Uvira, le 3 février 2018 (Net Press). Les Maï Maï Yakutumba sont en perte de vitesse dans le Sud-Kivu. Ces miliciens n’ont pas pu résister devant l’offensive menée par l’armée contre leur principale base de la presqu’île d’Ubwari, sur le lac Tanganyika. Ils ont fui vers le Burundi. Tenant compte des accords qui unissent les pays des Grands Lacs, ce pays vient de remettre aux autorités congolaises trente-quatre miliciens.
Draguila, présenté comme l’adjoint du chef milicien Yakutumba en charge des opérations navales, figure parmi les trente-quatre personnes qui ont été extradées vers la RDC. Selon des officiels congolais, ces personnes ont été remises par les forces de sécurité burundaises aux renseignements militaires congolais à Uvira. Des blessés, au nombre de quatre, seraient restés au Burundi pour des soins médicaux.
Tous ces miliciens avaient fui en pirogue par le lac Tanganyika, après avoir capitulé devant la pression de l’armée régulière, lors de l’attaque contre la presqu’île d’Ubwari, principale base des miliciens Yakutumba.
C’est un sérieux revers que ces Maï Maï viennent de subir, après avoir longtemps tenu tête à l’armée gouvernementale. Il y a quelques semaines, ils avaient menacé de prendre le contrôle de la ville d’Uvira. Et c’est grâce aux troupes de la Monusco que le pire avait été évité.
Sur un autre chapitre, le patron de l’hôtel Amahoro serait en fuite car depuis ces derniers jours, il aurait été accablé par des éléments qui voudraient lui rançonner de l’argent. Nos sources indiquent que ce cas n’est pas isolé car plusieurs opérateurs économiques ont pris le large, victimes d’un scenario similaire. Il ne faut pas perdre de vue que d’autres ont été tués, allusion faite à l’homme d’affaires Oscar Ntasano.
Nombreux observateurs estiment que la santé économique du Burundi se dirige vers un avenir incertain suite à la crise que traverse le pays. En effet, les investisseurs étrangers et burundais ont peur de s’introduire au Burundi, prétextant qu’ils sont par la suite rançonnés ou alors que le climat d’affaires dans ce pays n’est pas propice.
Burundi - Société
Des grognes chez les retraités
Bujumbura, le 3 février 2018 (Net Press) . Un retraité sous couvert d’anonymat s’indigne qu’il y a un retard remarquable dans le versement de leurs pensions sur leurs comptes ouverts dans les livres des banques ou des établissements financiers. Selon lui, le mois de janvier 2018 n’a pas encore été versé par l’institut national de sécurité social, Inss.
Notre source dit qu’a coté de ce retard de versement, des intérêts colossaux viennent se greffer sur ces traitements misérables dont les titulaires qui ne parviennent plus à joindre les deux bouts du mois. Pour le moment, ils ne savent pas à quel saint se vouer d’autant plus que le weekend est prolongé d’un jour de congé suite à l’anniversaire de l’unité nationale, le 5 février 2018. Il plaide en outre pour l’augmentation de cette allocation.
Lors de la présentation du bilan annuel 2017 ce vendredi le 2 février 2018, le ministre des droits de l’homme et égalité du genre, Martin Nivyabandi, a affirmé que le gouvernement burundais est en train de faire une étude y relaltive au ministère de la fonction publique, à l’institut national de la sécurité sociale et a l’Onpr. C’est une étude de faisabilité pour pouvoir augmenter ce traitement, en passant par le dialogue social entre l’employé et l’employeur, avait-il conclu.
Burundi - Politique
"Les divisions ethniques : une main des cultures étrangères est derrière", dixit Monseigneur Jean Louis Nahimana
Bujumbura, le 3 février 2018 (Net Press) . Lors d’une conférence tenue ce vendredi 2 février 2018 dans le cadre de l’organisation des cérémonies de la commémoration du 27ème anniversaire de la charte de l’unité nationale, Monseigneur Jean Louis Nahimana, président de la commission vérité et réconciliation était parmi les conférenciers. Son exposé était centré sur la problématique de l’unité à travers les âges et la culture. Il a dit que les divisions ethniques observées depuis l’époque coloniale ont été introduites par d’autres cultures et qu’hier comme aujourd’hui, certains politiciens s’en servent pour régner sans partage.
Monseigneur Jean Louis Nahimana affirme que vers le 19ème siècle, le Burundi connaissait une administration extraordinaire où le pays de Ntare Rugamba était un Etat–Nation. Le roi, appuyé par les princes, les chefs et les sous chefs, épaulés par l’institution des Bashingantahe, était garant de l’unité nationale, des mécanismes de gestion de conflits en tenant compte de la culture burundaise.
Monseigneur Jean Louis Nahimana poursuit que vers les années 1930, le Burundi a connu un chambardement sur plusieurs théories pseudo-scientifiques où les Hutu étaient exclus gratuitement dans les intrigues du pouvoir. L’administration du pays était fondée sur l’élite mal préparée à travers une idéologie elle-même fondée sur le clivage ethnique, ce qui a plongé le Burundi dans diverses violences.
Monseigneur Jean Louis Nahimana affirme en outre qu’il y’a des Burundais qui n’ont pas été animés par cet esprit de division ethnique et qui ont constitués des boucliers pour la survie du Burundi. Il conseille l’opinion burundaise de capitaliser ce bon exemple et de sortir de la culture de la mort pour respecter le droit de la personne humaine. Il trouve également qu’il faut combattre becs et ongles pour que tout citoyen burundais accède aux droits économiques et sociaux, garantir la liberté d’expression, la parité entre hommes et femmes dans la direction du pays, le strict respect de l’environnement par une gestion rationnelle , pour éviter toutes sortes de catastrophes du au changement climatique.
Monseigneur Jean Louis Nahimana estime que la liberté d’expression n’autorise pas le libertinage. Pour lui, au Rwanda du temps du président Juvénal Havyarimana, des medias de la haine ont attisé le génocide et demande qu’il y ait le contrôle de la liberté d’expression pour que le scenario du Rwanda ne puisse s’enraciner au Burundi. Il conclut que le gouvernement burundais devrait être responsable pour préparer le retour de nos compatriotes qui sont en fuite à l’extérieur du pays.
Burundi - Economie
La Brarudi lance officiellement sa nouvelle boisson Viva Malt
Bujumbura, le 3 février 2018 (Net Press) . La Societé de brassage, Brarudi a lancé officiellement sa nouvelle boisson Viva Malt, une boisson maltée sans alcool à la saveur de pomme, sans sucre ajouté à base d’ingrédients 100% naturels.
Dans son discours, le directeur général ai de la Brarudi, Etienne Saada, dit que l’entreprise de brassage Brarudi a comme une mission principale la satisfaction aux attentes des consommateurs de ses produits qui sont de plus en plus exigeants. Cette boisson sera vendue sur l’ensemble du territoire national au prix attractif de 800 Fbu pour une bouteille de 33 cl.
Le directeur général ai, Etienne Saada, affirme que Viva Malt est naturellement rafraichissant au choix de la championne olympique burundaise, Francine Niyonsaba, ambassadeur de la marque avant d’ajouter que Francine Niyonsaba est un exemple de vie saine et de succès et la Brarudi est fière de lui.
Burundi - Médias
Revue annuelle de la presse, le mois de décembre 2017
1er décembre 2017
Les pourparlers avancent toujours à pas de tortue. C’est aujourd’hui qu’une première plénière est prévue après que le facilitateur eût créé cinq groupes de discussions. Pour rappel, ces groupes sont composés des délégués du gouvernement et les partis politiques qui les soutiennent, les partis politiques de l’opposition qui sont contre la réforme de la constitution, les associations de la société civile proches du gouvernement, celles proches de l’opposition ainsi que le groupe des anciens chefs de l’Etat. Signalons que ce dernier groupe n’est pas encore au complet car le major Pierre Buyoya est attendu incessamment. Signalons que la grande absente à Arusha est l’église catholique romaine. Selon des informations proches de cette confession religieuse, l’invitation a été envoyée tardivement à Mgr. Evariste Ngoyagoye, archevêque de l’archidiocèse de Bujumbura et le conseil des églises du Burundi n’a pas eu le temps de se réunir pour donner sa position sur la crise que ce prélat devait emporter dans ce 4ème round du dialogue. Sur place à Arusha, les différents groupes restent divisés sur les questions de mandats d’arrêt émis par Bujumbura à l’endroit de certains politiciens et activistes des droits de l’homme. Pour la mouvance présidentielle, il faut laisser la justice faire son travail et poursuivre les putschistes du 13 mai 2015 alors que du côté de l’opposition, ces mandats doivent être tout simplement retirés pour faciliter la participation aux pourparlers. Signalons que le Cnared - Giriteka a envoyé finalement deux émissaires à Arusha. Il s’agit des politiciens qui évoluent au Burundi mais qui sont proches de la plateforme de l’opposition. Il s’agit d’Aloys Baricako et de Gervais Niyongabo. Signalons enfin que tous les observateurs de cette session critiquent la médiation, la jugeant de ne pas être à la hauteur de sa tâche.
2 décembre 2017
La Croix Rouge du Burundi en mairie de Bujumbura organise sa première assemblée provinciale. Cette assemblée avait comme thème "Promotion du binôme qualité/quantité" et s’est tenue ce matin dans les enceintes de la Croix Rouge située dans la zone de Ngagara, quartier VII. Plusieurs points étaient à l’ordre du jour comme la revue de la situation de la branche, la présentation des réalisations de l’année 2017 qui tire vers la fin, les états financiers ainsi que les grandes orientations pour l’année 2018. Les échanges sur la présentation des réalisations de l’année 2017 ont axé sur les violences basées sur le sexe, une pratique qui est une triste réalité dans la mairie de Bujumbura. Il a été recommandé d’approcher les ménages pour un plaidoyer car les populations de Bujumbura ne sont pas informées sur cette situation. L’on a évoqué également des gens qui vivent en union libre qui deviennent de plus en plus nombreux et l’on a rappelé que le président de la République avait déclaré une tolérance zéro à propos de cette union libre. Lors des mêmes échanges, un représentant du ministère de l’intérieur a révélé une information qui a bousculé les participants, à savoir que 69% de citadins n’ont pas de toilettes, une situation qui a été jugée de honte dans une capitale. Signalons que la présidente de la branche de la mairie est Mme Christine Ntahe, connue sous le pseudonyme affectueux de Maman Dimanche en fonction de ses actions humanitaires de nourrir les enfants de la rue chaque dimanche.
4 décembre 2017
L’église catholique entre dans une nouvelle année. C’est hier que l’église catholique romaine est entrée dans une nouvelle année de cette confession religieuse, l’année B comme on l’a appelée. C’est une période qui prépare directement la fête de la Nativité qui aura lieu dans un peu plus de 20 jours, le 25 décembre plus précisément. Le curé de la paroisse Regina Pacis de Kinindo, Agapit Nindorera, qui officiait la messe de 10h30 dans le formidable temple de Kinindo, a insisté dans son homélie sur le fait d’être aux aguets car nul ne connaît la date ni l’heure de la venue du Christ. Vers la fin de la messe, sourire aux lèvres, il a annoncé une bonne nouvelle aux chrétiens qui étaient présents. La paroisse Regina Pacis de Kinindo a été honorée par l’archevêque de Bujumbura, Mgr. Evariste Ngoyagoye, et demandée de préparer l’ordination solennelle des prêtres et des diacres au mois de juillet 2018. Il a indiqué que parmi les diacres candidats, il y a un natif de la paroisse Regina Pacis de Kinindo et il a exhorté les chrétiens de prier pour lui pour qu’il n’échoue pas le moment venu. Il a indiqué que si le candidat préféré ne soit pas parmi les heureux élus, ce serait dommage pour celui qui sera considéré comme l’enfant aîné de la paroisse et bien sûr pour ses parents, pour la paroisse et pour les chrétiens. Il a formulé un espoir que tout ira dans l’ordre. Signalons enfin que la semaine dernière, c’était la fête de Christ Roi. Toutes les chorales de la paroisse, cinq ou six au total, ont agrémenté les cérémonies. La messe était concélébrée par le vicaire et le curé de la paroisse de Kinindo. A la cathédrale Regina Mundi, il y avait plutôt un homélie évocateur lors de la messe d’hier 3 décembre 2017. Le révérend père et directeur du journal Ndongozi, Jean Noel Ntirandekura, a déclaré que tout le monde devrait être préoccupé par une vie précaire des réfugiés burundais éparpillés dans les pays limitrophes. Le révérend père Jean Noel Ntirandekura a estimé qu’il y a des gens qui se cachent derrière les prières pour faire du mal à la société, en témoigne qu’ils sont animés des esprits revanchards qui hypothèque la paix et la tranquillité. Par des paroles incendiaires, le révérend père Ntirandekura a trouvé qu’une situation du genre dégénère dans l’esclavagisme, par l’exploitation de l’homme par l’homme. Le révérend père Jean Noel Ntirandekura lance un appel à l’opinion burundaise de prendre en main la situation désastreuse des prisonniers, des plus démunis, des enfants de la rue sans oublier celle des refugiés.
5 décembre 2017
De la réouverture à la fermeture. Sans donner beaucoup de détails, la vice-présidence du conseil national de la communication, Cnc, Aimée Grâce Niyokwizera, dans un point de presse tenu ce lundi 4 décembre 2017, a annoncé la fermeture pour une période de 6 mois de la radio Ntumbero Fm. Celle-ci est accusée de ne pas respecter son cahier des charges. L’on signalera cependant que cette radio nouvellement agréée avait arrêté toute émission depuis le 2 décembre de cette année. Dans la même foulée, la même vice-présidente du Cnc a informé de la réouverture de la radio Ccib Fm+ fermée depuis le mois de septembre dernier. Aimée Grâce Niyokwizera a indiqué que la radio et télévision Buntu va emmètre ses émissions à partir de la commune de Buye en province de Ngozi et a profité de cette occasion pour inviter les responsables de cette station à se rendre au siège du Cnc pour signer le cahier des charges.
6 décembre 2017
La plénière "Mkapaenne" n’aura duré qu’une heure de temps. Nous apprenons que la plénière de ce mardi 5 décembre dans la ville tanzanienne d’Arusha a duré une heure de temps. Le facilitateur a indiqué que les problèmes de ce pays peuvent ne pas avoir trouvé des solutions avant les élections de 2020, suggérant de préparer d’abord les échéances électorales de cette année pour que les autres points soient abordés après. Le facilitateur, visiblement fatigué par ce travail et qui veut à tout prix s’en débarrasser, a changé de tactique en ne recevant que des personnes-clé, quatre au total, presque toutes proches du gouvernement. Ce sont notamment ceux qui représentent le gouvernement (pro-gouvernementaux), les anciens chefs d’Etat, (Sylvestre Ntibantunganya est pressenti comme proche du parti au pouvoir), Agathon Rwasa (premier vice président de l’assemblée nationale) et Edouard Nduwimana (Ombudsman, membre et désigné du Cndd-Fdd). Au moment où le facilitateur est déjà dans la logique de 2020, il est curieux de voir le type de résultats qu’il devra présenter devant les chefs d’Etat de la sous-région, si du moins le programme initial reste maintenu car cette séance a été marquée par des chambardements de programmes tout comme des tâtonnements.
7 décembre 2017
Des Congolais se transforment en gangsters dans la capitale Bujumbura. Cinq cambrioleurs d’origine congolaise se sont introduits au Burundi et ont jugé bon de loger dans un hôtel La Casa situé dans le quartier de Kigobe, de la zone urbaine de Gihosha. Dernièrement, en date du 5 décembre, ils ont tiré des balles qui ont atteint un député de l’Eala, Pierre-Claver Rurakamvye alias Abega. Ces Congolais portent les noms de Michel Ashukuriwe, Robert Nondo, Gurin Banyanga, Moïse Burungabo et Sébastien Moussa. Ils étaient à bord d’une jeep Prado, essayant de fuir la police qui était à leurs trousses. Ayant constaté ce moyen de locomotion, la police a rencontré par hasard le député Pierre-Claver Rurakamvye qui rentrait chez lui à la maison. Cette dernière lui a demandé de lui prêter main forte, ce qu’il a automatiquement accepté. Quand ils étaient sur le point d’être appréhendés, ils ont tiré avec leur pistolet des balles qui ont atteint Abega. Malgré tout, ils ont fini par être attrapés. La police a eu le réflexe de fouiller leur chambre d’hôtel et elle y a trouvé de faux cachets des banques et des associations. La même police demande enfin à la population citadine de collaborer pour mieux assurer la sécurité.
8 décembre 2017
Une femme trouve la mort, poignardée. Une jeune femme a été tuée dans la nuit d’hier vers 20 heures, poignardée par une personne connue sous le nom de Makenze, qui passe pour être son mari. Le crime s’est commis à Kajaga de la commune Mutimbuzi, dans Bujumbura rural. Selon des informations sur place, après le meurtre, le cadavre a été emmené tout près de l’hôtel Zironiva. Par après, le fameux Makenze aurait tenté de se blesser au moyen du même poignard pour faire croire qu’il a été fusillé par les forces de l’ordre qui opèrent dans ce secteur. Les populations de l’environ affirment sans détour que le malfaiteur a été appréhendé par la police, mais elles ignorent le mobile de cet assassinat ignoble. La police indique avoir commencé des enquêtes.
9 décembre 2017
Vers la révision référendaire de la constitution burundaise. Des sources proches du ministère de l’intérieur et de la formation patriotique indiquent que ce mardi 12 décembre 2017, le gouvernement procédera au lancement des activités relatives au référendum de la constitution du Burundi dans la province de Gitega, plus précisément dans la commune de Bugendana. Ces activités doivent être inaugurées par le président de la République, en présence de tous les gouverneurs de ce pays. Cela veut dire que dans quelques mois, probablement au mois de février 2018, les Burundais seront invités à se prononcer par oui ou par non sur la révision de la constitution. Les analystes de la question burundaise trouvent que le régime de Bujumbura vient de trouver un moyen sûr de modifier la constitution burundaise à sa guise car, par voie de référendum, il n’aura aucune résistance comme cela a été le cas lors de la tentative de révision de la constitution en 2014 via le parlement burundais. On rappellera que même ces derniers jours, le pouvoir avait tenté de convaincre les membres de la coalition Amizero y’Abarundi, mais il s’était rendu compte que les chances de réussite étaient minimes, le poussant évidemment à éviter la mésaventure d’il y a trois ans. Car, à supposer même que la tendance de voter non se dégage, d’une part, il y aura les jeunes Imbonerakure pour faire pression sur les votants et d’autre part, c’est le parti au pouvoir qui sera chargé du comptage des voix. Cela prouve donc que sans nul doute, le oui remportera lors du référendum qui sera organisé dans les prochains jours.