Bujumbura, le 20 janvier 2018 (Net Press) . Selon le porte-parole de la police burundaise, Pierre Nkurikiye, une pluie torrentielle qui s’est abattue hier sur la commune Mutimbuzi de la province de Bujumbura rural a occasionné seize maisons détruites. Pierre Nkurikiye affirme que la police burundaise a enregistré 7 maisons détruites dans les localités de Kinyinya 1 et Kinyinya 2 et deux maisons détruites dans Kinyinya trois maisons détruites et un poteau de la Régideso tombé dans la circonscription de Kajaga. Pierre Nkurikiye dit qu’en zone Buterere, en commune urbaine de Ntahangwa, cinq maisons ont été détruites.
Burundi - Education - Sécurité
Des élèves obligés de fuir l’avancée de la rivière Ntahangwa
Bujumbura, le 20 janvier 2018 (Net Press) . Ce sont les écoliers de l’école primaire du jardin public située à Nyakabiga, tout près du lycée Sos, sur la route baptisée "de la mort", au bord de la rivière Ntahangwa. Suite à l’action dévastatrice de cette rivière, certains bâtiments de cette école sont au bord de la destruction.
Les responsables de l’école, devant cette menace imminente, ont préféré faire fuir leurs enfants vers les locaux du lycée Scheppers situés dans la même zone de Nyakabiga, à la 6ème avenue du quartier Nyakabiga II. Les parents des écoliers risquent gros de toucher dans leur porte-monnaie pour financer la réparation de l’école.
Sur un autre chapitre, des sources d’information de Muyinga indiquent depuis que le ministère de l’enseignement a autorisé le recrutement des enseignants selon les besoins dans chaque province, au début du 2ème trimestre, le parti au pouvoir gère les recrutements dans cette province. Selon nos sources, chaque personne qui veut être recrutée doit l’informer à la permanence du parti au pouvoir après avoir déposé son dossier à la direction communale de l’enseignement. "On doit informer le secrétaire communal du parti ! C’est lui qui a le dernier mot !", apprend-t-on d’un jeune récemment recruté. "Des places sont disponibles mais on ne veut pas nous recruter !", signale un jeune diplômé en chômage depuis trois ans. Il estime être victime de ne pas appartenir au parti aux affaires. "Des jeunes sont écartés des emplois dans le secteur de la santé pour le même mobile", ajoute un jeune qualifié en soins infirmiers. Un ancien dignitaire sous couvert d’anonymat, indique que c’est la confusion entre postes techniques et postes politiques. Des jeunes chômeurs se font ainsi recruter au sein du parti présidentiel dans l’espoir d’échapper à cette discrimination. Mais le temps d’observation est aussi long, regrette un nouveau militant.
Burundi - Education
Le journal "La voix de l’Enseignant" s’exprime de nouveau
Bujumbura, le 20 janvier 2018 (Net Press) . Ce journal craint que certains enseignants n’auront plus leurs salaires. En effet, une liste de 15 enseignants vient d’être adressée au ministre de la fonction publique pour suspendre leurs traitements. Ils sont accusés de refuser les nouvelles réaffectations. Pourtant, certains parmi ceux-là ont été redéployés injustement pour le simple fait qu’ils étaient des représentants syndicaux qui ne font que réclamer, donc qui dérangent. Heureusement, poursuit le journal, la ministre de l’éducation vient de recevoir les représentants syndicaux nationaux pour statuer sur le cas et surtout, elle a eu la même compréhension avec ses hôtes.
Sur un autre angle, la formation à distance en cours est contrecarrée par des missions de service. Les groupes de bénéficiaires d’une formation à distance en cours sous l’initiative de la coopération française n’observe pas la régularité requise par une formation à distance. Ils justifient leur irrégularité par les missions de service qui leurs ont confiées. Explication que les formateurs trouvent non fondées.
Par ailleurs, les résultats des élèves du post-fondamental ont été en général moins bons. Aux deux premières semaines du mois de janvier, des conseils pédagogiques ont été organisés dans certaines écoles de la mairie de Bujumbura en vue d’évaluer les résultats du premier trimestre. Au Lycée Scheppers de Nyakabiga, les enseignants touchent du doigt la réforme.
Concernant les frais de fonctionnement, certains directeurs des écoles les jugent insuffisants. En effet, ceux-ci sont devenus insuffisants aussi bien au primaire qu’au secondaire compte tenu des élèves qui payent le minerval. Les écoles éprouvent des difficultés à se procurer du matériel comme les craies, les papiers, à payer les factures d’eau et électricité, etc. Le gouvernement donne 500 francs burundais par élève et par an pour l’école fondamentale. Les responsables scolaires souhaitent que la somme soit revue à la hausse.
La question des élections de 2020 ne cesse de revenir dans les soucis des enseignants. Un groupe de députés dénonce l’inconstitutionnalité de la contribution aux élections. Le groupe parlementaire « Amizero y’Abarundi » dénonce le caractère irrégulier des contributions aux élections. La contribution est trop forte pour eux. Il fallait un dialogue pour fixer un montant raisonnable. Les élections concernent également les enseignants. Les enseignants n’ont pas d’intendance, ils n’ont pas de quota carburant, ils n’ont pas de frais de mission, comme les autres fonctionnaires. Cette ordonnance est contre la loi comme démontré par ces parlementaires. Le ministre de la fonction publique vient de clarifier, par une note de service n°540/124/CAB/2018 du 18 janvier 2018, les modalités de contributions des fonctionnaires aux élections de 2020 d’après l’ordonnance conjointe n°530/540/1772 du 11 décembre 2017 des ministres de l’intérieur et de celui des finances. C’est à partir du salaire de base que les cotisations seront déduites.
Burundi - Rwanda - Confessions Religieuses
L’église catholique à l’encadrement des refugiés de Mahama
Bugesera, le 20 janvier 2018 (Net Press) . L’église catholique rwandaise a organisé un tournoi de sport pour sensibiliser les jeunes contre la consommation des stupéfiants et la lutte contre la pandémie du Vih Sida baptisé "tournoi de la paix". Ces prélats de l’église catholique rwandaise affirment qu’ils ont voulu donner le message aux jeunes adolescents du camps de Mahama, souvent victimes de consommation de l’alcool et d’abus sexuel qui hypothèquent leur avenir.
Les parents qui étaient présents affirment avoir apprécié les conseils prodigués par le clergé rwandais. "Nous sommes ravis du message de l’Eglise Catholique. Elle nous a aidé à donner des conseils forts à nos enfants. Le message était vraiment bien préparé à une catégorie bien ciblée. Tous les concernés étaient là, ceux du secondaire et du primaire", confie une maman du camp de Mahama. Le responsable des réfugiés quant à lui a appelé les enfants à regagner massivement l’école ce lundi pour préparer leur avenir. À la fin des matchs, différents prix ont été décernés aux équipes qui se sont démarquées.
Burundi - Culture
Umudiho music academy décerne les certificats a ses lauréat
Bujumbura, le 20 janvier 2018 (Net Press) . L’école de musique (Umudiho music academy) a remis ce 20 janvier 2018 les certificats aux 27 lauréats qui viennent de terminer la phase preliminaire de la musique. Le directeur de cette école, le chanteur Appolinaire Habonimana, dit qu’une large opinion considère que la musique est jouée par des voyous qui consomment des stupéfiants, raison pour laquelle la société rejette ce métier. Il ajoute qu’en dehors de l’apprentissage de la musique, Umudiho music academy enseigneàa ses étudiants les valeurs de l’homme.
Appolinaire Habonimana conseille aux autres artistes de n’est pas faire de la musique pour générer des revenus mais d’inculquer dans la société les bonnes valeurs avant de lancer un appel vibrant au gouvernement burundais de promouvoir la musique par la protection des droits d’auteurs, un secteur-clé au développement de l’artiste et du pays.
Burundi - Rwanda - Economie
Automobile : Volkswagen investit 20 millions de dollars au Rwanda
Kigali, le 20 janvier 2018 (Net Press) . Le constructeur automobile allemand Volkswagen investit 20 millions de dollars pour une usine d’assemblage et des services de partage de véhicules. Le constructeur automobile allemand a annoncé jeudi 18 janvier la création d’une usine d’assemblage au Rwanda, dont la capacité de production augmentera de façon progressive de plusieurs centaines de véhicules à la mi-2018 à 5 000 véhicules par an.
Les véhicules Volkswagen assemblés au Rwanda – les modèles Passat et Polo initialement, puis peut-être à terme le SUV Teramont – seront destinés au marché domestique. Volkswagen prévoit de lancer conjointement plusieurs services de partage de véhicules, avec la start-up rwandaise Awesomity Lab, à la fois dans les domaines de l’autopartage, du covoiturage et de la VTC.
Dans le cadre de cette première phase, 20 millions de dollars (16,3 millions d’euros) seront investis par Volkswagen. Un protocole d’accord a été conclu avec CFAO qui réalisera les opérations de production et de distribution, important y compris d’autres modèles Volkswagen non produits dans le pays.
Rectificatif.
La rédaction voudrait porter à la connaissance de son lectorat que c’est aujourd’hui 20 janvier 2018 que le président américain, Donald Trump, fête son premier anniversaire en tant que locataire de la Maison Blanche. Ce n’est pas le 18 janvier comme semble le mentionner notre publication du 19 janvier. La rédaction présente ses sincères excuses auprès de son aimable clientèle.
Burundi - Médias
Revue annuelle de la presse, le mois d’août 2017
1er Août 2017
"Le Comesa a été induit en erreur", clame la présidence de la République ! Le porte-parole du président de la République Pierre Nkurunziza, Jean Claude Karerwa, clame haut et fort que le secrétariat général du common market of east and south Africa, Comesa, qui a déclaré que le Burundi n’est pas capable d’accueillir le sommet du marché commun de l’Afrique orientale et australe, faute de moyens logistiques, a été induit en erreur par les ennemis du pays. Jean Claude Karerwa estime que le Burundi regorge de beaucoup d’Hôtels équipés des suites présidentielles, capables d’accueillir les chefs d’Etats au sommet. Karerwa affirme que Bujumbura dispose de plus d’une quarantaine de véhicules luxueux capables de transporter les éminents invités. Une large opinion dit que le porte-parole du président dit la vérité et rien que la vérité car le Burundi est le pays le plus pauvre de la planète mais qui regorge des véhicules tellement luxueux que pendant les heures de pointe, en file indienne, sont dans l’embouteillage avant d’affirmer que le Burundi regorge de nombreux hôtels luxueux, en témoigne l’hôtel club du Lac Tanganyika, l’hôtel le Panoramique, l’Hôtel Bel Air qui a été hautement apprécié par le président ougandais Yoweli Kaguta Museveni lors de son séjour sur Bujumbura. La même source conclut que le gel des aides directes de l’Union Européenne serait derrière cette interdiction.
2 août 2017
La partie gouvernementale et le Cnred se seraient quittés sans compromis. Il est pour le moment difficile de savoir les véritables questions abordées par les "négociateurs burundais" de Helsinki en Finlande, car toutes les balises ont été prises pour que rien ne filtre de cette rencontre. Malgré cela, les premières informations commencent à se faire entendre de la part de quelques indiscrets et indiquent qu’il s’agit d’une 3ème rencontre du genre. En effet, les représentants du gouvernement croyaient qu’ils allaient faire une promenade de santé et qu’ils allaient obtenir du Cnared un accord pour que ces politiciens rentrent au Burundi. Cela devrait permettre au régime de Bujumbura de montrer à la face du monde qu’il y a une avancée significative dans la résolution interne du conflit burundais. De cette manière, il y aurait également moyen pour Bujumbura de convaincre facilement la communauté internationale, l’Onu, l’Union européenne, l’Union africaine, la communauté est-africaine, etc ; pour qu’elle lève les sanctions qu’elle a prise contre le régime actuel. Mais cela n’a pas été facile car la délégation du Cnared, à travers l’Uprona et le Msd, auraient manifesté plusieurs inquiétudes et posé plusieurs conditions avant leur retour. Il s’agissait notamment du démantèlement de la milice Imbonerakure, de la création du tribunal spécial pour le Burundi, de la traduction en justice de certains dignitaires burundais, du partage des postes au sein du sénat, de l’assemblée nationale et du gouvernement, de la restructuration du corps de défense et de sécurité, etc, ce que les représentants du gouvernement auraient catégoriquement refusé. Les deux parties auraient dont décidé de surseoir à leur rencontre et aucun autre calendrier n’a été fixé.
3 août 2017
Un feu se déclare dans la réserve naturelle de la Rukoko. Selon des informations en provenance de la réserve naturelle de la Rukoko, un feu s’y est déclaré depuis hier et s’est étendu jusque dans le cimetière de Mpanda, toujours dans la commune de Gihanga de la province de Bubanza, à l’Ouest du pays. Cette réserve de la Rukoko, qui fait frontière avec la République démocratique du Congo, est très convoitée pour diverses raisons, bonnes ou mauvaises, raison pour laquelle les militaires la surveillent de très près car mêmes des rebelles peuvent attaquer des positions militaires ou policières et s’y retranchent. C’est pourquoi jusqu’à présent, l’on ne sait pas dire si l’incendie est d’origine criminelle ou accidentelle.
Toujours dans le cadre de la sécurité, il y a un anniversaire de deux ans après l’attaque à l’arme automatique du président de l’Aprodh, Pierre-Claver Mbonimpa. A cette occasion, il a sorti lui-même un communiqué que la rédaction livre entièrement à son lectorat.
"En mémoire des victimes du 3ème mandat de Pierre Nkurunziza
"Deux ans viennent de s’écouler, après que j’ai échappé de justesse à mon assassinat. C’était le 03 Août 2015 à 18h du soir, lorsqu’un bourreau du gouvernement de Pierre Nkurunziza a tiré quatre balles sur moi, mais Dieu aidant, une seule m’a touché. C’est pourquoi j’appelle encore une fois toute personne soucieuse du respect des droits de la personne humaine, toute personne éprise du respect de la légalité et de l’établissement d’un Etat de droit au Burundi d’allumer une bougie, ce jeudi 03 Août à partir de 18 h, en mémoire des personnes tuées, torturées, des femmes violées par ceux qui étaient censés les protéger, des prisonniers, des réfugiés, des rescapés, des disparus, de ceux qui vivent dans la peur au Burundi et qui ne savent pas à quel saint se vouer, ainsi que ceux qui croupissent dans la pauvreté sans nom à cause du troisième mandat de Pierre Nkurunziza. "Après l’orage, le beau temps."
4 août 2017
La coopération technique belge appuie la formation pédagogique de plus de 10.000 enseignants. Pour la deuxième année consécutive, de nouvelles orientations pédagogiques et didactiques, telle la pédagogie de l’intégration qui vise à placer l’élève au centre des apprentissages, se mettent en place dans les écoles du cycles post-fondamental. A travers un communiqué de presse, la coopération technique belge informe sur ses objectifs à atteindre en appuyant ce programme, sur l’effectif des enseignants à former, sur le coût de telles formations tout en informant que cette activité est réalisée dans le cadre du soutien de la coopération belge à la population burundaise dans le secteur de l’éducation.
5 août 2017
La Chine de plus en plus dans l’œil du cyclone. Depuis plus deux ans que le Burundi est plongé dans une crise multisectorielle due au 3ème mandat controversé de Pierre Nkurunziza, la Chine n’a cessé de soutenir le régime en place, aussi bien dans le pays que dans des fora internationaux, si bien que les réunions de l’Onu par exemple sur le Burundi n’aboutissent jamais à rien suite à l’opposition de l’Empire du Milieu. C’est ce qui a poussé certains milieux de l’opposition de s’attaquer aux forces qui soutiennent le régime de Bujumbura, à commencer par la Chine. Ainsi, le Cnared attire l’attention des pays, organisations et institutions financières internationales qui concluent des engagements avec Bujumbura. Pour lui, ces derniers sont nuls et de nul effet. En outre, ces financements sont à l’origine des crimes de toutes natures commises par le pouvoir en place. Ces messages sont adressés particulièrement à la banque nationale chinoise qui aurait accordé un crédit de plusieurs milliards de dollars au pouvoir de Pierre Nkurunziza, un crédit remboursable sur 20 ans. L’on se rappelle qu’il y a peu, le vice-président de la République populaire de Chine, Li Yuanchao, arrivait dans notre pays en date du 10 mai 2017 pour une visite de 3 jours dans notre pays. Il avait affirmé son soutien sans faille au Burundi et ce, sans contrepartie, ce qui avait indigné les milieux de l’opposition, voire de l’Occident. Mais ceux qui connaissent bien le peuple chinois, il ne fait rien pour rien, il a certainement des intérêts qu’il défend et que la population burundaise ne voit pas dans l’immédiat. Ce pourrait être l’exploitation du sous sol burundais ou autres constructions des routes et infrastructures comme on en voit tous les jours.
7 août 2017
Bujumbura rejette le rapport du conseil de sécurité. Le secrétaire général du gouvernement, Philippe Nzobonariba, à travers un communiqué rendu public ce samedi dernier, 5 août 2017, rapporte que le gouvernement burundais s’en prend du rapport du conseil de sécurité tenu en date du 2 août 2017. Philippe Nzobonariba regrette que le conseil de sécurité des Nations Unies continue de croire aux rapports biaisés et savamment manipulés par les ennemis du pays, faisant état des actes de tortures, de disparitions forcées et d’exécutions extrajudiciaires. Comme le conseil de sécurité l’exige, Nzobonariba rejette en bloc l’idée de collaborer avec la commission d’enquête sur le Burundi créée par la résolution A/Hcr/33/24 du conseil des droits de l’homme. Nzobonariba dit que le gouvernement a rejeté ce rapport parce que son contenu était mensonger et politiquement manipulé par les ennemis du pays et que la mise en place de cette commission n’a pas été convenue avec Bujumbura. Concernant la non-application par le gouvernement de la Résolution 2303 du conseil de sécurité (déploiement de 228 policiers au Burundi), le gouvernement burundais dit que la Résolution a été prise en violation des règles élémentaires régissant cette famille universelle et surtout de la souveraineté de son territoire.
8 août 2017
Karusi, et si l’état-civil pourrait avoir exagéré ! Il s’agit d’une histoire à en rire ou à en pleurer selon les sensibilités de chacun. En effet, un homme et sa fiancée se sont présentés vendredi 4 août 2017 à la commune de Buhiga pour célébrer leur mariage. Pour jurer leur amour et fidélité, ils devaient tenir le drapeau national dans la main. Les fiancés, qui sont également des fidèles de l’église des Témoins de Jéhovah, ont refusé de s’exécuter, arguant que dans leur religion, il est strictement interdit de toucher au drapeau du pays. Non seulement ils n’ont pas célébré leur mariage, mais ils ont été directement conduits dans les cachots de la commune. Ils viennent de passer plus de trois jours dans les cachots et selon des informations recueillies sur place, ils risquent une peine de deux mois à cinq ans et une amende conformément au code pénal burundais. Selon une certaine opinion, l’état-civil a exagéré car il aurait tout simplement arrêté de célébrer le mariage et non aller jusqu’à emprisonner des fiancés.
9 août 2017
La situation du Burundi préoccupe les Pays –Bas. En visite au Burundi du 5 au 9 août 2017, l’envoyée spéciale des Pays–Bas dans la région des grands lacs, Kadja Lasseur, s’inquiète de la situation socio-politico – humanitaire qui prévaut au Burundi depuis l’éclatement de la crise multisectorielle de 2015. Kadja Lasseur affirme que l’objectif de sa visite au Burundi était de se rendre compte de la situation sur terrain au Burundi et dit que malgré une légère amélioration de la situation sécuritaire, cette dernière reste fragile. Elle appelle à l’amélioration des conditions sécuritaires. Kadja Lasseur affirme qu’au cours de sa visite à l’intérieur du pays dans les provinces de Rumonge et de Makamba, elle a déploré avec horreur la précarité que vit la population due aux catastrophes naturelles et les effets de la crise que traverse le Burundi depuis deux ans. La même source indique que le royaume de Pays Bas reste au chevet du Burundi en appuyant les domaines agricoles, la santé de la reproduction, l’institution de l’Ombudsman de la République du Burundi, la paix et justice à hauteur de 4o millions d’euros. Pour sortir de l’impasse que traverse le Burundi, Kadja Lasseur lance un appel vibrant au gouvernement burundais de pouvoir faciliter la reprise des pourparlers et améliorer la situation sécuritaire dans le pays.
10 août 2017
La fille de feu lieutenant général Adolphe Nshimirimana dans l’humanitaire. Inès Nshimirimana, la fille de feu Adolphe Nshimirimana, ancien patron du service national des renseignements assassiné le 2 août 2015 dans sa Kamenge natale, a procédé ce mercredi à la remise du matériel scolaire à plus ou moins 200 jeunes des zones Kamenge et Musaga, enfants des démobilisés. Selon des sources d’information concordantes, Inès Nshimirimana indique qu’une telle action est un legs de feu son père qui a connu lui aussi une vie difficile dans sa jeunesse. Elle dit également qu’elle s’intéresse beaucoup à la jeunesse, surtout celle qui fréquente l’école. Coïncidence ou pas, les zones de Kamenge et Musaga apparaissent comme des antipodes du fait que la première est supposée être un soutien sans condition du gouvernement Nkurunziza alors que la seconde était une opposition farouche à sa réélection pour un troisième mandat controversé. Malgré cela, l’opinion a accueilli ce geste avec satisfaction car elle trouve que les jeunes d’aujourd’hui ont tendance à transcender les barrières psychologiques, ethniques, religieuses, de genre ou régionales, qui ont toujours habité leurs parents jusque très récemment. Elle encourage donc une telle initiative et demande qu’Inès Nshimirimana soit soutenue pour qu’elle aille toujours de l’avant.