONU a adopté un nouveau train de sanctions la semaine passée visant à l’en dissuader.
La Corée du Nord, dont le programme spatial n’est selon certains experts qu’une couverture pour son programme balistique, prépare un nouveau lancement de satellite, rapporte mardi un journal sud-coréen. Un neuvième train de sanctions a été adopté la semaine dernière par le Conseil de sécurité de l’ONU pour contraindre Pyongyang à renoncer à ses programmes nucléaire et balistique interdits, mais aussi aux lancements de satellite.
"Nous avons récemment appris par différents canaux que le Nord a achevé un nouveau satellite appelé Kwangmyongsong-5", a déclaré une source gouvernementale au quotidien JoongangIlbo. "Leur projet est de mettre sur orbite un satellite équipé de caméras et d’instruments de télécommunication", a-t-elle ajouté.
Des lancements "absolument" conformes
Les renseignements sud-coréens pensent que ce satellite pourrait être lancé d’un lanceur mobile, et non du site de lancement habituel de Sohae. L’article a été publié au lendemain de la publication d’un texte dans le RodongSinmun, organe officiel du parti au pouvoir en Corée du Nord, réaffirmant le droit de Pyongyang à lancer des satellites.
Le quotidien avance que les lancements nord-coréens de satellites sont "absolument" conformes à la Charte de l’ONU et au droit international relatifs aux programmes spatiaux. Le journal invoque à titre d’exemple le récent lancement d’un satellite algérien.
Le 3 décembre, le RodongSinmun avait encore défendu la "nature pacifique" du programme spatial nord-coréen et assuré le 10 décembre que chaque pays avait le droit de développer un programme spatial.
En octobre, l’ambassadeur adjoint de la Corée du Nord auprès de l’ONU, Kim In-Ryong, avait indiqué que son pays suivait un plan de quatre ans (2016-2020) portant sur le développement de "satellites contribuant au développement économique et à l’amélioration des conditions de vie de la population ".
"Phase de développement pratique des satellites"
Il avait ajouté que la Corée du Nord était "entrée dans la phase de développement pratique de ses satellites" avec la mise sur orbite réussie selon Pyongyang en février 2016 du Kwangmyongsong-4. Après des années d’échecs successifs, la Corée du Nord aurait réussi en décembre 2012 à placer un satellite en orbite.
Le journal russe Rossiyskaia Gazeta citait il y a quelques semaines un expert militaire russe, Vladimir Khrustalev, affirmant qu’il s’attendait à ce que la Corée du Nord lance incessamment deux satellites, l’un de communications, l’autre d’observation de la Terre.
Il avait tenu ces propos à son retour d’une visite d’une semaine en Corée du Nord à la mi-novembre, au cours de laquelle il avait rencontré des responsables de l’agence spatiale nord-coréenne.
La rédaction et le personnel de l’agence de presse en ligne Net Press souhaitent à leur lectorat une joyeuse fête de Noël et les meilleurs vœux de bonheur, de santé, de prospérité et de succès pour l’année 2018.