Ngozi, le 28 décembre 2017 (Net Press). Pour n’avoir pas donné suffisamment de quoi manger, une femme et mère a été assassinée par son propre fils dans la soirée de ce mardi 26 décembre 2017, sur la colline et commune Kiremba, dans la province septentrionale de Ngozi. Selon des sources policières et administratives, l’affamée est entre les mains de la police.
De l’autre côté de cette entité administrative, Asman Bakundukize, accusé d’être enrôlé dans un groupe armé localisé sur le sol tanzanien, a été arrêté ce mercredi 27 décembre 2017 en zone Rugari, en commune de Muyinga (Nord du pays), par les agents du service national des renseignements de Muyinga, en compagnie du responsable de ce service, Gérard Ndayisenga.
Un homme originaire de la commune Mugendo, commune Muhuta, en province de Rumonge et accusé de sorcellerie, a failli être tué à son domicile ce lundi 25 décembre vers 22h 45. Il a dû retrouvé refuge à la position de police de Muhuta en zone Gitaza commune et province de Rumonge. Le refugié - rescapé jure sur tous les toits qu’il n’entend pas retourner chez lui aussi longtemps que ses ravisseurs qu’il a pu identifier lui-même ne sont pas traduits en justice.
Burundi - Confessions Religieuses - Anniversaire
Quinze après son assassinat, l’action pour le respect de la vie humaine se rappelle
Bujumbura, le 28 décembre 2017 (Net Press) . Cette association Arevie nous rappelle qu’il y a 14 ans jour pour jour, Mgr. Michaël Aidan Courtney, ancien nonce apostolique auprès de Bujumbura, venait de tomber sous les balles de ses assassins en date du 29 décembre 2003. Il venait de rencontrer les autorités religieuses, politiques et militaires dans le diocèse de Bururi. Pour cette association, cette date sombre de l’histoire de ce pays rappelle que le Burundi détient un triste record au monde, devenant la première nation de nos jours qui a osé s’abreuvoir du sang d’un représentant du Pape au Burundi.
L’Arevie présente Mgr. Courtney comme un homme qui avait un infatigable esprit missionnaire qui aimait le Burundi et qui était connu comme quelqu’un qui ignorait le peur et qui n’hésitait pas à risquer sa vie quand il s’agissait de régler les conflits. Et de rappeler son implication personnelle dans la libération de l’Evêque de Ruyigi, Mgr. Joseph Nduhirubusa lors de son enlèvement par les rebelles du Cndd-Fdd le 17 mai 2002.
L’objet de cette déclaration est de vivre la présence-absence avec ce témoin du christ qui a versé son sang pour l’amour du peuple burundais, et nous devions tout faire pour garder la mémoire de ce martyr.
Signalons qu’aussitôt après son assassinat, Mgr. Simon Ntamwana, Archevêque de Gitega, avait pointé du doigt le Palipehutu-Fnl, piloté à l’époque par Agathon Rwasa, actuel premier vice-président de l’assemblée nationale, d’être l’auteur de cet assassinat. Ce mouvement rebelle avait donné injonction au prélat de quitter le pays s’il ne voulait pas perdre également sa vie. Ce dernier était resté et le Palipehutu-Fnl n’avait pas mis sa menace à exécution, mais il n’y aura pas non plus de démenti formel de la part de ce mouvement de ce que Mgr. Ntamwana avait dit.
L’on rappellera que trois années plus tôt, le 28 décembre 2000, une Britannique, Charlotte Wilson, avait également trouvé la mort dans une attaque armée d’un bus Titanic liant Kigali à Bujumbura. L’assassinat avait eu lieu à Mageyo, à quelques 25 kilomètres seulement de Bujumbura et là aussi, le Palipehutu-Fnl avait été indexé comme auteur de ce forfait.
Pour revenir sur la déclaration de l’Arevie, la mort de Mgr. Courtney rappelle aussi d’autres assassinats des étrangers de marque comme Luis Manuel Zuniga, ancien représentant de l’’Unicf, Dr. Kassy Manlan, ancien représentant de l’Oms, Agnès Dury, de l’Ong Action contre la faim, la sœur croate Mamic Lucrecija, l’italien Francesco Bazzani, l’assassinat sauvage des sœurs italiennes en septembre 2014,...
Burundi - Rwanda - Politique
Et quand les anciens compagnons de lutte du président Kagame se tournent vers l’hexagone !
Paris, le 28 décembre 2017 (Net Press) . Les anciens compagnons de lutte du président rwandais Paul Kagame, en l’occurrence le général Kayumba Nyamwasa, ancien chef d’état-major de l’armée patriotique rwandaise et le Dr. major Rudasingwa, ancien ambassadeur du Rwanda aux Etats-Unis d’Amérique 1996- 1999, tous tombés en disgrâce de Kigali pour atteinte à la sureté intérieure de l’Etat, avec ce dénominateur commun qu’ils sont en fuite..
Ils viennent d’écrire une lettre ouverte en date du 26 décembre 2017 au président français Emmanuel Macron. A travers ce document, ils s’insurgent en faux contre l’émission des mandats d’arrêt des soldats français accusés d’être derrière le génocide des Tutsi rwandais de 1994 au pays des mille collines.
Les deux anciens mentors de Kagame disent que le crash du Falcon qui a emportait la vie des présidents burundais et rwandais, Cyprien Ntaryamira et Juvénal Habyarimana, a été provoqué par l’attaque « des éléments du front patriotique rwandais qui se cachaient dans les montagnes de Masaka", déclenchant ainsi le génocide de Tutsi rwandais « et comparent cet attentat à l’assassinat du prince austro-hongrois Ferdinand Franz ainsi que sa femme en 1914, par un nationaliste croate, ce qui a été l’élément déclencheur de la première guerre mondiale qui a emporté une un nombre excessif de vies humaines, surtout lors de la bataille de Verdun.
Dans cette lettre ouverte au président Macron, les deux cailloux dans les chaussures du président Paul Kagame disent qu’il fallait que Kigali puisse garantir un état de droit où tous les visages de l’opposition rwandaise pourront participer à la bonne marche de la machine étatique. Le général Kayumba Nyamwasa, ancien bras droit du président Paul Kagame, dit qu’il est prêt à mettre la lumière sur le crash survenu dans le ciel de Kigali le 6 avril 1994.
Burundi - Médias
Revue annuelle de la presse, le mois de janvier 2017 (suite)
11 janvier 2017
Le co-facilitateur dans le conflit burundais tente de reprendre le dialogue L’ancien président Benjamin William Mkapa a sorti des invitations pour tenter de reprendre le dialogue dans la ville tanzanienne d’Arusha Ce rendez-vous pouvait avoir lieu le 16 janvier 2017 mais l’on ne connaissait pas encore à cette qui étaient les invités dans cette séance de la semaine suivante.
L’opposition y est allé en ordre dispersé. L’on se souvient qu’après la sortie médiatique de Mkapa lors de sa visite au Burundi, le Cnared l’avait récusé et ne le reconnaissait plus comme facilitateur, selon une déclaration rendue publique au lendemain de cette prise de position. L’on sent néanmoins que la donne risquait de changer car le Frodebu, d’après Léonce Ngendakumana, accepterait de participer malgré les "injures" de William Mkapa. Il fallait se présenter et lui dire de vive voix qu’il a insulté les membres de l’opposition.
Tout autre participation quasi certaine était celle de l’ancien président Ntibantunganya qui, depuis sa rentrée au Burundi, a affiché un comportement différent de celui qu’il adoptait quand il était encore en Europe. L’on ne peut pas douter non plus non plus sur le présence à Arusha de l’Uprona non reconnu par le gouvernement qui serait représenté probablement par Tatien Sibomana et Evariste Ngayimpenda. Ils s’y étaient déjà rendus la fois précédente contre le gré de leur président Charles Nditije.
Des ossements de quelques 7 personnes ont été aperçus dans une fosse commune dans la zone de Makamba, de la commune Rusaka, province de Mwaro. La fosse commune se trouvait dans un champ de thé où on voulait construire une école.
12 janvier 2017
Des députés élus dans la mairie se sont rendus dans l’avant-midi à Kiyenzi, dans la zone de Kanyosha, au sud de la capitale. Ils avaient l’intention de rencontrer les autorités locales et les populations pour parler de la sécurité dans cette contrée. L’insécurité devenait de plus en plus inquiétante dans cette zone du fait que l’on y observait à cette époque toutes sortes de crimes, des assassinats par armes à feu, des attaques par machettes, du banditisme de toute genre.
Les habitants de la commune Gihanga se trouvent dans un désespoir sans précédent suite à l’absence presque continue de la pluie dans cette région. Ils sont d’autant plus découragés que la pluie est abondante dans des régions voisines de Cibitoke et de Bubanza.
13 janvier 2017
Il y a une crise au sein de l’église catholique, un prêtre était introuvable en ce moment précis. C’était une première au niveau de l’église catholique, un prêtre prénommé Hermenegilde est entré en clandestinité depuis quelques jours car il était en train d’être recherché par le service national des renseignements. Il aurait kidnappé le curé de la paroisse Saint Sauveur de Nyakabiga vers le quartier asiatique où il a été dépossédé de tout ce qu’il avait sur lui, un coup opéré par une femme du conseil paroissial de Nyakabiga.
14 janvier 2017
Arrestation d’un officier supérieur, le major Elie Niyonkuru, dans les cachots du service national des renseignements, en date du 12 janvier 2017. Il venait de rentrer de sa mission de la Somalie où il séjournait pour des raisons de double décès dans sa famille, celui de sa sœur et de sa mère. Selon des informations concordantes, il était arrêté pour atteinte à la sûreté intérieure du pays mais le service national des renseignements n’a pas pu trouver de témoins à charge d’où il a dû le relâcher le lendemain 13 janvier. Ex-Fab de la 33ème promotion de l’Iscam, il est le cousin de feu l’adjudant Eddy Claude Nyongera assassiné dans les enceintes du Snr l’année d’avant juste après son interrogatoire.
Au Sud-Est du pays, la justice est en panne. Il s’agit de deux détenus qui restent en prison alors que le tribunal de grande instance dans cette province venait de les acquitter. Deux techniciens agronomes de la Sosumo, Philippe Bigirimana et Nicaise Nahimana, sont accusés d’outrage à chef de l’Etat, de tentative d’assassinat contre des Imbonerakure et de propos diffamatoires.
16 janvier 2017
Le parti Parena trouve du flou dans les invitations de la facilitation. C’etait l’étonnement total de la part du président de cette formation politique, Zénon Nimubona, qui affirme avoir vu deux messages différents relatifs à la séance d’aujourd’hui à Arusha. Pour lui, alors que la facilitation lui avait envoyé un message indiquant que la rencontre d’aujourd’hui concerne le médiateur et les acteurs politiques de l’extérieur du pays en date du samedi le 14 janvier 2017, il affirme avoir vu un autre ce matin qui émane de l’Eac et qui invite les politiciens de l’’intérieur à cette rencontre. Il se pose la question de savoir qui est facilitateur et qui ne l’est pas entre le bureau de la facilitation et le secrétariat de l’Eac assuré par un Burundais proche du pouvoir, Libérat Mpfumukeko.
Concernant la sécurité, deux personnes qui rentraient chez elles ont été tuées dans une attaque attribuée aux hommes armés ce samedi le 14 janvier 2017 dans la localité de Kavumu, zone Kiyenzi de la zone urbaine de Kanyosha. Il semble que ces personnes étaient des membres sympathisants du Cndd-Fdd au pouvoir
17 janvier 2017
Des avocats radiés du barreau de Bujumbura. Sur décision de la cour d’appel de Bujumbura, quatre avocats ont été sanctionnés, trois d’entre eux ont été radiés définitivement de la liste des avocats du barreau de Bujumbura. Il s’agit de Me Armel Niyongere, président de l’Acat Burundi et de la Campagne Sos-Torture, deux associations également interdites au Burundi, de Me Vital Nshimirimana, président de l’association Forsc elle aussi avec des activités suspendues par le ministère de l’intérieur ainsi que Me Dieudonné Bashirahishize.
Au chapitre de la diplomatie ; l’ambassadeur du Burundi en Tanzanie est désigné. Il s’agit de Gervais Abayeho, qui était jusqu’ici porte-parole du président de la République. Son nom a été approuvé par le sénat, 36 voix pour sur 37 présents, en date du 3 août 2016 mais le pays d’affectation n’avait pas été informé, selon des sources concordantes.
18 janvier 2017
Des militaires arrêtaient des policiers dans la zone de Kanyosha Dans la soirée de ce 17 janvier 2017, vers 20 heures, des informations circulant sur les réseaux sociaux ont indiqué que des policiers qui ont déserté leur postes d’attache ont été arrêtés par des militaires en patrouille dans le secteur de Kiyenzi de la zone Kanyosha, au sud de la capitale Bujumbura.
L’Union africaine envoie son émissaire sur Bujumbura. Ismail Chergui, commissaire de paix et de sécurité de l’Union africaine doit atterrir à Bujumbura aujourd’hui en début d’après-midi. Selon toute vraisemblance, cette personnalité vient discuter avec les autorités burundaises de la décision de retirer les troupes burundaises de la Somalie.
19 janvier 2017
Quand les crimes dépassent l’entendement humain. Joseph Maniragaba, âgé de 49 ans, de la colline de Maramvya, zone Buhoro, commune de Mabayi, dans la province de Cibitoke, a été décapité ce mercredi soir vers 18 heures, le 18 janvier 2017, les mobiles de son assassinat ne sont pas encore connus.
Le probable retrait des contingents en somalie, quel impact ? C’était la question de tout le monde. Bujumbura parle d’impact négatif sur le retrait des troupes burundaises en Somalie car les militaires burundais sont payés un salaire de misère au Burundi. Nos hommes avaient placé un espoir de se construire une maison après leur mission de maintien de la paix en Somalie et selon des sources sous couvert d’anonymat, l’envoi de ces soldats en Somalie était emmaillé de beaucoup d’irrégularités car certains s’endettaient pour payer un pot de vin gravitant autour de 3 millions de nos francs afin de s’envoler pour Mogadiscio, ce qui risque d’agrandir des mécontentements au sein du milieu très délicat pour la survie de Bujumbura.
20 janvier 2017
Quatre Français arrêtés par le service national des renseignements à Kirundo. Quatre Français ont été arrêtés par le service national des renseignements de Kirundo, sur les collines Rukuramigabo et Ceru, commune et province de Kirundo, gardés à vue pendant quelques heures avant d’être relâchés. L’ambassadeur de la France au Burundi, Laurent Delahouse, indique sans donner plus de détails que cette arrestation est le résultat des malentendus.
Enfin un technocrate au chevet de l’Otraco. L’ancien directeur général de l’aéroport international de Bujumbura, Albert Maniratunga, aujourd’hui directeur général de l’office de transport en commun, est au chevet de cette entreprise à bord de faillite.
La rédaction et le personnel de l’agence de presse en ligne Net Press souhaitent à leur lectorat une joyeuse fête de Noël et les meilleurs vœux de bonheur, de santé, de prospérité et de succès pour l’année 2018.