Ngozi, le 30 décembre 2017 (Net Press) . La prénommée Godacienne, une policière, a été tuée par ce domestique ce jeudi 28 décembre 2017 en zone Mparamirundi, dans la commune de Busiga de ka province septentrionale de Ngozi. Des sources su place indiquent que les mobiles de ce crime seraient liés aux revendications salariales.
Les journalistes Spes Caritas Kabanyana, correspondante de la Radio Isanganiro dans les provinces de Cibitoke et de Bubanza et Désiré sindayihebura, journaliste au groupe de presse Iwacu, ont été arrêtés ce vendredi 29 décembre 2017 par la police à Gihanga en province de Bubanza alors qu’ils s’apprêtaient à faire un reportage sur les 5 militants du Fnl proches d’Agathon Rwasa arrêtés dernièrement, accusés de sensibiliser la population pour voter " non " au projet de referendum de la constitution prévu au mois de mai 2018. Selon nos sources, les deux journalistes ont été relâchés après un bref interrogatoire.
Burundi - Politique
Plus de bicéphalisme au plus haut sommet de l’Etat
Kayanza, le 30 décembre 2017 (Net Press) . Lors de l’émission publique tenue ce vendredi le 29 décembre 2017 par le président de la République du Burundi, Pierre Nkurunziza , ce dernier affirme que les détenteurs de double nationalité qu’il qualifie de "bicéphale" dans son projet de la retouche de la constitution, n’auront pas droit de postuler à la présidence de la République, ni briguer les hautes responsabilités comme les présidences des chambres basse et haute, les poste du premier et deuxième vice président.
Le président Pierre Nkurunziza dit que dans le passé, il ya eu les plus hauts gradés de la république qui jouaient la double casquette, qui travaillaient pour le compte du gouvernement et pour le pays d’adoption. Il donne des exemples illustrant cette affirmation, indiquant que sous d’autres cieux, en l’occurrence la Tanzanie, les Etats-Unis ainsi que les pays occidentaux, la candidature au poste du président de la République pour des personnalités ayant des doubles nationalités n’est pas permise.
Le président Nkurunziza souligne en outre que barrer la route au plus haut sommet de l’Etat pour les détenteurs de double nationalité constitue la véritable garantie de l’indépendance et l’intégrité du pays.
Concernant la révision de la constitution, le président Pierre Nkurunziza dit que cette retouche vient tardivement, après 12 ans, alors que dans le passé, les présidents comme Pierre Buyoya, Domitien Ndayizeye et Michel Micombero confectionnaient des constitutions éphémères et que dans les pays occidentaux, on retouche la constitution comme bon leur semble, en donnant les exemples de la France et des Etats Unis.
Par ailleurs, le référendum, d’après le président de la République, ne passe jamais par la chambre basse comme cela fut le cas en 2014. Il passe toujours par la consultation populaire, d’où il a montré satisfaction de voir que la procédure de 2014 a échoué.
Sur la question de savoir d’où viendrait les fonds de la modernisation de la ville de Bujumbura d’ici 2045, le président Pierre Nkurunziza affirme que le Burundi financerait cette rénovation de la ville en partenariat avec les operateurs économiques ainsi que les partenaires économiques du Burundi .
Enfin, le président Nkurunziza a annoncé le projet d’extension de l’aéroport international de Bujumbura ainsi qu’une construction d’un aérodrome sur la colline de Nyarugunda, commune Gashikanwa, dans la province de Ngozi qui va servir de piste d’appui à l’aéroport de Bujumbura en cas de catastrophe naturelle
Burundi - Sécurité Routière
La police de sécurité routière met en garde les chauffards
Bujumbura, le 30 décembre 2017 (Net Press) . Suite aux accidents qui deviennent de plus en plus nombreux ces derniers jours, cette police a arrêté certaines mesures comme le port obligatoire des casques pour les motards, le retrait des plus vieux véhicules dans la circulation, des sanctions pour ceux qui roulent trop vite, des sanctions contre ceux qui conduisent en état d’ébriété, etc.
Dans sa conférence de presse de ce vendredi 29 décembre, l’Opc1 Roger Bankibigwira, chef Psr, la plupart des accidents sont liés à la non observation de la loi garantissant la circulation routière. Pour ceux qui ont pris un verre de trop, il y a l’alcootest, a-t-il fait savoir. Pour ceux qui conduisent dans la ville de Bujumbura, il est strictement interdit de conduire à plus de 40 km/h et à plus de 70 km/h à l’intérieur du pays. Le patron de la circulation routière demande à la population de collaborer et rappelle qu’il y a un numéro vert 118 pour tous ceux qui veulent une intervention de cette police.
Burundi - Médias
Revue annuelle de la presse, le mois de février 2017
1er février 2017
Kinindo, les policiers et les élèves de la circonscription se regardent en chiens de faïence. Les élèves des écoles secondaires privées de la zone Kinindo et les policiers n’accordent pas de violons, ce qui crée une méfiance entre les deux parties. En effet, des élèves en uniforme sont régulièrement arrêtés quand ils se rendent dans les rues pendant les heures de cours. Si les parents comprennent parfaitement les policiers sur ce point, les enfants disent qu’ils sont victimes d’excès de zèle de certains policiers car ils rentrent chercher des frais de minerval.
Même institution victime, même méthode de vol. La coopérative d’épargne et de crédit (Coopec) dans la province de Gitega a vu dans la nuit du 31 janvier 2017 ses caisses vidées à hauteur de 20 millions de nos francs. Les auteurs de ce forfait courent toujours mais l’on apprend que les enquêtes sont déjà en cours. Selon des sources proches de cette Coopec, les voleurs ont d’abord endormi les veilleurs et les policiers qui montaient la garde par des boissons contenant des stupéfiants et ils ont dévalisé en toute quiétude Cette situation s’était déjà produite dans la province de Bubanza, à la Coopec de la commune de Gihanga et là aussi, un montant de 11 millions de francs burundais avait été subtilisé.
2 février 2017
Un policier tire sur ses collègues. Plusieurs tirs automatiques ont été entendus très tôt ce matin, vers 2 heures du matin, dans le camp de la police spéciale de roulage. Selon des informations concordantes, il s’agissait d’un policier, Samuel Nduwimana, qui a tiré sur ses collègues policiers, faisant du coup 8 blessés, dont 4 grièvement.
Le gouvernement se dote d’un congé jugé "inutile". Le 5 février de chaque année, le Burundi fête la charte de l’unité nationale ratifiée le 5 février 1991. Cette année, le 5 février coïncide avec un jour férié, dimanche et le gouvernement a décidé de célébrer cette journée le lendemain, le 6 février, donc le lundi de la semaine suivante sera un jour chômé et payé. Des populations de la capitale, surtout les privés, ont mal accueilli cette mesure car pour elles, si elles ne vont pas se débrouiller en ville, elles n’ont pas de quoi donner à leurs familles dans cette période où la pauvreté bat son plein dans ce pays.
3 février 2017
Plus de rumeurs que de réalités dans ce pays. Depuis l’attaque du camp de Mukoni de janvier dernier, les informations données à gauche et à droite en matière de sécurité ne sont plus dignes de foi au regard des contradictions qu’elles contiennent. Le porte-parole de l’armée se trouve maintenant sur la défensive pour apporter chaque fois des corrections et des fois, lui-même donne des informations contradictoires. Ainsi, dans le cadre de ces informations qui ne sont pas dignes de foi et qui circulent sur les réseaux sociaux, l’on nous fait croire que des militaires de la brigade de Mujejuru ont pris le large et se sont dirigés vers une brousse tout près de ce camp. Le porte-parole de l’armée indique que des militaires de l’Etat-major de l’armée ont été effectivement aperçus dans une brousse tout près de Mujejuru mais qu’ils étaient plutôt en formation, sans plus de détails.
Les retraités de l’Inss en colère très indignés. Les retraités de l’Inss sont très indignés du comportement actuel des autorités de cet institut de sécurité sociale. En effet, depuis bien longtemps, ces retraités avaient leurs pécules le dernier jour du mois en cours et au plus tard le 1er du mois suivant. Comme l’argent qu’ils recevaient ne leur permet pas de joindre les deux bouts du mois, les retraités avaient l’habitude de faire recours aux découverts dans leurs banques respectives tout en sachant que leur argent venu de l’Inss allait vite boucher le trou. Et passé le 1er de chaque mois, les banques commencent à calculer des intérêts de retard, ce qui pénalise bien entendu le demandeur de service.
4 février 2017
Du rififi au sein de l’Uprona de l’opposition qui a évolué vers les évictions. En date du 22 janvier 2017, le comité exécutif de l’Uprona de l’opposition radicale a pris la décision de limoger le président Charles Nditije, la suspension définitive du député Ladislas Ndereye et la suspension temporaire de Bonaventure Gasutwa, tous accusés de trahir le règlement d’ordre intérieur de cette formation politique de l’opposition. Une équipe de 3 personnes ont pris la relève en l’occurrence Evariste Ngayimpenda qui assure l’intérim, Tatien Sibomana limogé dernièrement par Charles nditije redevenu le porte-parole ainsi que Ferdinand Nyabenda.
L’état de santé du caporal Ndayikengurukiye se dégrade. Le caporal Fulgence Ndayikengurukiye, emprisonné à Rumonge (sud du pays), se trouve dans un état critique, selon nos sources. Le militaire ne parvient plus à manger. Il est sérieusement atteint au niveau des testicules suite aux tortures lui infligées. Fulgence Ndayikengurukiye s’est confié à des codétenus affirmant avoir été contraint de manger des excréments humains, rapportent nos sources.
5 février 2017
Après le maintien de Bob Rugurika en détention provisoire, des réactions ne cessent de tomber. C’est hier que le tribunal de grande instance en mairie de Bujumbura s’est prononcé sur la détention préventive du directeur de la radio publique africaine. Ainsi, suite à cette mauvaise nouvelle, des réactions ne cessent de tomber, c’est notamment le cas de Sylvestre Ntibantunganya, ancien président de la République du Burundi et ancien journaliste. Il indique que l’emprisonnement de Bob Rugurika n’avance en rien les investigations dont l’objectif est d’identifier un jour les criminels qui ont sauvagement assassiné les trois sœurs italiennes de Guido Maria Conforti de Kamenge. Par contre, sa libération favoriserait une meilleure collaboration entre les services de sécurité, ceux de la presse, ceux des renseignements et ceux de l’appareil judiciaire pour apporter de la lumière sur ce triple meurtre.
Le parti Msd reste membre à part entière de l’Adc - Ikibiri. C’est la déclaration faite ce matin par Me François Nyamoya, secrétaire général du mouvement pour la solidarité et la démocratie (Msd), après que le ministre de l’intérieur, Edouard Nduwimana, ait pris acte de l’existence de cette alliance sans le Msd comme membre de la coalition.
6 février 2017
Le Burundi souffle ses 26 bougies de l’unité nationale. Hier, le Burundi a fêté ses 26 ans après la signature de la charte de l’Unité nationale. C’était le 5 février 1991 et un monument national de l’unité fut érigé au mont Vugizo dans la zone Rohero de la capitale Bujumbura. Comme la journée du 5 février était un dimanche, la fête a été ajournée à ce lundi mais le président de la République a prononcé un discours de circonstance. Pour lui, c’est déplorable que des Burundais se soient entretués pour des raisons ethniques alors qu’au départ qu’essentiellement, ils sont les mêmes, à l’instar de Caen tuant son frère Abel. Pour lui, il y en a qui ont fait de la division ethnique un fond de commerce avant de demander aux populations de rester sereines car l’unité nationale a toujours sauvé le pays dans les épreuves qu’il a endurées.
Vers la reprise des pourparlers. Le bureau de la facilitation sous l’égide de l’ancien président de la Tanzanie William Benjamin Mkapa annonce la reprise du dialogue inter-burundais du 16 au 18 février à Arusha, au nord de ce pays. L’annonce est intervenue hier soir via le conseiller Macocha Tembele sur son compte Twitter. Le dialogue devrait se focaliser sur des questions essentielles qui aboutiront à un accord, laisse-t-on entendre. Le parti Sahwanya-Frodebu a déjà annoncé sa participation à cette session pour le dialogue. Mais par contre, si les partis de l’opposition indiquent qu’ils ont vu l’invitation, ceux de la mouvance présidentielle avancent qu’ils n’ont pas encore été contactés, qu’ils réagiront dès qu’ils prennent connaissance de cette invitation.
7 février 2017
Du rififi au sein de l’Uprona de l’opposition qui a évolué vers les évictions, une autre version. Dans ses éditions antérieures, la rédaction publiait une information portant ce titre à propos des dissensions au sein du parti dit de Rwagasore mais aujourd’hui déchiré en plusieurs lambeaux suite aux rivalités des uns et des autres et dont le fondement n’est pas forcément évident. (voir Net Press du 4 février 2017). Dans ce numéro, la rédaction a jugé bon de publier une autre version, celle opposée à la première. Toujours du torchon qui brûle au sein de l’Uprona de l’opposition radicale, ou le comité exécutif de cette formation politique non reconnue par Bujumbura, a pris la décision de limoger le président Charles Nditije , de suspendre définitivement du député Ladislas Ndereye et de suspendre temporairement Bonaventure Gasutwa, tous accusés de trahir le règlement d’ordre intérieur de cette formation politique et de le confiner dans la plateforme de l’opposition burundaise, le Cnared.
Pour s’enquérir de cette situation, la rédaction s’est entretenue avec Bonaventure Gasutwa ce mardi le 7 février 2017 qui a été désigné par Charles Nditije comme porte-parole de l’Uprona non gouvernemental en remplacement justement de Tatien Sibomana. D’ores et déjà, il affirme que ces destitutions ne se conforment pas au règlement intérieur de ce parti car, dans son entendement, un groupe minuscule de gens composé de 23 personnes puisse prendre une mesure d’une telle ampleur. En effet, sur 80 membres du bureau exécutif, au moins 2/3 sont autorisés de s’assoir pour statuer sur le cas. Pour Bonaventure Gasutwa, l’adhésion de cette formation politique au sein de la plateforme de l’opposition burundaise serait à la base de cette crise.. Or, les 2/3 de 80 sont plus ou moins 54 personnes. En outre, l’adhésion de cette formation au Cnared a été conditionnée par des consultations entre le comité exécutif de l’Uprona sous l’égide de Charles Nditije et le député Popon Mudugu et le Cnared.
Quand les medias privés sont interdits de couvrir les cérémonies officielles. Lors des cérémonies de commémoration de la fête de l’unité nationale, les medias privés, en l’occurrence le groupe de presse Iwacu et ainsi que le journal Burundi-Eco ont été interdits de faire une couverture médiatique de ces cérémonies. Les policiers leur ont intimé l’ordre de chercher l’accréditation pour pouvoir fréquenter la place de l’unité nationale et que seul les medias publics, en l’occurrence la radiotélévision nationales, la radiotélévision Rema Fm, la radio Scolaire Nderagakura, les journaux comme le Renouveau, Ubumwe sont autorisés de faire ce reportage.
8 février 2017
Deux personnes tuées dans une attaque armée. Deux personnes ont été tuées et une autre grièvement blessée dans la zone de Gatumba, à Mutimbuzi (Bujumbura-rural). Les victimes seraient des rebelles, membres d’un groupe armé de fusils qui ont perpétré deux attaques cette nuit. En plus des victimes, 6 personnes ont été enlevées et auraient été emmenées vers la République Démocratique du Congo (Rdc) par ce groupe armé. Un des assaillants a été capturé. Il dit faire partie des rebelles Fnl d’Aloys Nzabampema. Mais le porte-parole de Nzabampema dit ne rien savoir de cette attaque, ni de l’identité du captif. Selon une source administrative locale, des militaires burundais auraient aussi été tués lors des affrontements.
Quand les ex fab continuent à fuir. A la fin de sa mission de maintien de la paix en république centrafricaine, le capitaine Epitace Nimubona a préféré l’exil. Selon lui, pendant sa mission de maintien de la paix, des menaces de mort pesaient sur lui et sa famille encore au pays, sa famille était tiraillée de plusieurs côtés car des inconnus venaient régulièrement prendre des photos à son domicile tandis qu’ une fouille-perquisition se faisait plus de 3 fois par semaine.
9 février 2017
Zone Bwiza : tous les kiosques en bois démolis. Ce matin, les habitants de la zone Bwiza, commune Mukaza, ont procédé à la destruction de leurs propres kiosques en bois. Ils l’ont fait à contre cœur car il leur a été imposé une mesure de les détruire, jeudi le 2 février 2017, sans qu’il n’y ait pas de plan B pour leurs activités commerciales. Ils affirment sans exception qu’ils vivaient de cette activité et qu’ils ne savent pas à quel saint se vouer. La rédaction a cherché à savoir si dans les autres zones les choses se passent de la même manière. Dans les zones Nyakabiga et Buyenzi, la situation était normale mais l’un des responsables a indiqué à notre rédaction que cela devra se faire un jour car il s’agit d’une mesure de protection de la population du fait que les malfaiteurs passent par ces kiosques en bois pour brûler.
Le procès de tentative d’assassinat du général Prime Niyongabo ajourné. Les 5 prévenus sont convoqués pour le 22 de ce mois devant le tribunal de grande instance de Muha (en itinérance à Gitega). Parmi eux, il y a 2 caporaux et 2 civils incarcérés à la prison centrale de Gitega et un dernier - sous-officier - est détenu à la prison centrale de Mpimba (Bujumbuta Mairie). L’information a été confirmée par le chef du service juridique de la prison centrale de Gitega.
10 février 2017
La grève des transporteurs perturbe le trafic. La circulation à Gitega a été brièvement perturbée ce jeudi le 9 février 2017 dans l’après-midi. Les transporteurs ont cessé leur activité pour protester contre le paiement de taxes. Les percepteurs de taxes de la commune de Gitega (centre du pays) avaient érigé une barrière à la sortie de la ville, ce qui a provoqué le mécontentement des transporteurs. Les voyages vers Bujumbura ont été retardés. Une intervention policière a rétabli la circulation perturbée pendant une heure. La commune exige des frais mensuels de parking aux transporteurs des bus et autres véhicules de transport en commun. Les minibus doivent payer 21.000 Fbu, les voitures 15.000 Fbu et les bus comme les "Coasters" doivent s’acquitter d’une somme de 30.000 Fbu.
Quand les policiers et les militaires se rentrent dedans. Selon des sources locales, les policiers et les militaires basés dans la circonscription de la dorsale, entre les zones Kinama et Cibitoke, se sont rentrés dedans ce mercredi le 8 février 2017. Selon toujours la même source, des policiers en tenue civile, de concert avec des Imbonerakure, ont traqué toutes les motos de la zone Kinama, fief des membres et sympathisants d’Agathon Rwasa.