Rumonge, le 11 janvier 2018 (Net Press) . Une femme a trouvé la mort dans un accident de roulage survenu dans l’après-midi de ce 10 janvier dans la zone de Kigwena, commune et province de Rumonge. En plus de cette disparition de cette personne, l’on déplore également cinq vaches tuées dans ce même accident. Selon des témoignages des personnes qui étaient sur le lieu d’accident, l’accident a été causé par une vive allure de ce véhicule.
Un corps en décomposition d’une certain Evariste Nyandwi a été découvert ce mercredi 10 janvier 2018 dans la forêt de la Kibira, située en commune de Musigati. Des sources policières et administratives indiquent que la victime a été tuée après avoir été rançonnée une somme d’argent non encore connue. Selon les mêmes sources, ce natif de Kayanza avait dernièrement déménagé vers Bubanza.
Sur un plan administratif et sécuritaire, des sources du centre-ville de Muyinga indiquent que certains bistrots de cette province sont indexés par le chef du service des renseignements ainsi que quelques éléments de la police, en l’occurrence le Bistrot dit « Kagimbi », accusé de servir « l’ethnie tutsi " qui tient des réunions illégales.
Selon nos sources, d’autres bistrots visés par ce service et quelques éléments de la police de Muyinga et dit « Alberic » au quartier Mukoni est celui que fréquentent souvent les militaires de la 4eme région militaire. Les mêmes sources affirment que le chef de renseignement de Muyinga ainsi quelques policiers indexent ces bistrots de servir des réunions en vue de déstabiliser les institutions et de voter non au prochain referendum de la constitution. Il intime l’ordre aux propriétaires de ces bistrots de fermer très tôt au risque d’être tirés dessus.
Burundi - Justice
Un enseignant d’une école de Nyarusange arrêté
Gitega, le 11 janvier 2018 (Net Press) . Un enseignant d’une école secondaire de Nkondo, dans la zone Nyarusange de la province de Gitega, a été mis aux arrêts hier 10 janvier dans l’après-midi. Donatien Nibitanga a été arrêté sur ordre du parquet de la République à Gitega, dans la suite de l’affaire dite "Jacques Bukobero", tué au mois de mars 2017.
Arrêté alors qu’il dispensait ses cours, il est accusé d’être derrière l’assassinat du père du commerçant de Gitega et membre influent du parti au pouvoir, Vénérand Ntikazohera. Le représentant provincial du Fnl aile d’Agathon Rwasa en province de Gitega confirme cette information avant d’indiquer que Donatien Nibitanga est incarcéré au cachot du commissariat de police de Gitega.
La famille de cet enseignant se dit inquiète de cette arrestation car ceux qui sont emprisonnés sur ce dossier avaient été déjà entendus et que le verdict était attendu dans un proche avenir avec un grand espoir des détenus dans ce dossier d’être libérés. Jacques Bukobero avait été victime d’une explosion de grenade chez lui sur la colline Gasenyi le 22 mars 2017.
Sur un autre chapitre relatif à la justice, les membres de la ligue des jeunes du parti aux affaires (Imbonerakure) de la colline Karonge, commune et province de Makamba (sud du pays), se sont opposés à l’exécution d’un jugement du tribunal de résidence de Makamba, dans un procès opposant un résident et un rapatrié.
Selon des sources sur place, n’eut-été l’intervention musclée du gouverneur de la province de Makamba, Gad Niyukuri, les juges de cette juridiction allaient être tabassés. Ces Imbonerakure ont été brièvement retenus au cachot de la police de Makamba avant d’être relâchés quelques temps après.
Burundi - Economie
L’Olucome critique sur l’utilisation du budget 2018
Bujumbura, le 11 janvier 2018 (Net Press) . A travers un communiqué rendu public ce mercredi le 10 janvier 2018 , le président de l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, Gabriel Rufyiri, critique l’utilisation du budget de l’Etat, exercice 2018.
Gabriel Rufyiri indique que dans le budget de fonctionnement de l’Etat, exercice 2018, Bujumbura privilégie le budget de consommation au détriment du budget d’investissement dans des secteurs utiles à la population qui vit dans l’extrême pauvreté dans les collines du pays. Dans ce communiqué, Gabriel Rufyiri donne des zones d’ombre sur l’utilisation des fonds des contingents burundais en mission de maintien de la paix en Somalie et en République centrafricaine, qu’il estime qu’ils devraient être inclus dans le budget de l’Etat 2018.
Burundi - Droits de l’Homme
La ligue Iteka présente son rapport annuel 2017
Bujumbura, le 11 janvier 2017 (Net Press) . Ce rapport couvre toute l’année 2017 apparaît comme un condensé des rapports trimestriels. Au cours de ce rapport, les grandes tendances observées ont été notamment des cas d’allégations de violations du droit à la vie, des cas de tortures, des cas de violences basées sur le genre, des cas d’enlèvement et/ou de disparitions forcées, des cas d’arrestations et détentions arbitraires, des allégations des violations et des violations des droits économiques, sociaux et culturels, des cas de règlement de compte, cas de justice populaire et autres faits relevés.
Au cours de la période couverte par ce rapport, des allégations de violations et des violations des droits de l’Homme ont été enregistrées. Au moins 456 personnes ont été tuées dont 192 cadavres, 89 portées disparues, 283 torturées, 2338 arrêtées arbitrairement et 77 victimes de violations basées sur le genre. Parmi les victimes de ces violations, les femmes n’ont pas été épargnées. Au moins 8 femmes ont été tuées, 5 portées disparues, 10 torturées et 43 arrêtées. Le phénomène de cadavres continue à se manifester dans plusieurs endroits du pays et aucune enquête n’a été diligentée, ce qui est très inquiétant.
Les auteurs présumés de ces allégations des violations des droits humains sont en grande partie des jeunes Imbonerakure affiliés au parti Cndd-Fdd au pouvoir, des agents du Snr, des policiers, des militaires et des administratifs. Les personnes les plus visées sont les présumés opposants du 3ème mandat du président Pierre Nkurunziza en général et en particulier les membres des partis politiques de l’opposition entre autres Fnl aile d’Agathon Rwasa, Msd, Uprona aile de Charles Nditije, Frodebu ainsi que des activistes de la société civile. Les violations ci-haut citées visent aussi certains membres du parti Cndd-Fdd soupçonnés être contre les vœux de leur parti. Les ex-Fab en retraite ou en fonction ont également été la cible de ces violations.
En outre, une répression lancée par les agents de l’administration et de la police s’observe à l’encontre de toute personne opposée au référendum pour le changement de la constitution de la République. Ce rapport émet des recommandations qui sont dirigées à l’endroit de toute personne susceptible d’influer pour le changement de la situation précaire des droits de l’Homme dans le pays.
Burundi - Médias
Revue annuelle de la presse, le mois de mai 2017 (suite)
11 mai 2017
Une vague d’arrestations dans Nyakabiga. La police a procédé dès l’aube de ce jeudi le 11 mai 2017 à une fouille-perquisition dans la zone de Nyakabiga. Selon nos sources, plus de 30 personnes ont été interpellées et conduites manu militari au cachot de la zone Nyakabiga. Pour le moment, les raisons de l’interpellation restent inconnues. Sur un autre chapitre, les deux cents personnes refoulées au pays de Paul Kagame, dont une vingtaine de ressortissants des provinces de Ngozi, de Muyinga et de Kayanza admis au centre de réconciliation de la commune de Kirundo, vivent dans la précarité, selon les témoins, ils mangent une fois les deux jours et dorment à la belle étoile. La plupart des ressortissants de la province de Kirundo ont été accueillis dans leurs familles respectives.
12 mai 2017
"Le coup d’Etat avorté est une victoire contre l’impérialisme et la dictature", dixit Ndayishimiye. Lors de la commémoration du deuxième anniversaire du coup d’Etat manqué de 2015, le secrétaire général du parti au pouvoir, le général Evariste Ndayishimiye, indique que le coup d’Etat avorté est une victoire contre l’impérialisme et la dictature. Le Général Evariste Ndayishimiye indique que le royaume de Belgique finance les assassinats ciblés, l’état-major des criminels, en l’occurrence le Cnared qui se la coule douce en Belgique. En témoigne que même si ces présumés criminels ne sont pas financés par la Belgique, cette dernière pourrait l’extrader sur le sol burundais et d’ajouter que l’échec du coup d’Etat a été accompagné par l’application de l’article de Cotonou par l’Union européenne S’exprimant sur la récente sortie médiatique au groupe "Jeune Afrique" du général Godefroid Niyombare indiquant que si la crise n’est pas résolue par les dialogues inclusifs, l’opposition va recourir à la voie des armes, Evariste Ndayishimiye s’exclame qu’il avait échoué à renverser le président Nkurunziza par le armes de l’Etat, il ne peut pas le renverser par les paroles. Ndayishimiye salue l’œuvre salutaire des forces de la défense et de sécurité qui ont empêché le renversement du pouvoir.
Sur la question de savoir comment le parti de l’Aigle interprète le comportement de la ligue des jeunes Imbonerakure qui ont entonné des chansons appelant à violer les jeunes filles opposantes pour les engrosser afin qu’elles mettent au monde des Imbonerakure, Ndayishimiye a fait savoir que le sexe n’a jamais été tabou au Burundi et que ce comportement n’a pas perturbé la paix et la tranquillité du pays. Pour lui, il est difficile de déraciner cette culture d’insultes (imikomo) au peuple burundais mais que c’est le parti Cndd-Fdd est venu trouver une solution face à ce manquement, en témoigne que les jeunes Imbonerakure qui ont entonné ces chansons ont été frappés par une sanction disciplinaire. Le secrétaire général du Cndd-Fdd est revenu sur l’amendement de la constitution et estime qu’une équipe technique est à l’œuvre et va tenir compte de la volonté du peuple. Ce haut gradé du parti de l’Aigle salue la facilitation de Benjamin Mkapa dans le processus du dialogue et estime que les négociations qui se tiennent sur le sol tanzanien puissent être rapatriées au Burundi et que les putschistes puissent être extradés et châtiés.
13 mai 2017
Vers la mise en place d’une journée dédiée au 13 mai 2017. Comme il existe un boulevard du 28 novembre rappelant la prise de pouvoir du capitaine Michel Micombero, une foule composée des membres du parti de l’Aigle a embrassé les rues de Bujumbura afin de commémorer le 2eme anniversaire de la tentative du coup d’Etat du 13 mai 2015. Elle plaide au gouvernement burundais la mise en place d’une journée dédiée au 13 mai ainsi qu’un boulevard dédié à cet événement. Les participants ont également demandé au gouvernement du Burundi de restaurer la constitution tout en se référant sur ce qui est venu de la commission nationale du dialogue inter burundais Le représentant du ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, lors de son allocution, a indiqué, à la Place de l’indépendance, que le gouvernement burundais prend note de ces plaidoiries avant d’affirmer qu’une réponse favorable à cette requête va tomber incessamment.
Emboîtant le pas au secrétaire général du parti présidentiel, le général Evariste Ndayishimiye, le représentent du ministre a indiqué que les putschistes devraient être extradés manu militari sur Bujumbura pour qu’ils soient traduits devant la justice burundaise. Il a salué la mise en place d’une commission multi ethnique qui sera chargée d’amender la constitution et a exprimé sa satisfaction du fait que le secrétaire général des Nations unies, Antonio Gutteres, venait de nommer l’ancien président intérimaire burkinabé Michel Kafando. Il a qualifié cette personnalité de « sage" qui va contribuer d’une façon impartiale à la sortie de la crise burundaise. Le représentant du ministère a annoncé que dans le cadre de l’éradication des comportements divisionnistes sur base ethnique et ded décourager le génocide, Bujumbura va mettre en place une commission chargée de préserver l’unité nationale contre le génocide
15 mai 2017
Sur le point de condamnations des proches d’Agathon Rwasa. Au parquet de Ngozi, le ministère public a demandé une condamnation d’une année et demie pour huit personnes fidèles à Agathon Rwasa, premier vice-président de l’assemblée nationale. Ils sont poursuivis pour avoir organisé une réunion à l’insu de l’administration locale. Selon toujours les accusations, cette réunion est celle des Indépendants Amizero y’Abarundi, ce que démentent les concernés qui affirment sans détour qu’ils sont poursuivis pour des raisons politiques, insinuant par là qu’ils subissent des tracasseries judiciaires pour la seule raison qu’ils sont des Fnl. Le cas des Fnl suscite souvent des polémiques dans l’opinion qui ne comprend pas pourquoi Agathon Rwasa ne se retire pas du gouvernement ni du parlement alors que ses sympathisants subissent toutes sortes de traitements inhumains et dégradants. La même opinion qui semble être sévère trouve qu’il reste dans son poste pour ses intérêts personnels car s’il a peur d’être tué après avoir démissionné, l’insécurité est tellement grande que personne ne peut dire qu’il est à l’abri, fut-il le premier vice-président de l’assemblée nationale.
16 mai 2017
La date limite de recherche du permis de conduire biométrique de nouveau ajournée. La date limite d’acquisition du permis de conduire avait été fixée au 3 mai 2017, mais les files des gens qui le cherchaient étaient si impressionnantes que les autorités de tutelle ont été obligées de reculer cette date. Cette dernière vient d’être fixée au 31 août de cette année mais avec des conditions plus ou moins rigoureuses, qui risquent de frapper un nombre non négligeable de conducteurs, à Bujumbura comme à l’intérieur du pays. En effet, dans une ordonnance ministérielle du 15 mai 2017, l’on précise qu’à partir du 1er juillet 2017, seuls les conducteurs qui ont des permis de conduire biométriques pourront conduire des véhicules ou rouler des motos sans difficultés. Pour ceux qui tenteront de tricher, c’est-à-dire conduire avec des vieux permis, des sanctions seront prévues, notamment l’amende, la saisie de véhicule ou le retrait définitif du permis de conduire. Par ailleurs, conclut la mesure, après le 31 août de cette année, celui qui cherchera à changer son permis de conduire paiera des indemnités de retard, qui seront fixées de commun accord entre le ministère de la sécurité publique et celui des finances.
18 mai 2017
L’insécurité augmente d’un cran dans la zone de Musaga. Dans la soirée d’hier, vers 19 heures, une équipe imposante de militaires et de policiers lourdement armés ont été déployés et dépêchés dans le ravin proche de Kamesa dans la zone de Musaga, pour y mener des fouilles - perquisitions. D’après des informations en provenance de cette région, aucune arme n’a été saisie. Selon nos sources, la population de Musaga paniquée par cette intervention particulièrement musclée, demande à l’administration locale que les fouilles-perquisitions de la nuit cessent car des malfaiteurs pourraient s’entremêler et commettre l’irréparable tout comme des populations pourraient régler leurs comptes. Dans la même foulée, non loin de cette localité, dans le quartier de Gikoto, des explosions de grenades ont été entendues, lancées par des individus non encore identifiés, faisant trois morts sur le champ et plusieurs blessés. Les criminels ont profité de l’absence du courant électrique pour commettre ce forfait. Le commissaire municipal de la police, Bonford Ndoreraho, affirme que les victimes de cette attaque sont les membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir(Cndd-Fdd) Imbonerakure, dont un fils du chef de ce quartier, qui se trouvaient à cet endroit et qui venaient de quitter un autre coin dit Otraco.
Serait-il une date qui déchante ?
A l’approche de la fameuse date de la tenue du sommet des chefs d’Etat de la communauté est africaine (le 20 mai 2017), il s’observe une insécurité grandissante sur Bujumbura, mêlée d’une peur bleue suite aux fouilles-perquisitions qui s’opèrent surtout dans les quartiers contestataires du troisième mandat du président Nkurunziza. D’après nos sources, lors de la fouille-perquisition dans le quartier III de la zone Musaga, commune Muha (sud de la capitale), un policier en colère aurait osé dire à une femme : " montrez-nous les armes que vous allez utiliser le 20 mai 2017". Et après le départ de ces policiers, les enfants de ce ménage eux aussi paniqués ont approché leur mère pour savoir « s’il y aurait la guerre ce samedi maman ».
19 mai 2017
Un journaliste de la Voix d’Amérique arrêté à Kirundo. Moise Misago, un journaliste de la Voix d’Amérique, a été arrêté ce jeudi le 18 mai 2017 puis conduit manu militari au service national des renseignements à Kirundo. D’après nos sources, les raisons de son interpellation restent inconnues mais il a été relâché après avoir été interrogé. Pour rappel, ce n’est pas la première fois que les journalistes de cette même station soient inquiétés, l’on peut citer la journaliste Tabitha Mukamusoni qui a dû lâcher du lest pour prendre le large vers le pays de Paul Kagame, Fidélité Ishatse qui a été malmenée par les autorités policières de Rutana ainsi que par les membres de la ligue des jeunes du parti présidentiel Imbonerakure.
Nous apprenons que le journaliste et correspondant de la Voix d’Allemagne au Burundi Deutshe Welle (section française), Antideteste Niragira, a été porté disparu depuis ce mercredi le 17 mai 2017. D’après nos sources, il était parti pour le reportage dans le camp de refugiés à Lusenda en République démocratique du Congo et les informations non encore confirmées avancent qu’il serait emprisonné dans le service des renseignements de ce pays. Ses famille biologique et journalistique craignent qu’il connaisse le même sort que son confrère du groupe de presse Iwacu, Jean Bigirimana, porté disparu depuis le 22 juillet 2016. Sa femme dit avoir été en contact téléphonique avec lui pour la dernière fois avant-hier alors qu’il était à la frontière congolo-burundaise, à Gatumba où il était en train de remplir les formalités douanières.
20 mai 2017
Peu d’intérêt pour les pays membres, peu d’intérêt pour la crise burundaise. C’était prévisible, une large opinion avait indiqué qu’elle n’attend rien du sommet des chefs d’Etat de l’Afrique de l’Est. A son départ pour la Tanzanie, le premier vice-président de la République, Gaston Sindimwo, qui représente le Burundi, avait fait savoir par voie de presse que la question du Burundi n’est pas à l’ordre du jour des points à étudier. Les milieux crédules pensaient qu’il n’était pas possible que le sommet ne se penche pas sur la question du Burundi alors que cela avait été demandé avec insistance par le facilitateur Benjamin William Mkapa. Nous avons appris que non seulement les chefs d’Etat ne s’y sont pas présentés, - deux seulement sur six ont fait le déplacement de la Tanzanie -, mais également les points à étudier concernaient le remplacement du président en exercice sortant de l’Eac, les échanges commerciaux entre l’Eac et l’Union européenne ainsi que l’accueil officiel du Soudan du Sud dans l’East african community. Les présidents rwandais, kenyan, sud soudanais et burundais n’ont pas fait le déplacement pour des raisons qu’ils n’ont pas fait savoir les raisons de cette absence. Seuls les présidents Museveni de l’Ouganda et l’hôte, John Pombe Magafuli de la Tanzanie, ont pris part à ces travaux. La question est de savoir si les conclusions de Dar-es-Salaam, au cas où il y en ait, vont engager toute la région.
Peut-on conclure que l’ancien président Benjamin William Mkapa était au courant de ce fiasco de Dar-es-Salaam ? D’autant plus qu’il n’a pas hésité à programmer d’autres rencontres, notamment celles des 24 et 25 mai à Entebbe avec les membres de la société civile en exil. En effet, une certaine opinion s’attendait à ce que les orientations de ce sommet seront suivies à la lettre par le facilitateur, ce qui risque de décevoir les naïfs. Et avec un tel rythme, l’on sent que le rendez-vous de juin tel que souhaité par le même facilitateur Mkapa n’est plus qu’un lointain souvenir.