Bujumbura, le 24 janvier 2018 (Net Press) . Une peine lourde de 15 ans de servitude pénale a été requis au 3 malfaiteurs dénommés Bamipanga, (utilisateurs de machettes) par le tribunal de grande instance de Muha siégeant en matière criminelle ce mercredi 24 janvier 2018, qui deviennent de plus en plus inquiétants surtout dans la zone de Kinindo, au Sud de la capitale Bujumbura.
Selon le porte-parole de la cour suprême, Agnès Bangiricenge, les malfaiteurs ont tenté d’assassiner un citoyen de Kinindo, dans la commune urbaine de Muha, en mairie de Bujumbura.
Au sud du pays, des informations en provenance de Makamba indiquent qu’il était vers 20 heures de ce mardi 23 janvier 2018 lorsque dix prisonniers de la prison centrale de Makamba ont trompé la vigilance des gardiens de cet établissement pénitentiaire pour s’évader vers une destination inconnue. Selon les sources de Makamba, ces prisonniers qui ont pris le large étaient tous originaires de la commune Makamba et sont accusés de vol qualifié.
La population de la ville de Makamba victime de ce vol qualifié vit dans la peur bleue, craignant que ces voleurs qualifiés ne puissent commettre d’autres forfaits une fois qu’ils ne sont pas appréhendés. Les policiers qui assuraient la garde ont été interpellés. Ils ont comparu ce matin devant l’Opj dans le cadre d’une enquête.
Burundi - Comesa - Sommet
Le sommet du Comesa prévu pour le mois d’avril à Bujumbura
Bujumbura, le 24 janvier 2017 (Net Press) . Le secrétaire général du Comesa, marché commun des pays de l’Afrique australe et orientale, Sindiso Ndema Ngwenya, vient d’atterrir à Bujumbura ce mercredi 24 janvier 2018. Il doit rencontrer les autorités burundaises à commencer par le premier d’entre elles, Pierre Nkurunziza. A l’aéroport de Bujumbura, il a déclaré que cette-fois c’est officiel, qu’il vient pour la préparation du 20ème sommet de ce marché aura bel et bien à Bujumbura du 18 au 19 avril 2018.
Mais un peu avant cela, il y aura d’autres activités, notamment des experts, des ministres des relations extérieures ainsi que des chefs d’Etat et l’on prévoit que toutes ces activités se dérouleront du 9 au 19 avril 2018. Signalons que le Comesa est composé de 19 pays en plus de la Somalie qui sera de nouveau membre du marché et que la Tunisie va également intégrer le Comesa à cette date.
Le président de la commission chargée de préparer le 20ème sommet du Comesa, Zephilin Maniratanga, dans un point de presse, a indiqué que la tenue de ces assises va raffermir des relations d’amitiés entre les différents pays qui composent le Comesa. Ce sera une occasion pour eux de constater l’amélioration des conditions sécuritaire du pays. Zephilin Maniratanga indique que la tenue de ce sommet va profiter également au trésor public ainsi qu’aux opérateurs économiques.
Burundi - Education
La ministre de l’éducation fâchée contre l’enseignement dans le privé
Bujumbura, le 24 janvier 2018 (Net Press) . Lors d’une réunion d’échanges et de concertation entre le différents responsables des instituts des enseignements supérieurs, la ministre de l’éducation, Dr. Janviere Ndirahisha, s’en est prise aux études dispensées dans les universités privées pendant la soirée.
Janviere Ndirahisha a indiqué qu’il est impensable qu’un étudiant qui travaille dans les coins reculés du pays comme Cankuzo, qui s’est inscrit dans l’une des universités de Bujumbura, qui travaille du lundi au vendredi, puisse réussir. Elle a plaidé pour la suppression de telles études du soir dans les différentes universités.
Burundi - Medias
Vers l’enterrement définitif de la liberté d’expression dans ce pays
Bujumbura, le 24 janvier 2018 (Net Press) . Après la tentative du coup de force du 13 mai 2015, certains medias privés, en l’occurrence la Radio Isanganiro, La Radio Télé Rennaisance, la Radio publique africaine ainsi que la Radio Télé Rema Fm, ont été détruites et une large majorité des journalistes ont été sommés de s’exiler dans les différents pays frontaliers.
Au cours d’une conférence tenue hier à l’endroit des différentes partis politiques, le secrétaire permanent du ministère de l’intérieur et de la formation patriotique, Terence Ntahiraja, a mis en garde les medias qui tendent les micros aux organisations de la société civile radiées par Bujumbura.
Terence Ntahiraja dit « Si le gouvernement a sorti une loi qui radie telle association, telle église ou institution et qu’un medium continue à déclarer qu’elles existent, c’est-à-dire qu’il engage un combat contre ce gouvernement. Des mesures doivent être prises ». Il a ajouté que le ministère de l’intérieur et de la formation patriotique va saisir le celui de la communication et le conseil national de la communication pour prendre des sanctions draconiennes contre un medium qui outrepasserait cette mesure.
Nombreux observateurs trouvent que le gouvernement burundais veut enterrer la liberté de la presse au moment où des journalistes sont toujours inquiétés ou tués sous le silence du pouvoir. Il est à rappeler que sous le gouvernement de transition dirigé par le Major Pierre Buyoya et Domitien Ndayizeye, le journaliste chevronné de la Radio Bbc, feu Laurent Ndayuhurume ainsi qu’Alexis Sinduhije de la Radio publique africaine, arpentaient des montagnes pour interviewer les leaders du parti Cndd-Fdd et du Fnl encore au maquis et sans être inquiétés par le pouvoir d’alors.
Selon nos sources, si les medias burundais diffusent les informations qui plaisent uniquement au pouvoir, ces derniers seront devenus les porte-parole du gouvernement, considérant que même sous d’autres cieux, le journaliste est le porte-parole du peuple hétérogène.
Burundi - Médias
Revue annuelle de la presse, le mois de septembre 2017
1er septembre 2017
Un policier tue deux personnes à Kirundo. Un policier du nom de Apc Cyprien Ngendakumana a tiré sur deux personnes dans la soirée de ce jeudi 31 août 2017. Les deux victimes, qui ont été grièvement blessées, sont Bigirimana âgé de 34 ans et Ndereyimana de 36 ans. Les informations en provenance de la police indiquent que l’auteur de ces forfaits est activement recherché pour qu’il soit traduit devant la justice. Dans la province de Ngozi, le corps sans vie d’un certain Melchior Miburo a été découvert dans un trou vers 11 heures de ce jeudi, dans la commune Tangara, sur la colline Runda. La police indique qu’elle n’a pas encore identifié les criminels tout en procédant à l’enterrement de ce cadavre. Dans la province de Muyinga, une grenade a blessé une jeune demoiselle du nom de Annonciate Ndihokubwayo. En effet, une femme du nom de Sabine Habimana de la commune Buhinyuza a été attaquée à la grenade vers 20 heures ce jeudi. Celle-ci a été lancée à travers une fenêtre et a blessé cette jeune fille sur la tête. Elle est admise au centre hospitalier de Nyarunazi pour des soins. Dans la province de Ruyigi, un homme du nom d’Abel Ciza, 48 ans, commerçant de viande, a été décapité ce jeudi dans la commune Butaganzwa par ses collègues qui avaient l’intention de lui voler de l’argent tiré de la vente d’une vache. Trois hommes qui étaient avec lui dans un bistrot ont été arrêtés pour des raisons d’enquête. Athanase Manirakiza, qui était parmi les prisonniers qui ont bénéficié de la grâce présidentielle, a été tué ce jeudi sur la colline Mwanda de la commune et province de Bubanza. L’on connait pas encore les motifs de son assassinat, ni l’identité des criminels. Par ailleurs, le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye, fait savoir que l’insécurité a augmenté d’un cran au mois d’août, comparativement au mois de juillet de cette année. Pour Nkurikiye, le banditisme a nettement augmenté lors de cette période. Le ministère chargé de la sécurité envisage des stratégies pour contenir ce comportement. Pierre Nkurikiye indique qu’il y a des bandes de criminels au nombre de 15 qui ont été détruites, 249 malfaiteurs appréhendés et 1123 dossiers confectionnés qui sont déjà aux mains de la justice. Au mois de septembre, la police entend renforcer la sécurité en luttant notamment contre les attaques armées, contre la corruption et contre la fraude, désarmer les populations ainsi que la lutte contre les stupéfiants.
2 septembre 2017
Arrestation d’un homme suspecté de trafic des êtres humains dans les pays arabes. Une personne a été arrêtée ce 1er septembre dans la zone de Cibitoke, commune Ntahangwa en mairie de Bujumbura, à la 5ème avenue. Il est soupçonné de trafic des filles et des femmes dans les pays asiatiques, soi-disant qu’elles y vont pour le travail Au moment de son arrestation, il avait des documents de voyages pour plusieurs personnes, dont ceux d’une femme avec qui il était en ce moment précis. Signalons que ces derniers jours, il y avait des informations faisant état d’un trafic des femmes et des filles dans les pays arabes et que rendues sur place, ces filles et ces femmes étaient maltraitées, certaines y perdant la vie et d’autres déprimées. Des associations des droits humains ont toujours dénoncé cette pratique mais elles se heurtent à la résistance de ces hommes versés dans le trafic des femmes et des filles pour la simple raison que ce commerce est vraiment lucratif, générateur de devises.
4 septembre 2017
L’étau se resserre pour les commanditaires des crimes commis au Burundi depuis 2015. La commission onusienne d’enquête sur le Burundi demande à la cour pénale internationale d’ouvrir une enquête sur les violations massives des droits de l’homme commises au Burundi depuis le printemps d’avril 2015. Ladite commission recommande à la cour pénale internationale d’enquêter sur des arrestations, des tortures, des exécutions extrajudiciaires, des disparitions forcées commises par le service national des renseignements, par les membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir (Imbonerakure), par la police et par quelques éléments de l’armée burundaise. La même commission pointe du doigt les groupes armés de l’opposition comme serait derrière des attaques sur Bujumbura en décembre 2015. Pour rappel, le conseil des sécurité des Nations Unies se penchera sur la crise burundaise en date du 11 septembre 2017
5 septembre 2017
Des premiers Burundais qui rentrent de l’exil tanzanien arrivent incessamment. Selon des informations en provenance du camp des réfugiés de Nduta en Tanzanie, les premiers Burundais qui veulent rentrer de ce camp arriveront au Burundi ce jeudi 7 septembre 2017. Ils ont été informés de cette date après que certains parmi eux, environ 3.500, eurent observé un sit-in devant les bureaux du Hcr pour exiger de rentrer car ils avaient demandé ce rendez-vous depuis trois mois. Des sources concordantes indiquent que ces refugiés ont séquestré les employés des agences humanitaires comme La Croix Rouge, un geste qui a été réprimé violement par la police tanzanienne. Ces réfugiés qui ne désirent plus vivre en exil avaient pris la résolution de rentrer au Burundi à pieds tout en demandant aux autorités tanzaniennes de mettre en application les engagements qu’elles avaient pris. Selon des informations concordantes, une réunion tripartite Burundi - Tanzanie - Hcr serait tombée d’accord sur la date du 7 septembre comme le début de rapatriement de ceux qui le veulent. Une certaine opinion indique qu’il y’aurait une zone d’ombre sur cette réclamation et que Bujumbura serait derrière pour persuader la communauté internationale que la paix règne, la preuve étant qu’il y a un retour massif des réfugiés.
6 septembre 2017
L’Ubj sort son rapport de monitoring du mois d’août. Ce rapport présente les messages de haine diffusés par les médias burundais durant ce mois d’août 2017. Il met en relief les écarts de discours entendus dans les radios nationale et Rema Fm. Pour ce rapport, le "Blanc" et son allié essentiellement tutsi ont été les cibles des attaques verbales des discours tenus sur les deux radios Pour ce rapport, le syncrétisme politico-religieux semble jouer comme un outil de rassemblement des pauvres et des exclus, des Hutus cela s’entend, qui doivent continuer à faire attention pour que la traversée faite sous le guide du successeur de Josué, Pierre Nkurunziza le Sauveur, ne débouche sur une reculade. La théologie de la libération a été utilisée comme une véritable arme de propagande devant permettre le renforcement de l’ordre établi. Les rapports sortis par les enquêteurs des Nations Unies et la résolution du parlement européen ont fait le lit de prises de parole qui portent un fond haineux contre le "Blanc" en général, les Belges en particulier sans oublier bien évidemment les Tutsis. Août a coïncidé avec le 17ème anniversaire de l’accord d’Arusha, occasion pour le conseiller principal en communication à la présidence de la République, Willy Nyamitwe, de déconstruire la conception donnée au mot "inkehwa", minorité. Les équilibres bâtis sur la présence des Tutsis dans les institutions doivent être revus. Les Tutsis qui n’ont plus accès à l’emploi dans la fonction publique et qui sont en train d’être pourchassés à la faveur des plans de redéploiement doivent comprendre qu’ils ne doivent pas considérer les Ongs internationales qui basent l’embauche sur des critères de compétence comme des points de refuge. Interrogé au sénat sur de prétendus déséquilibres ethniques amèrement constatés dans ces Ongs, le ministre des relations extérieures a promis qu’une charte de respect des équilibres ethniques au recrutement devra être signée par ces Ongs. Une retraite gouvernementale a décidé de réduire l’envoi de cadres qui partent en Europe pour le troisième cycle surtout en médecine parce qu’ils ne reviennent pas. Ici aussi, il s’agit d’une fronde faite à l’endroit des Tutsis car leurs frères Hutus qui gèrent des structures de santé et qui se font beaucoup d’argent remettent à plus tard leur projet d’études post universitaires. Le gouvernement pense, ce faisant, punir une diaspora tutsie vivant en Europe et qui est très critique sur les abus de gouvernance politique et économique du pourvoir Cndd-Fdd.
7 septembre 2017
Vers la reprise du dialogue d’Arusha. Dans son édition de ce 6 septembre 2017, la rédaction annonçait une tête-à-tête entre l’Ombudsman burundais et le facilitateur dans le conflit burundais, respectivement Edouard Nduwimana et Benjamin William Mkapa à Dr es Salam en Tanzanie. La rédaction informait également que l’Ombudsman devait regagner Bujumbura ce 6 septembre dans l’après-midi. Dès son arrivée à l’aéroport international de Bujumbura dans la soirée, l’Ombudsman de la République du Burundi, Edouard Nduwimana, a annoncé que la prochaine session de dialogue inter-burundais est fixée au mois d’octobre, sans plus de détails. S’adressant à la presse, Edouard Nduwimana estime que cette session sera la dernière « pour conclure ce dialogue afin qu’il ne puisse pas s’interférer avec les grands moments que nous projetons très bientôt, notamment la révision de la constitution et les élections de 2020 ». Du côté de la facilitation, rien ne filtre non plus sur l’organisation de ce rendez-vous d’octobre, mais l’on sait qu’elle est vivement critiquée par l’opposition radicale du Cnared et une partie de la communauté internationale d’être penchée sur le côté de Bujumbura au moment où d’autres l’accusent d’incapacité à jouer le rôle de la facilitation. Dans la tête du gouvernement, il faut absolument préparer les élections de 2020 après la modification de la constitution, une vision que contestent les adeptes du respect des accords d’Arusha qui ont donné naissance à la constitution actuelle.
8 septembre 2017
Brûlé par son épouse, il est sauvé par des voisins. Selon des informations en provenance de Bubanza, une femme du nom de Nizigiyimana a enfermé son mari Samuel Miburo, dans sa maison et l’a brûlée avant de prendre le large. Les voisins qui ont vu ce drame se sont précipités sur les lieux et ont défoncé la porte principale par laquelle cet homme est passé pour sortir. La scène s’est passée hier 7 septembre 2017 soir vers 21 heures. Les mêmes informations indiquent que la maison et tout le contenu ont été littéralement brûlés, mais elles ne précisent pas le sort de la femme qui, semble-t-il, court toujours. Au Centre du pays, dans la province de Gitega, cinq grenades ont été saisies chez un certain Bankuwunguka dans la localité de Mweya, non loin du grand séminaire Saint Jean Paul II. Cette personne a été directement appréhendée par la police pour des raisons d’enquêtes en date du 6 septembre 2017. A lest du pays, dans la province de Ruyigi, des éléments non encore identifiés à moto et armés de machettes ont attaqué une famille sur la colline Mutange, commune Butezi et ont tué une jeune fille connue sous le nom de Claudette Iradukunda, son frère Samuel Ntirampeba est dans un état critique tandis que célestin Tangabuntu est porté disparu. Des sources administratives indiquent que les voisins qui ont tenté de sauver la famille ont été sérieusement tabassés. Selon l’entourage, des suspicions sur la mobilité du crime planent sur les éléments qui ont été mécontents lors d’un jugement rendu par le tribunal de grande instance de Ruyigi sur une affaire qui oppose plus de 700 personnes qui revendiquent un terrain de 9 km². La police parle de 3 personnes arrêtées pour l’enquête. Dans la province de Rumonge, nous apprenons que le policier qui a tenté de tuer la procureure de la république dans cette province, Donate Niyonsaba, se serait suicidé dans sa cellule la nuit dernière. Dans un autre chapitre, le moniteur agricole connu sous le nom Frédéric Ngenzebuhoro a été arrêté sur la colline Mubira, commune Mugamba, province de Bururi. Des sources de sa famille indiquent qu’il est emprisonné dans le cachot de la police de Mugamba.
9 septembre 2017
Le pouvoir encore une fois dans la rue pour manifester contre un rapport de l’Onu. Ce samedi 9 septembre 2017, des manifestations sont prévues dans tout le pays par le parti au pouvoir et les partis satellites pour dénoncer le récent rapport des experts des Nations Unies sur le Burundi. Ce dernier est accablant encore une fois pour les responsables politiques et sécuritaires de ce pays et demande à la cour pénale internationale d’arrêter une liste des coupables de divers crimes contre l’humanité dans ce pays, essentiellement dans le camp du pouvoir. Dans la ville de Bujumbura, les manifestations ont débuté sur le rond point dénommé Onu, dans la zone de Ngagara, tout près de la permanence nationale du Cndd-Fdd et ont échoué au terrain de football "La Tempête" situé dans le quartier Kabondo où sont prévus des discours de circonstance. Au moment où ils étaient rassemblés à la place de l’indépendance, sur la banderole l’on pouvait lire " le rapport qui fait états de la violation massive des droits de l’homme au Burundi est biaisé, est reste commandité par les anciens putschistes et l’Union européenne qui veulent ternir l’image du pays". De leur côté, les femmes de deux chambres du parlement burundais ont manifesté ce samedi matin contre les rapports onusiens faisant état de violations des droits de la personne humaine au Burundi. Une certaine opinion, de l’opposition surtout aussi bien au Burundi qu’à l’étranger, estime que de telles manifestations ne changent rien car les décisions de l’Onu et des autres instances internationales ne s’arrêtent pas parce que Bujumbura a organisé une manifestation, fut-elle grandiose. Le gouvernement de Bujumbura devrait se pencher plutôt sur la façon de renouer avec la communauté internationale pour l’intérêt de son peuple.