Bujumbura, le 23 janvier 2018 (Net Press) . Une personne a été tuée et une autre blessée lors d’un accident de roulage ce lundi 22 janvier 2018 dans les environs du bar - restaurant "La Détente", dans la jonction avenue du large et du Japon. Le porte-parole de la police burundaise, Pierre Nkurikiye, indique que les victimes venaient de voler un téléphone portable avant de tenter de fuir.
Dans la même rubrique, Johovat Tuyishemeze, âgé de 3 ans, est mort et Thierry Shemezimana, Bosco Girukwishaka, tous agés de 15 ans, ont été blessés suite à l’explosion d’une grenade ce lundi 22 janvier 2018 sur la colline Samwe, commune Rugombo, en province de Cibitoke.
D’après une source policière, les trois enfants jouaient avec deux grenades qu’ils venaient de trouver dans un champ avant leur explosion. Les deux blessés ont vite été transférés à Bujumbura.
La police a mené une fouille dans le quartier vétérinaire de la zone urbaine de Gitega ce mardi. Des habitants dénoncent une fouille ciblée. Ils indiquent que la police a particulièrement visé le domicile d’un certain Gaspard Nyagatwa. Ce dernier s’est dernièrement exilé. Il serait menacé pour avoir assisté les putschistes locataires de la prison centrale de Gitega.
Aucune arme n’a été saisie sur place. Le chef de zone urbaine de Gitega, Hussein Butoyi, confirme deux arrestations de jeunes irréguliers avant de les relâcher un moment après. « Ils n’étaient pas enregistrés dans les cahiers de ménages », a précisé l’administratif. La fouille intervient après une explosion de grenade qui a retenti la nuit dernière entre les quartiers de Nyabugogo et Nyamugari mais sans faire de dégâts.
Sur un autre chapitre , les refugiés burundais de Mahama au pays de Paul Kagame fuient massivement vers les camps des réfugiés de Nakivale en Ouganda et de Kakuma au Kenya à la quête du lendemain meilleur car selon nos sources, la ration alimentaire est insuffisante.
Burundi - Sécurité
Burundi : parmi les 10 pays des labeurs et des malheurs non chantés, estime le rapport de l’Ong Care International
Bujumbura, le 23 janvier 2018 (Net Press) . Dans un rapport rendu public ce lundi le 22 janvier 2018, l’Ong Care internationale indique que le Burundi figure parmi les 10 pays de la planète sous le seuil des labeurs, des pleurs et des malheurs. Cette Ong cite d’autres pays comme la Corée du Nord, le Pérou , le Mali , Erythrée, Tchad, le Niger, Cameroun, Vietnam, etc.
Le rapport précise que la crise que traverse le pays, les mauvaises conditions de vie de la population et des réfugiés éparpillés dans les pays limitrophes seraient à la base de ce rapport. Nos sources indexent aussi la Corée du Nord comme une contrée victime d’une tyrannie monstrueuse et la guerre mondiale en gestation.
De son côté, le directeur général du haut-commissariat pour les réfugiés, Fillippo Grandi, indique que dans ces pays cités, résident la pauvreté, la mauvaise gouvernance et les effets dus au changement climatique.
Burundi - Droits de l’Homme
La ligue Iteka publie son bulletin hebdomadaire n° 94
Bujumbura, le 23 janvier 2018 (Net Press) . Ce bulletin couvre la semaine duc15 au 21 janvier 2018 et évoque des allégations de violations et des violations des droits de l’Homme ont été enregistrées. Au moins 7 personnes ont été tuées dont 4 cadavres retrouvés au moment où 19 autres ont été arrêtées arbitrairement et 1 victime des violences basées sur le genre. Des jeunes Imbonerakure affiliés au parti Cndd-Fdd au pouvoir, des agents du Snr, des policiers, ainsi que des administratifs sont pointés du doigt comme étant les auteurs de la plupart de ces violations des droits humains.
Ce bulletin relève des cas d’assassinat et d’arrestation arbitraires dont sont victimes des présumés opposants du 3ème mandat du président Pierre Nkurunziza. Un cas de violence basée sur le genre a été relevé dans ce bulletin. Le phénomène de règlement de compte continue à se manifester dans le pays.
Des arrestations arbitraires et des actes d’intimidations liées au vote du référendum pour le changement de la constitution ont été relevés dans ce bulletin. Le bulletin s’insurge contre l’impunité des crimes qui est accordée aux proches du parti Cndd-Fdd. Des membres de ce parti impliqués dans différents crimes jouissent de l’impunité avec une complicité affichée des pouvoirs publics.
Burundi - Médias
Revue annuelle de la presse, le mois d’août 2017 (suite et fin)
21 août 2017
Bujumbura de plus en plus isolé dans des organisations internationales. Selon les information de Pretoria, le Burundi vient d’être refusé l’entrée au Sadc (southern african development community) suite au regard du paysage politique qui ne s’améliore pas depuis le printemps d’avril 2015. Selon nos sources, les iles de Comores, viennent d’entrer dans cette organisation. Initialement, selon des informations indépendantes, le Burundi avait l’envie d’intégrer le Sadc et probablement se retirer de l’Eac mais, contre toute attente, c’est la Tanzanie, qui est supposée être le soutien inconditionnel du pouvoir de Bujumbura, qui a défendu becs et ongles contre cette entrée de notre pays au Sadc. Le pays de Julius Nyerere avait défendu le dossier en défaveur du Burundi par le biais de son ministre des relations extérieures.
22 août 2017
Un homme tue sa conjointe pour des raisons de concubinage. Des informations en provenance de Ruyigi, à l’Est du pays, font état d’un homme, Léonidas Barengayabo, qui a tué son épouse Imelda Mbabarempore sur la colline Batye, dans la commune Butaganzwa en province de Ruyigi. Les mêmes sources d’informations indiquent que l’homme âgé de 42 ans a tué sa femme de 38 ans pour des raisons de concubinage. Cet homme entretenait une deuxième femme, une concubine et sentait le besoin de se débarrasser de la première afin de vivre "tranquillement" avec le nouvel "arrivage". C’est ainsi que dans le matin de ce lundi, un conflit entre les époux est né du fait que le monsieur voulait payer une visite aux parentés de la concubine, avec quelques affaires dans un panier. Son épouse a tenté de résister car elle estimait qu’il s’agissait d’un gaspillage de la richesse familiale. Non content de la réaction d’Imelda Mbabarempore, cet homme, fou de colère, lui a donné un coup de pied violent au niveau de l’abdomen. La victime est tombée par terre pour ne plus s’en relever. Cette mort subite a créé un choc dans le voisinage, surtout chez les femmes et les filles qui estimaient qu’elles méritaient mieux et se sont empressées, pilons et gourdins à la main, pour "venger" la défunte. Il a été sérieusement battu et les femmes en "intervention" rapide l’ont laissé pour mort. Les autorités provinciales se sont également empressées sur les lieux et se sont insurgées à la fois contre ce phénomène de concubinage et contre la justice populaire. Les auteurs de cette bastonnade devraient également traduits devant la justice, selon toujours ces autorités et Léonidas Barengayabo a été dépêché à l’hôpital où il reçoit des soins
23 août 2017
La contribution financière pour les élections de 2020 devient une obligation pour tous les Burundais. Le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, demande à tous les responsables administratifs au niveau national de faire comprendre à leurs subalternes et populations de se présenter aux élections de 2020, mais surtout que la contribution financière devient une obligation pour tous les Burundais. C’est ce qui est ressorti d’une réunion que le ministre a tenue avec les gouverneurs de toutes les provinces du pays aux côtés des administrateurs de toutes les communes que compte ce pays. Ces responsables administratifs ont d’abord la mission de faire comprendre aux populations le bien-fondé des élections. Pour lui, les populations doivent comprendre que les élections sont très importantes dans la vie d’un pays, une des principales voies de renforcement de la paix et de la sécurité. Le ministre Barandagiye est convaincu que sans les élections, point de gouvernance et dans ces conditions, c’est le désordre qui s’installe. Les participants à cette réunion ont demandé qu’il y ait une proposition de contribution financière que chaque personne doit donner ainsi que la façon de collecter cet argent, voire que contribuer deviendrait une obligation pour tout le monde, pour un instruit et pour un non-instruit, pour un agriculteur et pour un fonctionnaire de l’Etat. Les responsables administratifs provinciaux et communaux doivent se pencher sur cette question et proposer le niveau de contribution que doit libérer chaque personne une fois les trois mois ou alors une fois l’an. Concernant les fonctionnaires de l’Etat, ce travail sera dévolu aux syndicats qui proposeront le montant à prélever sur le salaire. Ceux qui ont participé à cette réunion ont déclaré qu’ils soutiennent l’initiative de l’Etat de mobiliser toutes les populations afin que ces dernières contribuent financièrement aux élections de 2020.
24 août 2017
Festus Ntanyungu à la tête de la Cntb. Selon un décret présidentiel du 23 août 2017, Festus Ntanyungu a été désigné président de la commission nationale des terres et autres biens, Cntb. Il était retombé dans les oubliettes de la société burundaise n’eût été ce décret qui vient de sortir. Festus Ntanyungu est cette personne qui a un parcours spectaculaire car d’emblée, l’on sait qu’il a suivi une formation militaire en Belgique aux côtés de Pierre Buyoya même s’il n’a jamais exercé. C’est un homme qui a longtemps vécu à l’étranger, qui a participé dans plusieurs commissions, dont celle de la création et du lancement de la commission vérité et réconciliation, Cvr. L’on sait également que c’est un homme qui est nerveux surtout au micro lors des débats et qui, à un moment, commence même à être agressif comme tous les autres militaires en cours d’arguments. Quand il ne parvient pas à s’imposer par force, il se retire comme ce fut une fois quand il a déclaré sur les antennes de la radio Isanganiro qu’il ne se présentera plus au débat où est invité Charles Mukasi. Ce dernier, en rigolant, l’avait traité de tigre en papier.
25 août 2017
La lecture de la situation sécuritaire au Burundi toujours controversée. Selon la radio France internationale, au Burundi, le gouvernement a appelé ces dernières semaines les réfugiés en exil à rentrer au pays, arguant que le pays est désormais pacifié et sûr. Faux, répond l’Initiative internationale sur les droits des réfugiés ou international refugee rights initiative (Irri), une organisation non gouvernementale basée à Kampala en Ouganda. Dans un rapport publié ce jeudi 24 août, l’Ong a recueilli les témoignages de Burundais en exil : elle dénonce les tortures et la répression des opposants et pointe du doigt les Imbonerakure, la section jeunesse du parti au pouvoir. « J’ai fui, parce que j’avais peur de mourir », c’est le nom du rapport écrit par l’Irri qui dénonce les agissements des Imbonerakure. Pour Thijs Van Laer, porte-parole de l’Ong, ces militants se sont transformés en ce qu’il qualifie désormais de « milice politique » : « Cette milice s’est montrée de plus en plus violente vis-à-vis des opposants politiques et aussi des citoyens ordinaires afin de les pousser à rejoindre le parti au pouvoir. » L’Irri s’appuie sur les témoignages d’une trentaine de réfugiés en exil en Ouganda. Selon eux, les Imbonerakure séviraient impunément un peu partout dans le pays : « Dans certaines communes, ils prennent même la place des services de sécurité comme la police et les services de renseignement. Ils commettent eux-mêmes des arrestations, mettent en détention des citoyens, ils font des cas de torture et même des expulsions. ». Pour Willy Nyamitwe, le conseiller en communication du président de la République, ces témoignages sont « montés de toutes pièces par des fugitifs qui ont trempé dans l’insurrection ». Selon l’Onu, plus de 400 000 Burundais ont fui le pays depuis le début de la crise politique.
26 août 2017
L’Olucome en plein désaccord avec le président de la République. Lors de la célébration du deuxième anniversaire du troisième mandat de Pierre Nkurunziza, ce dernier, dans son discours de circonstance, a indiqué que le pays a connu une avancée significative en matière de bonne gouvernance et de développement durable. L’Olucome de son côté conteste catégoriquement cette affirmation car pour lui, les signes de la bonne gouvernance et du développement durable ne sont pas perceptibles dans le pays. Pour cet observatoire, il n’y a pas de transparence dans la gestion des affaires de l’Etat et l’administration n’est pas au service de la population comme il se devrait. Par ailleurs, poursuit l’Olucome, les marchés sont donnés gré à gré suivant des critères de clientélisme. Quant au développement durable, cet observatoire n’y va pas par quatre chemins puisqu’il fait savoir que le Burundi est le pays le plus pauvre de la planète. Quant aux objectifs que le président s’était fixés de renforcer la sécurité et la paix, de mettre en place une bonne gouvernance et un développement durable, l’Olucome trouve que ces objectifs sont difficiles à atteindre d’autant plus que la qualité de l’enseignement a nettement chuté avec une pression démographique incontrôlable. Pour cela, l’Olucome voudrait que les hommes politiques devraient se passer des promesses verbales pour aller tout droit aux actions concrètes.
28 août 2017
Le Cndd-Fdd contre le haut commissariat pour les réfugiés. Le secrétaire général du parti au pouvoir, le Cndd-Fdd, Evariste Ndayishimiye, estime que le haut commissariat pour les réfugiés, Hcr, a été impliqué dans la fuite des populations vers les pays voisins en 2015 et qu’il fait de même pour les empêcher de rentrer. Pour ce patron du Cndd-Fdd, en 2015, cette institution onusienne a construit des tentes sur les différentes frontières du Burundi et demandait aux Burundais d’aller trouver de la nourriture à ces mêmes endroits. Une fois rendues sur place, les mêmes populations avaient l’obligation de déclarer qu’elles ont été chassées par des Imbonerakure du Cndd-Fdd et le Hcr ne leur facilite pas la tâche quand elles veulent rentrer au pays. Selon toujours Evariste Ndayishimiye, le Hcr confirme l’information comme quoi des jeunes sont extraits de ces réfugiés pour qu’ils reçoivent des armes alors que les lois qui régissent les réfugiés sont claires, pas de politique, pas d’armes pour les réfugiés et pas d’empêchement pour celui ou celle qui veut rentrer.
29 août 2017
Un Imbonerakure blesse à la machette 5 policiers et 3 personnes civiles. Un membre de la ligue des jeunes du parti présidentiel (Imbonerakure ) connu sous le nom Révérien Manirakiza, a blessé à la machette ce lundi, 5 policiers et 3 personnes civiles sur la colline Gasanda, commune et province de Ruyigi. Selon nos sources, ce forfait serait dû au fait que ces policiers auraient refusé ses sollicitations d’éteindre le feux de brousse sur la colline Mpungwe. L’administrateur de la commune de Ruyigi, Dieudonné Citegetse, confirme cette information et fait savoir que cet Imbonerakure est incarcéré au cachot du commissariat de la police de Ruyigi, mais parle d’une simple incident. Pour rappel, ces Imbonerakure sont pointés du doigt d’être à l’origine de tous les maux, en témoigne que dans nos éditions d’hier, nous avons mentionné un homme d’affaire connu sous le nom de Bonith Habonimana qui a été la cible d’attaque à la machette par des Imbonerakure sur la colline de Nyempundu, zone Nyamakarabo, commune de Mugina, dans la province de Cibitoke, lui dépouillant une somme 600.000 francs burundais. Dans la même rubrique, vers 21 heures d’hier soir, le chef du service national des renseignements en province de Muyinga, Gérard Ndayisenga, a tiré sur une personne qui déchargeait le camion dans le quartier Shatanya , au centre ville de Gitega. Selon les témoins, Gérard Ndayisenga a intimé l’ordre à la victime de brandir sa carte nationale d’identité, et s’est heurté au refus catégorique. Au moment ou nous mettons sous presse, nous apprenons que ce policier présidentiel, n’est pas encore arrêté. Des sources concordantes indiquent que dans la localité de Rukaramu de la commune de Mutimbuzi, dans Bujumbura rural, a été le théâtre d’affrontements hier soir entre les forces de la défense nationale et un groupe armé non encore identifié qui a fini par prendre le large dans la réserve naturelle de la Rukoko
30 août 2017
Vers la mise en place d’un observatoire national pour la prévention et l’éradication du génocide, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Le sénat burundais a voté à l’unanimité ce mardi 29 août 2017 un projet de loi portant mise en place d’un observatoire national pour la prévention et l’éradication du génocide, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Le projet a été défendu par le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique Pascal Barandagiye. Il avait expliqué que l’objectif de ce projet est de prévenir définitivement des crimes de génocide et des crimes de guerre. Pour le ministre, de par le passé récent, il est des gens qui ont toujours évoqué des crimes de génocide et que de tels langages doivent être suivis de près. Par ailleurs, a-t-il ajouté, cet observatoire donnera plus de lumière sur le passé auquel les Burundais font une lecture différente. C’est notamment le cas du génocide de 1972 que certains qualifient de crimes de masse, des crimes de 1993 que certains qualifient de génocide et que d’autre nient catégoriquement, tout cela à cause d’une écriture erronée de l’histoire de notre pays. Dans les missions de cet observatoire, a renchéri le ministre Barandagiye, il y a entre autre autres les stratégies à mettre en avant pour prévenir contre le génocide et des dédommagements pour ceux qui ont été frappés par de tels crimes. Signalons cependant que les opposants au régime actuel restent sur leur soif car ils estiment que l’observatoire national pour la prévention et l’éradication du génocide, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité sera composé par des gens d’une même sensibilité politique, celle proche du Cndd-Fdd et l’un des objectifs sera de s’autoamnistier.
31 août 2017
Vers une demande de permission pour écrire un texto sur le Smartphone. Le journaliste-reporter de l’agence en ligne Net Press, Norbert Rucabihari, a été arrêté vers 20h 30’ à l’hôtel Arbatros par deux policiers de l’ancienne police judiciaire des parquets au motif qu’il était en train d’écrire des texto qui font mal au dos au pouvoir. Il se demande si on doit demander la permission à la police pour écrire un texto sur un Smartphone. Selon les témoins, Norbert Rucabihari était seul en train d’ingurgiter un verre et ces policiers dans leurs murmures ont dit : " Le voila il est parmi les journalistes qui dérangent Bujumbura, pensez à le surveiller jusqu’à vérifier les messages qu’il est en train d’écrire". Il fut interpellé par la suite dans les enceintes de la police judiciaire, puis minutieusement fouillé avant d’être relâché après une trentaine de minutes de calvaires et sous l’intervention musclée de l’avocat, Me Gédéon Mubirigi. Contacté par la rédaction, le porte parole de la police, Pierre Nkurikiye, parle d’une situation bizarre, un comportement qu’il faut décourager au sein de la police burundaise. Une large opinion dit que le Burundi est devenu comme la Corée du nord au sud du Sahara où il n’est pas permis de respirer sans l’aval de Pyongyang, en témoigne que la liberté d’expression est bafouée. Pire encore, les journalistes burundais sont toujours sous les traques des autorités administratives et policières, ignorant que ce sont les porte-paroles du peuple, toujours au service de la Nation pour éduquer, former et informer. Il devient fort étonnant que ces professionnels de medias qui sont toujours au chevet du peuple meurtri par toutes sortes d’intempéries soient toujours la bête noire du pouvoir. Pire encore, selon les hommes de la loi, il n’y a aucune loi qui réprime ou qui censure les envois des messages et cela est considéré comme une immixtion arbitraire de la vie privée. Norbert Rucabihari n’est pas le seul journaliste à avoir subi des tracasseries, en témoigne que depuis une année, le monde médiatique burundais pleure la disparition mystérieuse du journaliste du groupe de presse Iwacu, Jean Bigirimana, un crime basculé sous le silence de la justice burundaise. Pour rappel, le journaliste Norbert Rucabihari est parmi les journalistes pointés du doigt par Bujumbura de poser des questions gênantes lors des émissions publiques des porte-parole du gouvernement, en témoigne qu’il a été inquiété par le président de la République Pierre Nkurunziza lors de l’émission publique tenue le 30 décembre 2016 sur la question de la libération des prisonniers politiques ainsi que les anciens manifestants de 2014-2015.