Muyinga, le 6 janvier 2018 (Net Press) . Deux personnes ont été tuées dans la nuit de ce vendredi 5 janvier à la frontière burundo-tanzanienne, dans la localité de Kobero en commune Butihinda de la province de Muyinga (Nord du pays), par des éléments non encore identifiés.
Selon des sources sur place, les victimes étaient respectivement un échangeur de monnaies du nom d’Isaac Nzeyimana et un motocycliste qui sont tombés dans une embuscade sur la route qui mène vers la frontière burundo–tanzanienne à Kobero. Des sources administratives et policières privilégient un crime ayant pour objectif un vol qualifié et une somme d’argent non encore connue a été volée. Deux suspects ont été interpellés par la police de Muyinga.
Bukuru, une femme qui était en train d’irriguer son champs a été tuée par son voisin qui l’accusait d’avoir détourné les eaux d’irrigation ce vendredi 5 janvier 2018 sur la colline de Rugenge, commune de Mpanda, province de Bubanza (nord –ouest du pays). La victime a succombé à ses blessures à l’hôpital de Mpanda .
Une vague d’arrestations des membres du Fnl non reconnu par Bujumbura (pro-Rwasa) s’observe presque dans tous les coins du pays, accusés de sensibiliser la population de voter « non « au referendum de la retouche de la constitution. Trois fidèles d’Agathon Rwasa ont été interpellés ce vendredi 5 janvier en commune de Ntega dans la province de Kirundo (Nord Est du pays), après que 8 fidèles eurent été arrêtés le lundi 1er janvier 2018 et sont détenus au commissariat de la police de Kirundo. Deux autres sont en fuite, accusés de tabasser les membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure.
Toujours dans la rubrique des arrestations des opposants politiques en cascade, ce samedi 6 janvier, 5 membres de la coalition Amizero y’Abarundi ont été arrêtés dans la localité de Muzinda, commune Rugazi, province de Bubanza. Des sources sur place indiquent qu’ils ont été arrêtés pour avoir sensibilisé la population de voter « non » au referendum de la révision de la constitution. Et dans la même foulée, cinq autres membres du Fnl Pro-Rwasa accusés de vouloir voter non au projet de la retouche de la constitution et qui ont été arrêtés à Gihanga en province de Bubanza, viennent d’être admis à la prison centrale de Bubanza.
Dans la même volée sécuritaire, Ismaël Masumbuko, membre de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, (Imbonerakure), a été blessé par balles par un policier dans la localité de Rutumo, commune et province de Rumonge (sud du pays). Selon nos sources, cet Imbonerakure accusé de « collaborer avec le service national des renseignements » tentait de lui voler son fusil. Ce dernier en se défendant, a tiré dessus et l’a blessé au niveau du ventre et du bras. Il a été transféré manu militari sur Bujumbura pour les premiers soins.
Burundi - Justice
Le tribunal de grande instance particulièrement dur pour les membres de Parcem
Muramvya, le 6 janvier 2018 (Net Press) . Le tribunal de grande instance de Muramvya a requis une peine lourde contre les trois leaders de Parcem (parole et action pour le reveil de conscience et de changement de mentalité, en commune de Mbuye de la province de Muramvya.
Selon des sources de Muramvya, Emmanuel Nshimirimana, Aimé Constat Gatore et Marius Nizigama, sont accusés d’« atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat". Les trois détenus rejettent en bloc ces accusations, arguant que lors de leur arrestation, ils étaient en train de préparer un atelier d’échanges entre des jeunes issus de différentes formations politiques.
Le substitut du procureur de la République à Muramvya a requis des peines variant entre 20 et 30 ans. L’affaire a été mise en délibéré au 2 janvier 2018. Des observateurs de l’Union Africaine ainsi que le président de Parcem, Faustin Ndikumana, ont assisté au procès. Pour rappel, ces trois représentants de la Parcem dans la province de Muramvya ont été arrêtés le 13 juin 2017 dans cette même entité administrative.
Burundi - Sécurité
Des escroqueries autour du président de l’assemblée nationale suivies des démentis
Bujumbura, le 6 janvier 2018 (Net Press) . Le porte-parole de l’assemblée nationale, Alexis Badian Ndayihimbaze, a sorti vendredi un communiqué pour informer le public que le président de l’assemblée nationale, Pascal Nyabenda, n’a aucun compte facebook. Depuis quelques jours, des inconnus ont créé un compte facebook sous le nom et la photo de profil du président de l’assemblée nationale et y publient des images horribles et indignes.
Selon ce communiqué, ces inconnus qui utilisent le compte facebook sous le nom du président de l’assemblée nationale sont des escrocs qui promettent monts et merveilles, a déclaré le porte-parole de l’assemblée nationale. Le même communiqué conclut que, toute personne voulant s’informer des activités exercées par le président de l’assemblée nationale en particulier et de toute l’institution en général peut consulter les comptes facebook sur Inama nshingamateka , twitter sur @nshingamateka et le site web sur www.assemblee.bi
Burundi - Enseignement
Après une brève pause, le journal la voix de l’enseignant réapparaît
Bujumbura, le 6 janvier 2018 (Net Press) . Selon des informations concordantes, le journal "La Voix de l’Enseignant", du syndicat des enseignants du secondaire, Conapes, dont la plupart des membres sont d’obédience catholique, prend une vacance de deux semaines à l’occasion des fêtes de la Nativité et de Nouvel an. C’est la raison qui avait fait que ce journal ne soit plus sur le marché pendant cette période.
Avec son retour, notre confère constate que les responsables scolaires de Rumonge sont pour le strict respect de la loi. Créer un climat d’entente entre les enseignants et les responsables scolaires par le respect des textes réglementaires, c’est le leitmotiv de la rencontre des représentants du syndicat Conapes avec les responsables scolaires de Rumonge, le 28 décembre 2017. Après trois exposés et échanges sur l’historique du mouvement syndical, sur les droits et les devoirs des fonctionnaires et sur le syndicalisme au service du travail et des travailleurs, les participants ont promis des innovations dans la façon d’administrer. D’autres séances de formation ont déjà eu lieu dans les provinces de Bubanza, Kayanza et Mwaro. Les résultats sont palpables : il y a moins de conflits de service entre administratifs et enseignants
Cependant, le manque de supports pédagogiques freine les enseignements au post-fondamental. Les classes de la deuxième année post-fondamentale manquent de supports pédagogiques aussi bien pour les enseignants que pour les élèves. Le gouvernement avait distribué les livres pour le 1er trimestre, espérant produire le reste avant la fin de celui-ci mais en vain. En attendant, les enseignants se contentent de faire la révision de la matière du 1er trimestre.
Par ailleurs, des enseignants attendent une mise en retraite qui n’arrive pas. Un enseignant bientôt septuagénaire s’étonne de voir qu’il n’est pas sur la liste des retraités cette année. Il a déjà introduit sa lettre de demande et attend qu’il soit mis dans cette catégorie. Entretemps, il ne sait pas à quel endroit attendre. Au niveau du ministère de l’éducation, l’on voudrait qu’il attende étant au service tandis qu’au ministère de la fonction publique, il peut attendre à la maison.
Très regardant, les enseignants trouvent que le gouvernement majore les frais de mission de ses cadres et agents. C’était en 2007 que le gouvernement burundais avait décidé d’octroyer des frais de missions allant de 25 mille par nuitée à ses cadres et à 15 mille à ses agents. Avec cette somme et avec les dévaluations incessantes de la monnaie, les cadres qui se rendent en missions à l’intérieur du pays n’en pouvaient plus. Aujourd’hui, pour ceux qui en ont l’habitude, ils ont appris, sourire aux lèvres que ces frais ont été doublés. Des enseignants débout disent que c’est un non-lieu car, pas de missions chez eux.
Burundi - Sport
Le Burundi abrite prochainement les compétitions des moins de 17 ans
Bujumbura, le 6 janvier 2018 (Net Press) . Lors d’une conférence de presse animée ce vendredi 5 janvier 2018 par le secrétaire général de la Cecafa, Nicolas Musonye, il a indiqué que l’état des stades de football de Muyinga, de Ngozi et de Gitega ainsi que les complexes hôteliers sont favorables pour la passation de la prochaine compétition de football pour les jeunes de moins de 17 ans prévue au mois d’avril 2018.
Nicolas Musonye indique que sa visite dans les provinces de Ngozi, de Gitega et de Muyinga s’inscrivait dans le cadre de l’état des lieux de passation de cette prochaine compétition des équipes de football pour les jeunes de moins de 17 ans au sein de la Cecafa et trouve que les complexes hôteliers de Buye en commune de Mwumba et le terrain de football urukundo, ainsi que celle de Muyinga répondent aux normes internationales pour le séjour des joueurs ressortissants de la communauté est africaine.
Nicolas Musonye souhaite que le stade de football de Gitega soit amélioré au niveau du vestiaire pour abriter ces compétitions d’ici le 30 mars 2018, une condition acceptée par les autorités administratives et les natifs. Nicolas Musonye invite la fédération de football du Burundi à sélectionner des joueurs qui répondent aux normes de la Cecafa (moins de 17 ans) au risque de se voir écartée lors des coupes d’Afriques des Nations pour les moins de 17 ans, prévues en 2019.
Burundi - Sénégal - Media
Sénégal : l’hebdomadaire "Nouvel Horizon" a tiré sa révérence
Dakar, le 6 janvier 2018 (Net Press) . L’hebdomadaire généraliste "Nouvel Horizon" met la clé sous la porte ce vendredi 5 janvier 2018 après une aventure journalistique d’une vingtaine d’années. Une disparition symptomatique d’une presse sénégalaise dont le modèle économique n’est plus viable.
L’annonce de la cessation des parutions de l’hebdomadaire "Nouvel Horizon" a sonné comme un coup de tonnerre dans le ciel déjà sombre de la presse sénégalaise. Et pour cause. Ce magazine, lancé en 1996 à Dakar est parvenu, en une vingtaine d’années, à se tailler une place respectable au sein du paysage médiatique sénégalais. Informé, bien écrit, "Nouvel Horizon" pouvait souvent être autant équilibré qu’impertinent dans ses prises de position.
Alors que l’hebdo du quartier dakarois de la Sicap "Liberté III" ne paraîtra plus, son numéro 1053, qui devait paraître ce vendredi 5 janvier pour signer la fin de l’aventure n’a finalement pas été aperçu en kiosque. « Je ne sais pas ce qui s’est passé au niveau de l’imprimeur. De toute façon, il n’y a plus urgence », lâche Issa Sall, le directeur de publication, au travers d’un sourire philosophique, au bout du fil…
On voyait tous venir cette décision d’arrêter, on n’en connaissait simplement pas l’échéance.
Fondé par un groupe de passionnés de l’écriture et de l’actualité – parmi lesquels Abdoulaye Bamba Diallo, membre fondateur du journal satirique "Le cafard libéré", qui en était le président, et Issa Sall, le directeur des publications –, le journal accordait une place de choix à l’information politique, tout en traitant l’actualité économique, culturelle, sociale et internationale. Ses colonnes accueillaient très souvent intellectuels comme éditorialistes réputés.
Un environnement économique particulièrement difficile
« La réalité économique générale ainsi que la conjoncture médiatique sont aujourd’hui vraiment très différentes de ce que l’on pouvait trouver il y a dix ans », explique Issa Sall. "Nouvel Horizon" fait aujourd’hui les frais d’un environnement économique particulièrement difficile pour l’ensemble de la presse écrite locale.
Une situation notamment liée à la rude concurrence imposée par le numérique et les médias audiovisuels, dans un pays où plus de 50 % de la population est illettrée. Mais de manière plus générale, aucun pan de la presse sénégalaise n’échappe à cette crise structurelle du secteur.
Ouverts à « de nouvelles perspectives »
« De toute façon, on voyait tous venir cette décision d’arrêter, on n’en connaissait simplement pas l’échéance », commente un membre de la rédaction, réduite ces derniers mois à une quinzaine de journalistes, contre trente-cinq en temps normal. Le journal affichait un chiffre d’affaires d’environ 800 millions de FCfa et tirait à un peu moins de 10 000 exemplaires par semaine. Le nouveau Code de la presse sénégalais, adopté le 20 juin 2017 par la représentation nationale, dont certaines innovations économiques sont censées faire émerger de véritables entreprises médiatiques viables, attend toujours son entrée en vigueur. L’aventure "Nouvel Horizon" est-elle bien finie ? Oui, en tout cas, dans son format actuel, selon son directeur de publication Issa Sall, qui ne ferme cependant pas la porte à « de nouvelles perspectives ».
Burundi - Médias
Revue annuelle de la presse, le mois d’avril 2017
1er avril 2017
Les relations entre le Burundi et le Rwanda toujours au point mort. Malgré les appels incessants, y compris ceux des confessions religieuses, pour que les deux pays améliorent leurs relations, l’on apprend que 87 Burundais ont été chassés du pays de Paul Kagame ce vendredi 31 mars 2017 dans l’après-midi. Les personnes chassées sont arrivées à la frontière de Gasenyi, dans la province de Kirundo, vers 16 heures. Le voisin du Nord n’a pas jugé bon de s’expliquer sur cette décision de renvoyer des Burundais, mais l’information a été confirmée par la police du côté de Kirundo. Selon des informations concordantes, ces Burundais auraient été chassées du Rwanda parce qu’ils étaient des irréguliers.
3 avril 2017
Le sommet des chefs d’Etat de la communauté est africaine reporté. Selon des sources d’information concordantes, le sommet des chefs d’Etat de la communauté de l’Afrique de l’Est, qui était initialement prévu pour le 6 avril 2017, a été reporté vers une autre date qui n’a pas encore été précisée. Selon les mêmes informations, ce report est consécutif à la demande du Burundi, un des pays membres, qui avait indiqué ne pas avoir de disponibilité à cette date pour des raisons de commémoration du 23ème anniversaire de l’assassinat d’un ancien président burundais, Cyprien Ntaryamira, tué dans le ciel de Kigali en date du 6 avril 1994. Des informations indépendantes indiquent que le Burundi avait demandé que ce report prenne au moins un mois mais des sources proches de l’Eac indiquent que ce sommet pourrait se tenir vers la fin de ce mois d’avril. Le Burundi confirme sa participation à ce sommet, mais personne ne se prononce encore sur l’éventuelle participation du chef de l’Etat, Pierre Nkurunziza. Mais d’autres informations non encore confirmées font état d’une possible participation du président burundais à ce sommet, raison pour laquelle la sous-région aurait accepté la requête de Bujumbura pour éviter tout empêchement qui pourrait être encore une fois évoqué d’autant plus que le Burundi s’est déjà absenté dans des sommets pareils.
4 avril 2017
Et si la constitution pouvait changer avant la fin 2017 ? Le parti Upd-Zigamibanga, aile d’Abdul Kassim, estime que le temps presse pour les élections de 2020 et souhaite que la constitution change avant la fin de l’année 2017 car cette dernière est un instrument important dans la préparation desdites élections. Cette formation politique a rendu publique un déclaration selon laquelle le gouvernement du Burundi devrait mettre en place une équipe qui se pencherait sur les éventuelles modifications de la constitution et demande par la même occasion aux Burundais de voter pour la nouvelle constitution par référendum. Parmi les modifications, l’Upd propose la suppression de la limitation des mandats du président de la République car pour lui, tant que le candidat est présenté par sa formation politique, il n’y a pas d’inconvénient à ce que le parti présente une seule personne, quel que soit le nombre de mandats présidentiels. Il demande enfin au facilitateur Mkapa de clôturer rapidement le dialogue d’Arusha pour qu’il n’y ait pas de prétexte afin d’ajourner les élections de 2020. Les proches de feu Zedi Feruzi et de Chauvineau Mugwengezo estiment que la sortie médiatique d’Abdul Kassim est déplorable d’autant plus qu’elle respire les aspirations du Cndd-Fdd, une position jugée inacceptable par des vrais leaders des partis politiques de l’opposition à l’instar d’Agathon Rwasa pour le Fnl, de Charles Nditije pour l’Uprona et de Chauvineau Mugwengezo pour l’Upd-Zigamibanga. Ils opposent ces formations politiques par rapport au Fnl de Jacques Bigirimana, de l’Uprona d’Abel Gashatsi et de l’Upd Zigamibanga de Abdul Kassim qui sont tout simplement des partis satellites du Cndd-Fdd.
5 avril 2017
Des accidents mortels liés à la négligence des chauffeurs. Une personne a trouvé la mort ce matin dans un accident de roulage où un véhicule de type Hiace, qui était au niveau de Mubimbi sur la route nationale n° 1, a vu son frein cesser de fonctionner subitement, ce qui a renversé le véhicule faisant un mort et 11 blessés, ces derniers ont été évacués à l’hôpital de Médecins sans frontières.
Un produit à vendre frauduleusement sans propriétaire ! Ce matin, vers 6 heures, un véhicule de transport a quitté le marché dit Chez Sion en direction de la Tanzanie et avait à son bord un minerai dit coltan d’une quantité de 500 kg. Selon des sources sur place, le véhicule a été intercepté par la police à Muberure, dans la commune de Mubimbi, sur la route nationale n° 1. Parmi les passagers qui étaient à bord de ce véhicule, personne n’a déclaré être propriétaire de ce minerai et le véhicule a dû rebrousser chemin et a été acheminé dans les enceintes du ministère des finances.
6 avril 2017
Quand une violation de procédure est entendue au service secret ! Accusé de collaborer avec les radios en exil au pays de Paul Kagame et de violation de procédure, le dérapage de la rédaction par rapport a sa ligne éditoriale en diffusant des informations de nature à soulever la population, le rédacteur en chef de la radio Isanganiro, Joseph Nsabirabandi, a été entendu ce mercredi le 5 avril 2017 à peu près pendant une heure de temps dans le service secret burundais. Une large opinion indignée par ce comportement considère que les fautes de dérapages par rapport à la ligne éditoriale, des violations de procédure ne sont pas entendues par le service secret burundais, mais plutôt au conseil national de la communication, organe régulateur des medias.
7 avril 2017
Quand le Frodebu réclame une enquête sur l’assassinat du Président Ntaryamira. Le secrétaire général du parti Frodebu, Pierre Claver Nahimana, au cours de la commémoration du 23ème anniversaire de l’assassinant du président Ntaryamira survenu dans le ciel de Kigali, a demandé avec insistance au gouvernement burundais de procéder à des enquêtes sérieuses pour connaitre les circonstances de son assassinat. Une large opinion considère que feu Ntaryamira a été trahi par les siens, en l’occurrence son successeur, le président Sylvestre Ntibantunganya, qui avait des prérogatives d’enquêter sur l’assassinat de son compagnon de lutte, toujours en larme de crocodile sur la tombe de son ami, il s’est contenté d’initier des cérémonies grandioses en mémoire de son prédécesseur. De plus, sous le président Buyoya, sous Domitien Ndayizeye et le pouvoir en place, personne n’a vu l’intérêt d’enquêter sur ce cas car depuis les années 1998, les négociations avec les belligérances, les accords d’Arusha signés en 2000, la mise en place d’une armée et une police multicolore intéressaient les pouvoirs qui se sont succédé et les différentes formations politiques proches du parti Cndd-Fdd en 2005. Cette affaire a basculé dans les oubliettes, le pouvoir étant intéressé à des meetings de tout le temps et la mauvaise relation diplomatique avec le voisin du nord reste un alibi pour ne pas amorcer l’enquête.
8 avril 2017
Une femme se fait tuer à Mwaro. Un corps sans vie d’une femme a été découvert le matin de ce vendredi le 7 avril 2017 dans les environs de la rivière Kaniga, à la frontière des communes de Ndava et de Rutegama. Selon l’administrateur de la commune Ndava, Aloys Ndenzako, le corps est celui de l’épouse de Jérémie Bukuru qui l’aurait poignardée avant de prendre le large.
Les habitants de Gasenyi sommés de quitter par force l’entourage du palais en construction. Les habitants des alentours du palais présidentiel en construction, dans la zone Gasenyi en commune de Mutimbuzi dans Bujumbura rural, ont été réveillés hier par une armada des forces de police qui les intimait de quitter les lieux sous peine de procéder à une chasse forcée. Un déguerpi sous couvert d’anonymat indique qu’il n’a pas où aller d’autant qu’on menace de détruire son immeuble en étage dont la construction lui a coûté plus de 250 millions. Le délai donné à des dizaines de familles de la zone Gasenyi en commune Mutimbuzi où se construit le palais présidentiel pour déménager a expiré ce lundi. Les habitants concernés par la mesure, dans cette localité se sont levés dans la panique suite à une grande présence des forces de l’ordre près de leurs maisons.
10 avril 2017
Une attaque d’un bus, une personne tuée. Une personne a été tuée ce dimanche 9 avril 2017 vers 20h 30 lors d’une attaque armée contre un bus de transport en commun sur la route Bujumbura - Gatumba, près du pont de la rivière Rusizi séparant les quartiers de Kajaga et de Gatumba. Des sources sur place indiquent que plusieurs autres ont été blessées et ont été évacuées dans divers hôpitaux.
Le facilitateur Mkapa demande une immunité aux présumés putschistes de 2015. A travers une correspondance adressée au président de la République en date du 27 février 2017, le facilitateur dans le conflit burundais, William Benjamin Mkapa, a demandé au président Pierre Nkurunziza d’accorder une immunité aux présumés putschistes du 13 mai 2015 et de leur permettre de participer aux pourparlers d’Arusha, en qualité de protagonistes dans le conflit burundais. Une réponse négative a été délivrée par le président de l’assemblée nationale, Pascal Nyabenda, qui, lors des travaux communautaires de ce samedi 8 avril 2017 dans sa Bubanza natale, indiquait noir sur blanc que le gouvernement du Burundi n’accordera pas une telle immunité pour des gens poursuivis par la justice burundaise.