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Dépêches antérieures

Burundi – Sécurité8 mai 2023
|L’insécurité augmente d’un cran dans la province de Bururi

Burundi – Union africaine – Sécurité6 mai 2023
|Sommet de Bujumbura, deux grands absents, le Rwanda et le Kenya

Burundi – Sécurité5 mai 2023
|Un corps sans vie d’une femme retrouvé dans la province de Rutana

Burundi – Sécurité4 mai 2023
|Des personnes trouvent la mort suite à des pluies diluviennes

Burundi – Médias3 mai 2023
|Le Burundi se joint à la communauté internationale pour la journée mondiale de la liberté de la presse

Burundi – Politique – Sécurité2 mai 2023
|Le secrétaire général de l’Onu attendu à Bujumbura

Burundi – Sécurité1er mai 2023
|Une femme attrapée en tentant de voler dans un champ appartenant au chef de l’Etat

Burundi – Société - Sécurité29 avril 2023
|51 ans après, les Burundais n’ont pas encore une lecture commune des événements de 1972

Burundi – Eac – Sécurité28 avril 2023
|Le commandant de la force régionale de l’Eac rend le tablier

Burundi – Justice27 avril 2023
|Comparution de l’ancien premier ministre Alain Guillaume Bunyoni ?

Burundi – Sécurité – Environnement26 avril 2023
|Les habitants de Kanyosha désemparés…

Burundi – Sécurité25 avril 2023
|Encore un mort dans la capitale politique Gitega…

Burundi – Sécurité24 avril 2023
|La province de Cibitoke toujours face à l’insécurité

Burundi – Droits de l’Homme22 avril 2023
|Les défenseurs des droits de l’homme se disent engagés … !

Burundi – Justice21 avril 2023
|Le colonel Désiré Uwamahoro serait désormais locataire de la prison de Murembwe

Burundi – Sécurité20 avril 2023
|Des voisins encombrants dans la réserve naturelle de la Kibira

Burundi - Sécurité19 avril 2023
|Des attaques à la machette inquiètent la population de Bururi.

Burundi – Sécurité18 avril 2023
|Un homme trouve la mort dans la province de Muyinga

Burundi – Sécurité17 avril 2023
|Fouille-perquisition au domicile de l’ancien premier ministre

Burundi – Sécurité15 avril 2023
|Découverte d’un corps sans vie au bord de la rivière Rusizi

Burundi – Justice14 avril 2023
|Ils confirment leur intention de vol et non de meurtre devant les juges

Burundi - Justice13 avril 2023
|Une famille demande la libération d’un rapatrié détenu en prison

Burundi – Sécurité12 avril 2023
|Des orpailleurs clandestins menacés dans la province de Cibitoke

Burundi – Justice11 avril 2023
|La justice s’active dans plusieurs coins du pays, les populations satisfaites …

Burundi – Justice10 avril 2023
|Limogeage puis incarcération : de mal en pis pour Domithile Ntunzwenimana

 

 

 

 

 

 



Burundi - Sécurité

Une personne tuée à Marangara en province de Ngozi

5 février 2018

Ngozi, le 5 février 2018 (Net Press). Sylvestre Niyonkuru a été tué à coups de bâton ce dimanche 4 février dans la localité de la frontière burundo-rwandaise, tout près de la rivière Akanyaru, en commune Marangara de la province septentrionale de Ngozi. Des sources policières de Ngozi indiquent que la victime avait fui le pays vers le Rwanda et que les autorités rwandaises lui prodiguaient des conseils de joindre d’autres refugiés au camps des réfugiés de Mahama en république rwandaise. La même source indique qu’il a été bastonné jusqu’à ce que mort s’ensuive avant d’être jeté à coté de la rivière Akanyaru.

Sur le même chapitre, Makamba a observé une vague d’arrestations ce samedi 3 février où de jeunes accusés d’appartenir dans des groupes armés ont été arrêtés, puis conduits au cachot du commissariat de la police à Makamba. Originaires des collines Gasaka, Kigamba et Nyabitaho, dans la commune et province de Makamba, ces jeunes ont été traqués alors qu’ils s’apprêtaient à se rendre en province de Cibitoke pour être embauchés comme main d’œuvre dans les champs de riz.

Cinq jeunes accusés de s’enrôler dans le mouvement Mai –Mai en guerre avec les forces armées de la République Démocratique du Congo ont été arrêtés dans la localité de Karonda, en zone Kigwena dans la province de Rumonge et ont été transférés au cachot du service national des renseignements sur Bujumbura. Et des informations indépendantes indiquent que ces jeunes auraient collaboré avec le mouvement Forebu dirigé par le général Godefroid Niyombare, présumé auteur du coup d’état du 13 mai 2015.

Burundi - Sécurité

Quand le gouverneur de Rutana est violenté par sa population !

Rutana, le 5 février 2018 (Net Press) . Le samedi du 3 février 2018 n’a pas été tendre pour le gouverneur de la province de Rutana (Sud Est du pays), Bede Nyandwi. Des membres de la ligue des jeunes du parti présidentiel, (Imbonerakure), ont érigé une barricade sur la route Rutana-Gitega, dans les environs de la rivière Muyovozi, dans la localité de Gitanga, commune et province de Rutana. Ils ont violenté le gouverneur cette personnalité et son chauffeur avant de leur voler des téléphones portables.

Des sources sur place indiquent qu’après le forfait, le chef du service de renseignement de cette province, y est arrivé en toute précipitation et au moment ou nous mettons sous presse, nous apprenons que les agresseurs du gouverneur n’ont pas été inquiétés. Ce cas n’est pas isolé car dans nos dépêches antérieures, nous avions fait part de celui du gouverneur de la province de Kayanza qui a été sérieusement tabassé par l’administrateur de la commune Kayanza pour des raisons de conflits du pouvoir.

Burundi - Politique

Un message à la Nation qui rappelle !

Gitega, le 5 février 2018 (Net Press) . Lors de la commémoration du 27ème anniversaire de l’adoption de la charte de l’unité nationale, le président de la République, Pierre Nkurunziza rappelle au peuple burundais que « celui qui se cachera derrière les divisions ethniques pour accéder au pouvoir n’y parviendra pas ».

Dans son message à la nation, le président Nkurunziza dit que là où il n’y a pas d’unité, le développement est quasiment inexistant et que le pays traverse un siècle sous un régime des divisions ethniques léguées par les colonisateurs et a invité le peuple burundais de vivre un esprit d’unité en s’écartant de toutes sortes de divisions pour se converger vers la vérité, la culture d’Ubushingantahe tout en préservant l’unité, le travail et le progrès.

Le cérémonies de commémoration du 27ème anniversaire de l’adoption de la charte de l’unité nationale ont été célébrées dans le ville de Gitega et rehaussées par la présence du président Nkurunziza. Les missions diplomatiques et consulaires étaient représentées successivement par les ambassadeurs du Royaume de Belgique au Burundi, Bernard Quintin, ceux de la République Démocratique du Congo, de l’Afrique du Sud, de la Mauritanie et de la République populaire de Chine .

Dans son homélie, l’archevêque de Gitega, Simon Ntamwana, a dit que l’unité ne se chante pas sur les lèvres. La véritable unité est consolidée autour du partage et de l’amélioration des relations avant d’implorer que le Dieu fasse tout pour que le peuple vive en parfaite harmonie. .

Burundi - Confessions Religieuses

Inauguration des nouveaux bâtiments de la paroisse Regina Pacis de Kinindo

Bujumbura, le 5 février 2018 (Net Press) . Hier à partir de 10 heures 30, l’église de la paroisse Regina Pacis de Kinindo était pleine à craquer alors que ces derniers temps, elle se vidait de plus en plus de chrétiens du fait que la messe tend à se prolonger jusque vers 13 heures. Des hommes ou des femmes qui ont des engagements sociaux ne fréquentent plus cette messe de peur d’être en retard.

Mais hier, il y avait un événement spécial car l’archevêque de Bujumbura, Mgr. Evariste Ngoyagoye devait inaugurer un centre de développement pastoral et éducatif conçu et construit sur fonds des chrétiens de cette paroisse. Avant de célébrer la messe, Mgr. Ngoyagoye a remis les clés de l’immeuble au curé de la paroisse Kinindo, Agapit Nindorera.

Ce centre de développement pastoral et éducatif a été construit pendant 4 ans dans la parcelle même de la paroisse Regina Pacis de Kinindo. Selon son curé, le lancement des activités a eu lieu au mois de décembre 2013 par le même archevêque qui avait béni par la même occasion les travaux qui allaient s’y dérouler. Mais le chantier proprement dit a commencé une année plus tard, en 2014. Au mois de décembre 2016, le même archevêque est revenu pour réceptionner les provisoirement les activités déjà réalisées. Comme deux ans plus tôt, il a également béni le chantier et s’était montré satisfait du pas franchi par les chrétiens de Kinindo.

Deux ans plus tard, c’était donc hier que la construction de l’immeuble était terminée. Rappelons que ce centre de développement pastoral et éducatif avait pour mission l’encadrement des hommes et des femmes du troisième âge pour "leur éviter la bière de 10 heures", puis celui des jeunes afin de lutter contre le vagabondage sexuel, la toxicomanie, etc, ainsi que l’encadrement du personnel domestique connu sous le nom de boy ou de bonnes d’enfants.

Signalons enfin que c’est la paroisse Regina Pacis de Kinindo qui devra procéder cette année à l’ordination des prêtres. Prié de fournir la date de cet événement, l’archevêque Ngoyagoye a répondu que sauf empêchement de dernière minute, cette ordination aura lieu le 14 juillet 2018 et il semblait être sûr de ce qu’il disait. Cette annonce a été suivie des applaudissements des deux mains dans tous les coins de l’église.

Burundi - Politique

Bujumbura n’entend pas collaborer avec la commission des Nations unies pour les droits de l’homme

Bujumbura, le 5 février 2018 (Net Press) . Lors de la présentation du bilan des grandes réalisations du ministère en charge des droits de l’homme, le ministre Martin Nivyabandi a affirmé sans détour que le gouvernement n’entend pas collaborer avec la commission des Nations unies aux droits de l’homme. Rappelons que cette dernière enquête sur les violations des droits de l’homme au Burundi et que Bujumbura estime qu’elle travaille sous le contrôle de l’Union Européenne pour ternir l’image du Burundi.

Le ministre Martin Nivyabandi estime que même si le président de cette commission, Fatsah Ouguergouz, a démissionné et remplacé par le sénégalais, Bujumbura réitère sa position et ne va pas collaborer avec cette commission.

Sur un autre chapitre, au moins six cas d’arrestations arbitraires ont été répertoriés au cours de la semaine passée dans différentes localités. La plupart de ces personnes sont victimes d’avoir exprimé un avis sur le referendum constitutionnel prévu en mai 2018 par le gouvernement burundais. Les opposants à cette révision sont constamment arrêtés, tabassés et réprimés par des membres du parti au pouvoir, essentiellement des miliciens imbonerakure.

Par ailleurs, un jeune homme souffrant d’un handicap auditif a été tabassé à mort par un groupe de miliciens imbonerakure, sans qu’aucune poursuite ne soit engagée contre les présumés criminels à Ruyigi. Une autre victime a été torturée, et laissée dans un état critique par un autre groupe de miliciens imbonerakure à Makamba lors d’une perquisition illégale.

Burundi - Pays –Bas - Société

Vague de solidarité au Pays-Bas pour sauver la vache rebelle qui a refusé l’abattoir

Amsterdam, le 5 février 2018 (Net Press) . La vache connue sous le nom Hermien s’est évadée de l’abattoir néerlandais pour échapper à la mort et elle s’est refugiée dans un bois situé dans l’Est des Pays Bas. Selon le journal Français "Le Monde", il s’observe une vague de solidarité au Pays Bas pour sauver la vache rebelle qui a refusé l’abattoir. 50.000 euros auraient été réunis sur internet pour lui assurer une retraite paisible .

Selon le journal, le parti néerlandais pour les animaux a lancé vers la fin du mois de janvier un appel vibrant sur les réseaux sociaux, une campagne de financement participative et des milieux des néerlandais ont cotisé à hauteur de 50.000 euros ,pour sa retraite paisible dans un refuge accueillant des bovins qui ont réussi à s’échapper de l’abattoir et d’autres qui ont été maltraités, notamment la bastonnade de tout le temps.

« Hermien se bat pour sa vie et nous allons l’aider », a promis la députée Esther Ouwehand. D’autant qu’« elle nous rappelle une leçon importante : aucun animal ne veut être envoyé à l’abattoir ». Sur Twitter, les mots-clés #JesuisHermien, #GoHermien, #Mekoe (« Moi vache », en français, en référence au célèbre #MeToo).

Selon le journal français le Monde, même la famille royale a apporté son soutien : « Nous devons sauver la vache Hermien », « achetons-la ensemble pour lui offrir la liberté », a tweeté Pieter van Vollenhoven, beau-fils de l’ancienne reine Beatrix

Burundi - Médias

Revue annuelle de la presse, le mois de décembre 2017 (suite)

11 décembre 2017

"Le projet de loi du budget général 2018 est fantaisiste et irréalisable", dixit Olucome. Cette affirmation est de l’Olucome qui trouve que les recettes globales du budget 2018 s’élèvent à 1224, 12 milliards contre 1152,76 milliards en 2017, soit une augmentation de 71,35 milliards de francs burundais représentant 6.2%. Ce projet dégage un déficit d’un montant de 164,05 milliards contre 174,06 milliards en 2017, soit une diminution de 10.01 milliards de francs burundais représentant 5.7 %. Les dons sur projet représentent une augmentation de 1.7% représentant un montant de 6,19 milliards de Fbu. Mais suite à la détérioration des relations entre le Burundi et ses partenaires, les dons offerts au Burundi ont connu une chute de plus de 60% si l’on tient compte qu’en 2015, un dollar américain s’achetait à 1700 Fbu contre 2720 Fbu aujourd’hui. Pour ce projet de loi, 11 taxes ont été reconduites comme la taxe anti-pollution sur les véhicules usagés de plus de 10 ans, la surtaxe de 50% de la valeur en douane sur les sachets en plastique importés à titre d’exemple donnés par l’Olucome. En outre, 21 autres nouvelles mesures fiscales ont été prévues pour l’exercice 2018. Pour les recettes exceptionnelles de 2018, il y a une ligne budgétaire intitulée "Office burundais des mines et des carrières" dont le montant de recettes prévues s’équivaut à 7.557.560.000 Fbu. Pour tout cela, l’Olucome recommande d’annuler les 21 autres mesures fiscales prévues pour l’exercice budgétaire de 2018 à l’endroit d’une populations déjà pauvre, de destituer certaines hautes autorités du ministère en charge des finances publiques, de l’Api et de l’Obr qui opèrent des exonérations indues. L’Olucome ne précise pas ici le genre d’autorités à destituer. Il propose enfin au gouvernement de revoir comment renouer ses relations avec ses partenaires techniques et financiers en s’impliquant convenablement dans les pourparlers inter burundais externes pour trouver les bonnes solutions.

12 décembre 2017

Découverte d’un cadavre dans la commune de Mugamba. La demoiselle en question s’appelait Josiane Nikundana, âgée de 24 ans, elle vivait dans le quartier Kibenga de la zone Kinindo, de la commune Muha dans la mairie de Bujumbura, au sud de la capitale. Elle habitait chez son frère et fréquentait l’école secondaire lumière de Kinindo. Selon des informations concordantes, elle a disparu en date du vendredi le 8 décembre 2017 et après la nouvelle de sa disparition, sa famille a essayé de demander secours via les réseaux sociaux. Ce n’est que ce lundi 11 décembre 2017 que sa dépouille mortelle a été retrouvée dans la zone de Vyuya, commune Mugamba, province de Bururi. Elle a été aperçue pour la première fois par des enfants qui cherchaient du bois de chauffe dans une forêt appelée Rwingwe. L’on signalera que feue Josiane Nikundana est originaire de la zone Vyuya, commune Mugamba, province de Bururi, non loin de l’endroit où elle a été tuée. Les auteurs de cet assassinat ne sont pas encore identifiés, mais des sources non encore confirmées pointent du doigt des éléments du service national des renseignements. Les mobiles de son assassinat ne sont pas non plus connus. Rappelons que ce mardi 12 décembre 2017, la plupart des familles de la capitale se souviennent du carnage du 12 décembre 2015 dans la ville de Bujumbura et de Bujumbura dit rural.

13 décembre 2017

Une délégation de l’Oif dans nos murs. Une délégation de l’organisation internationale de la Francophonie se trouve dans nos murs depuis ce 12 décembre 2017. Les délégués de cette organisation ont la mission de se rendre compte de l’évolution politico-sécuritaire dans notre pays depuis la prise des sanctions par l’Oif. Ils sont sous la houlette de Pascal Couchepin, l’envoyé spécial de la secrétaire générale de l’Oif, Michaëlle Jean, dans la région des grands lacs. Ces délégués sont composés essentiellement d’experts de l’organisation Oif et doivent rencontrer les responsables des différentes institutions, des hommes politiques, des membres de la société civile et des membres du corps diplomatique et consulaire accrédités au Burundi et qui ont en commun l’usage du français. Pour rappel, lors de la 97ème session de cette organisation tenue le 7 juillet 2016 à Paris en France, la commission permanente de l’Oif avait pris une décision de suspendre provisoirement le Burundi, tout en arrêtant toute forme de relations entre les deux parties lors de cette session. Lors de cette rencontre qui avait été dirigée par Michaëlle Jean en personne, malgré les sanctions prises, le Burundi n’avait pas été radié des pays membres de l’Oif. Pour aider ce pays politiquement en panne, l’on devait respecter uniquement l’aide directe à la population ainsi que le projet de rétablissement de la démocratie. L’Oif avait jugé que le Burundi n’a pas manifesté de bonne foi de sortir de l’impasse politico-sécuritaire depuis avril 2015. L’organisation avait fait savoir que l’insécurité, les massacres et les violations des droits de l’homme continuent à se faire observer dans ce pays, au moment où le dialogue inclusif entre le gouvernement et son opposition ne font que piétiner. Le porte-parole de l’Oif, Louis Hamann, avait informé que ces mesures ont été prises dans le but de trouver une solution durable aux problèmes politiques que connaissait le Burundi, pour qu’ensuite le gouvernement accepte un dialogue inclusif et sans discrimination. C’est donc pratiquement une mission d’évaluation qui amène cette délégation au cours de cette visite qui prendra fin le 16 décembre en cours.

14 décembre 2017

Quand la justice populaire parle d’elle même. Un présumé voleur que la population de Kanyosha présente comme un homme qui sillonnait le quartier de Nkenga–Busoro de ladite zone avec des bandes de malfaiteurs armés de machettes, a été tué ce jeudi 14 décembre à l’aube par la population alors qu’il s’apprêtait à escalader les murs d’une maison. Des sources sur place indiquent que d’autres malfaiteurs armés de machettes sont parvenus à prendre le large. Toujours dans la même contrée du sud de la capitale, deux personnes de la commune Kabezi, province Bujumbura rural, accusées de sorcellerie, ont été sérieusement tabassées par la population avant de mourir à l’hôpital. D’après nos sources, une des victimes faisait du chantage qu’il a tué son fils ce lundi le 11 décembre 2017 et l’autre est accusée par la population de cette entité d’avoir aidé l’auteur dans ce crime. La police et l’administration locales conseillent la population de ne pas se faire justice et annoncent que les enquêtes sont en cours pour connaitre les auteurs de ce crime. Pour rappel, Gabriel Basita, âgé de 60 ans, originaire de la colline Kirambi en province de Ruyigi, a été tué pour le même motif et un certain Jean Nsekambabaye de la commune de Bugenyuzi, accusé de la même infraction, a été sauvagement tué et son corps brûlé.

15 décembre 2017

Le Burundi de plus en plus replié sur lui-même, selon une opinion. La réaction est tombée après l’annonce du ministère de l’intérieur et de la formation patriotique qui a fait savoir que désormais, les étrangers qui travaillent au Burundi ne peuvent plus organiser des séminaires ou ateliers à l’intérieur du pays. Pour le faire, ils doivent avoir une autorisation spéciale dudit ministère. Par ailleurs, précise une correspondance du ministre Barandagiye aux gouverneurs et au maire de la ville de Bujumbura, les séminaires et ateliers qui s’organisent à l’intérieur du pays doivent rencontrer la politique du pays ainsi que la vision du gouvernement. En outre, lors de ces séminaires, les modules de formations doivent être en kirundi et dispensés par des Burundais. Le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique rappelle enfin qu’aucune organisation non gouvernementale, Ong étrangère, n’est autorisée de faire des descentes sur terrain à l’intérieur du pays, sauf sur autorisation expresse du ministère de tutelle.

16 décembre 2017

Quand l’austérité touche les argentiers ! A travers une ordonnance signée par le ministre des finances et du budget, Domitien Ndihokubwayo, ce dernier annonce la suspension des gratifications des personnels des banques et établissements financiers. Le ministre Ndihokubwayo rappelle néanmoins à ces entreprises qu’elles sont plutôt soumises au versement obligatoire à l’Etat du Burundi des dividendes calculées en fonction de leurs résultats. M. Ndihokubwayo indique qu’il n’est pas cohérent d’enregistrer un résultat négatif et prétendre octroyer des avantages pécuniaires à qui que ce soit. Même en cas de résultat négatif, le ministre demande à ces banques de verser à l’Etat des dividendes au moins équivalant à celles de l’exercice précédent. Les banques concernées par cette mesure sont la BANCOBU, la BBCI, la BCB, la BNDE et le Fond pour la Promotion de Habitat Urbain (FPHB). La décision a été mal accueillie du côté du personnel qui s’attendait aux gratifications de fin d’année.

18 décembre 2017

L’Olucome saisit encore une fois la facilitation. Dans sa correspondance au facilitateur Mkapa, l’Olucome, qui avait participé à la 4ème session, avait noté les points de convergence et de divergence de ceux qui avaient pris part à ce rendez-vous du 27 novembre au 8 décembre 2017 à Arusha en Tanzanie. A sa grande surprise, il a appris presqu’au même moment l’intention de Bujumbura de lancer officiellement les activités relatives au référendum de la constitution burundaise en date du 12 décembre 2017, ce qu’il qualifie de comportement de nature à passer outre la voie du dialogue tracée par les Burundais avec des efforts particuliers de la communauté internationale. L’Olucome est d’autant plus étonné que le gouvernement, au lieu de se pencher sur des questions qui hantent le pays, s’acharne plutôt à changer la constitution, spécialement en ce qui concerne la limitation des mandats. Il trouve que cette précipitation vise à défendre les intérêts d’un individu ou d’un groupe d’individus. Le porte-parole du gouvernement vient de déclarer que la 4ème session est la dernière à se tenir à l’étranger, ce que l’Olucome pense qu’il s’agit des souhaits du gouvernement et non des pourparlers de Ngurdoto, d’où il recommande au facilitateur de mettre en garde toute personne physique ou morale qui profère des mensonges par rapport aux clauses issues de la 4ème session d’Arusha. Enfin, l’Olucome ne comprend pas non plus la décision de deux ministres portant modalités de collecte des contributions pour les élections de 2020. Cet observatoire sait très bien pourtant que seuls 4 textes légaux régissent la collecte des fonds au Burundi. Il y a une rubrique qui porte sur les catastrophes où le gouvernement peut faire recours aux contributions populaires, mais les élections de 2020 ne constituent pax, au regard de l’observatoire, une catastrophe naturelle. Par ailleurs, dans la loi budgétaire de 2017, une rubrique affectée aux élections de 2020 a été créée à concurrence de 7 milliards, ce qui reviendrait à 28 milliards en 2020. C’est pourquoi, à travers le facilitateur, il demande à l’Union africaine, à l’Union européenne, à l’Onu et à l’Eac d’agir le plus rapidement possible pour que les activités du référendum ne se poursuivent pas sans consensus.

19 décembre 2017

L’Afritextile aux prises des ménages environnant ! Selon notre entretien avec les responsables des ménages avoisinant l’industrie textile Afritextile (Ex Cotebu) implantée au quartier IX de la zone urbaine de Ngagara, commune de Ntahangwa en mairie de Bujumbura, ces derniers affirment que cette industrie injecte des gaz à effet de serre qui dérangent la santé des personnes proches de son emplacement. D’après des sources sur place, les ménages ainsi que le marché dit "Cotebu" sont victimes des gaz à effet de serre qui sont à l’origine de certaines maladies comme la pneumonie chez les enfants et le cancer. Ils ne comprennent pas comment Bujumbura a autorisé la réimplantation de cette industrie dans un quartier résidentiel alors que la périphérie de la capitale pouvait abriter cette industrie avant de recommander sa relocalisation loin de la capitale Bujumbura.

20 décembre 2017

L’ancien administrateur de la commune Bwiza sous les verrous. Il s’appelle Sadiki, il fut un ancien administrateur de la commune urbaine de Bwiza avant le nouveau découpage administratif de la capitale qui a transformé Bwiza de commune en zone, à la veille des élections de 2015. Plus tard, il sera nommé à la tête des services techniques municipaux, Setemu, de Bujumbura. Des informations issues de sources vérifiées indiquent que cet homme, ancien directeur général des Setemu, vient de passer un peu plus d’une semaine dans les cachots de la police judiciaire de Jabe, dans la zone de Bwiza. Selon les mêmes informations, il serait poursuivi pour détournement des fonds publics même si elles ne précisent pas la somme du montant subtilisé.

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