Cankuzo, le 6 février 2018 (Net Press) . Alors que le pays entier commémorait hier le 27ème anniversaire de l’adoption de la charte de l’unité, les enseignants et les élèves du lycée de Murore, dans la commune de Gisagara, province Cankuzo, ne savaient pas que la fin de la fête allait tourner au vinaigre. En effet, un enseignant du nom de Pontien Ntakarutimana a trouvé la mort sur le champ au moment où le véhicule de l’école à bord duquel il se trouvait a cogné les bords de la route avant de se renverser.
D’autres enseignants, au nombre de 12, ainsi que 30 élèves ont été blessés, les uns grièvement. L’accident a eu lieu vers midi et demi et le non fonctionnement du frein pourrait en être la cause. Les blessés ont été admis à l’hôpital de Cankuzo au moment où d’autres reçoivent des soins dans l’hôpital de Murore.
Burundi - Politique
Alice Nzomukunda prête serment devant le président Nkurunziza !
Bujumbura, le 6 février 2018 (Net Press). « Devant le président de la République Pierre Nkurunziza et l’assemblée nationale, moi, Alice Nzomukunda, membre de la commission de l’unité nationale et de la réconciliation, je jure remplir ma mission fidèlement et impartialité, sans me laisser guider d’aucun intérêt partisan, à me consacrer à la consolidation de l’unité dans le strict respect de la constitution de la République du Burundi, de la charte de l’unité nationale et d’autres lois en vigueur ». Juste après le serment, elle a salué longuement le président Nkurunziza. Une opinion considère que l’ex-deuxième vice-présidente de la République, Alice Nzomukunda, est de retour au bercail après la remise de tablier en 2006, taxant le président Pierre Nkurunziza et son gouvernement de tous les maux du Burundi que connaît le pays.
Les membres de cette commission qui ont prêté serment sont ambassadeur Guillaume Ruzoviyo, Ganwa et Monseigneur Justin Nzosaba, Hutu, ancien président de la commission de dialogue inter-Burundais, Alphonse Bazonyica, Ingénieur Zénon Bigirimana, Madame Médiatrice Bizabishaka et Adolphe Rukenkanya, ancien ministre de la jeunesse, des sports et de la culture du gouvernement Pierre Nkurunziza.
Et dans la même foulée, les nouveaux membres de la commission vérité et réconciliation (Cvr), en l’occurrence l’artiste Léonce Niyongabo (Tutsi de la mairie de Bujumbura) Clément Noel Ninziza et abbé Pascal Niyonkuru, en remplacement de Didace Kiganahe, de Bernard Ntahoturi et du politologue Yamuremye, ont également prêté serment.
Dans une conférence de presse conjointe des deux présidents de ces commissions, Guillaume Ruzoviyo dit que la commission de l’unité et de la réconciliation nationale va s’atteler au travail de concert avec l’opinion burundaise et internationale car la question de l’unité a suscité beaucoup de remous et des polémiques.
Monseigneur Jean Louis Nahimana de la commission vérité et réconciliation dit que la commission salue la mise en place de ces nouveaux membres, qui apportent de nouvelles compétences qui vont contribuer au travail de cette commission. Toujours dans son leitmotiv, Monseigneur Jean Louis Nahimana déplore que la commission a un manque criant de moyens pour accomplir sa mission .
Monseigneur Jean Louis Nahimana souligne que la commission vérité et réconciliation a été mise en place lors des accords d’Arusha pour mettre la lumière sur le passé douloureux qui endeuille le Burundi. Il déplore qu’il y a des politiciens qui manipulent la jeunesse par des divisions ethniques , pour assouvir leurs intérêts personnels.
Burundi - Politique
Ouverture de la session de février à l’assemblée nationale et au sénat
Bujumbura, le 6 février 2018 (Net Press) . Les deux institutions ont ouvert les travaux de la session de février dans l’après-midi de ce 5 février 2018. Leurs présidents respectifs, Pascal Nyabenda et Révérien Ndikuriyo, ont ouvert les travaux. Le président de l’assemblée nationale a fait savoir qu’au cours de cette session, la chambre basse se penchera sur 12 projets de loi, dont celui de la loi sur la presse, celui relatif au code de procédure pénal, à l’élevage, etc.
Il a annoncé un projet tout à fait nouveau à étudier. C’est la mise en place d’une banque africaine chargée de distribuer les divers produits commerciaux. Quant à la chambre haute, il y aura 13 projets de loi sur la table du sénat au cours de cette session. L’ouverture de cette session au sénat a vu la participation de certains membres du gouvernement, des membres du corps diplomatique et consulaire, etc.
Burundi - Médias
Revue annuelle de la presse, le mois de décembre 2017 (suite et fin)
21 décembre 2017
Vers la fermeture de l’ambassade du Burundi en Norvège. L’on apprend de source officielle que le gouvernement du Burundi a pris la décision de fermer son ambassade en Norvège à partir du 1er février 2018. Selon les mêmes informations, le service consulaire arrêtera la réception des dossiers à partir du 10 janvier 2018. Selon le ministère des relations extérieures, cette mesure a été arrêtée pour qu’il y ait une restructuration diplomatique. Il affirme que malgré cette fermeture, les relations diplomatiques entre les deux pays sont très bonnes. D’après toujours ce ministère, les Burundais seront informés d’une autre ambassade où ils chercheront ce dont ils ont besoin. D’autres sources indépendantes indiquent cependant que cette ambassade sera fermée car le Burundi n’a plus les moyens de l’entretenir. Mais quelles que soient les conditions de fermeture, cette mesure a été mal accueillie par des Burundais vivant dans ce pays. D’après eux, ils auront des difficultés notamment de se déplacer vers le nouveau pays qui offrira le service consulaire, d’autant plus que parmi les documents à chercher, il y a ceux qui exigent la présence physique du demandeur. Ils prennent à titre d’exemple les élections de 2020. Ils trouvent pratiquement impossible que des Burundais vivant dans ce pays prennent l’avion à destination d’un autre pays pour le seul geste d’élire et de rentrer ensuite. Ils demandent au gouvernement de placer ce nouveau service consulaire dans un pays proche pour qu’ils n’aient pas de difficultés à s’adapter.
22 décembre 2017
Où peut-il être 17 mois plus tard ? Il, c’est notre confrère Jean Bigirimana, journaliste au groupe de presse Iwacu, disparu en date du 22 juillet 2016 dans la commune et province de Muramvya au Centre du pays, voici aujourd’hui 17 mois jour pour jour. Depuis sa disparition, les services de sécurité avaient aussitôt déclaré qu’elles ne sont pas impliquées dans l’arrestation de ce journaliste. Depuis, l’on connaît très peu d’informations sur la situation de Jean Bigirimana. Tout ce qu’on a appris, c’est qu’il avait d’abord presté pour la radio et télévision Rema Fm du parti au pouvoir avant de virer vers le groupe de presse Iwacu, un changement intervenu en pleines tourmentes politiques et sécuritaires dans notre pays. L’on sait également qu’il a répondu à une invitation au téléphone dans l’après-midi de ce 22 juillet 2016, se rendant à Bugarama dans la commune de Muramvya, où il aurait rencontré une personne que des populations sur place ont qualifiée de responsable du Snr dans Bukeye. Ayant quitté son domicile vers 14 heures, sa famille n’a reçu qu’un coup de téléphone vers 18 heures, annonçant aux membres de sa famille que le journaliste était appréhendé et gardé dans un endroit encore inconnu, sans préciser le motif de son arrestation. L’épouse de Jean Bigirimana avait affirmé ne pas reconnaître la voix qui l’a appelée. Dix-sept mois plus tard, personne ne semble préoccupé par la disparition de Jean Bigirimana et les recherches ont été carrément abandonnées. Même sa famille a été obligée de quitter le pays car les menaces se faisaient de plus en plus sentir.
23 décembre 2017
Mise en place des commissions électorales provinciales indépendantes dans Bujumbura. La commission électorale nationale indépendante, Ceni, a mis en place des commissions électorales provinciales indépendantes, Cepi, dans les provinces de Bujumbura rural et dans la mairie. Cela a été annoncé par le président de la Ceni, Pierre-Claver Ndayicariye ce 22 décembre 2017. En mairie de Bujumbura, les gens qui composent cette commission sont au nombre de cinq au moment où il en faut 11 dans Bujumbura rural. Ces commissions comptent également une personne qui représente la commune ainsi que le chef de bureau de la Cepi. Quant à l’état d’avancement des préparatifs, le président de la Ceni a informé qu’il est déjà en contact avec ceux qui fourniront le matériel pour inscription des électeurs. En date du 15 décembre 2017, le président de la Ceni avait rencontré les responsables des partis politiques et des acteurs et ils se sont convenus que sauf pour exception de dernière minute, le référendum sur la constitution du Burundi doit avoir lieu au mois de mai de l’année prochaine 2018.
25 décembre 2017
Il faut de l’espoir suite à la Nativité. L’église catholique du Burundi s’est jointe avec l’église catholique universelle pour fêter la Naissance de l’Enfant Jésus Christ ce 25 décembre 2017. Dans la paroisse Regina Pacis de Kinindo, la messe de 10h30 a été célébrée par son curé, Agapit Nindorera, accompagné d’un diacre qui devrait prêter serment au mois de juillet 2018 comme prêtre. Dans son homélie, il a beaucoup insisté sur le fait que chacun, là où il se trouve, doit se faire violence, tout comme le bon Dieu l’a fait, pour que son prochain puisse vivre en toute dignité. Il a exhorté les chrétiens à devenir de la lumière qui pénètre les ténèbres sans se faire arrêter par celles-ci. Il a en outre invité les fidèles à garder de l’espoir avec cet Enfant qui vient de naître, ce qui nous conduira absolument à un lendemain meilleur. En pleine messe, il y avait des danseurs Intore qui étaient venus pour agrémenter la fête, en plus de jeunes filles qui étaient également là pour danser les chants entonnés par les chorales qui n’ont rien ménagé pour chanter "correctement" à l’occasion de cette fête de Noël. L’on saura enfin qu’à cause de cette même circonstance, la paroisse Regina Pacis de Kinindo a procédé à un baptême de 35 tout petits enfants. Dans la province de Gitega, la prison centrale de cette province a vu la célébration de la fête de la Nativité par l’’Archevêque de Gitega, Mgr. Simon Ntamwana, qui a fait le déplacement vers cette prison. D’habitude, les responsables de l’église catholique au plus haut niveau organisent des missions pastorales dans les différentes prisons au moins une fois par an, ce qui se fait même dans l’archidiocèse de Bujumbura par Mgr. Evariste Ngoyagoye.
26 décembre 2017
Vers la mise en place de la Cepi sans l’église catholique. Depuis ce mardi, les commissaires de la commission électorale indépendante (Ceni) ont effectué un périple dans toutes les provinces du pays dans le but de mettre en place les membres de la commission électorale provinciale indépendante, qui seront opérationnelles dans les préparatifs du referendum de la révision de la constitution prévu au mois de mai 2018, une mise en place sans l’église catholique, une absence de taille en somme. Le porte-parole de la Ceni, Prosper Ntahorwamiye, dit que la Ceni a reçu une correspondance du président de la conférence de l’église épiscopale du Burundi, signifiant que les mobiles qui ont poussé l’église catholique à ne pas s’enrôler dans la Cepi est que tous les prélats de l’église catholique se préparent à la fête de Nativité. Prosper Ntahorwamiye dit que la commission électorale provinciale indépendante est composée par des membres issus des différentes formations politiques multicolores, les activistes de la société civile et des confessions religieuses sans l’église catholique.
27 décembre 2017
Le directeur des publications du journal en ligne Igihe suspendu. Le directeur de publication du journal en ligne Igihe, Egide Nduwimana, est suspendu pour une durée de trois mois par le conseil national de communication, Cnc. A travers un communiqué rendu public ce mardi 26 décembre 2017, ce conseil l’accuse de violer la loi régissant la presse au Burundi, en son article 17, en diffusant des informations et commentaires non équilibrés et dont les sources n’étaient pas rigoureusement vérifiées. L’information était relative aux manifestations de remerciement au gouvernement du Burundi pour son retrait de la cour pénale internationale. Le conseil national de la communication accuse en outre Egide Nduwimana d’avoir traité « d’imposteurs » les héros nationaux, en l’occurrence le prince Louis Rwagasore et le président Melchior Ndadaye. La rubrique « commentaire » du journal Igihe.bi est aussi suspendue pour une durée de 30 jours .Signalons que l’affaire a été portée devant ce conseil en date du 9 novembre 2017 par l’Acopa (association pour la consolidation de la paix au Burundi), présidée par le Dr Pierre Claver Kazihise, l’actuel directeur de l’institut national de la santé publique. Dans ses plaidoiries, il avait exhorté le Cnc à prendre des mesures qui s‘imposent pour décourager de tels comportements de ce journal. Le journaliste Egide Nduwimana affirme qu’il a été surpris par cette mesure, déclarant : « je ne m’attendais pas à une telle décision, d’autant plus que j’ai été convoqué en date du 7 décembre 2017 par ce conseil pour donner la lumière sur mon article qui a été publié dans le journal Igihe et dont je suis l’auteur. " J’étais rassuré que le conseil allait prendre en considération mes explications, mais voilà !, j’accepte la décision prise » et d’ajouter : « j’ai été surpris de la saisine au conseil national de la communication par l’Acopa alors que dans l’article, nulle part n’apparait des informations relatives à cette association ! je lance un appel vibrant au Cnc d’alléger ces sanctions, en tenant compte de mes explications ».
28 décembre 2017
Quatorze ans après son assassinat, l’action pour le respect de la vie humaine se rappelle. Cette association Arevie nous rappelle qu’il y a 14 ans jour pour jour, Mgr. Michaël Aidan Courtney, ancien nonce apostolique auprès de Bujumbura, venait de tomber sous les balles de ses assassins en date du 29 décembre 2003. Il venait de rencontrer les autorités religieuses, politiques et militaires dans le diocèse de Bururi. Pour cette association, cette date sombre de l’histoire de ce pays rappelle que le Burundi détient un triste record au monde, devenant la première nation de nos jours qui a osé s’abreuvoir du sang d’un représentant du Pape au Burundi. L’Arevie présente Mgr. Courtney comme un homme qui avait un infatigable esprit missionnaire qui aimait le Burundi et qui était connu comme quelqu’un qui ignorait le peur et qui n’hésitait pas à risquer sa vie quand il s’agissait de régler les conflits. Et de rappeler son implication personnelle dans la libération de l’Evêque de Ruyigi, Mgr. Joseph Nduhirubusa lors de son enlèvement par les rebelles du Cndd-Fdd le 17 mai 2002. L’objet de cette déclaration est de vivre la présence-absence avec ce témoin du christ qui a versé son sang pour l’amour du peuple burundais, et nous devions tout faire pour garder la mémoire de ce martyr. Signalons qu’aussitôt après son assassinat, Mgr. Simon Ntamwana, Archevêque de Gitega, avait pointé du doigt le Palipehutu-Fnl, piloté à l’époque par Agathon Rwasa, actuel premier vice-président de l’assemblée nationale, d’être l’auteur de cet assassinat. Ce mouvement rebelle avait donné injonction au prélat de quitter le pays s’il ne voulait pas perdre également sa vie. Ce dernier était resté et le Palipehutu-Fnl n’avait pas mis sa menace à exécution, mais il n’y aura pas non plus de démenti formel de la part de ce mouvement de ce que Mgr. Ntamwana avait dit. L’on rappellera que trois années plus tôt, le 28 décembre 2000, une Britannique, Charlotte Wilson, avait également trouvé la mort dans une attaque armée d’un bus Titanic liant Kigali à Bujumbura. L’assassinat avait eu lieu à Mageyo, à quelques 25 kilomètres seulement de Bujumbura et là aussi, le Palipehutu-Fnl avait été indexé comme auteur de ce forfait. Pour revenir sur la déclaration de l’Arevie, la mort de Mgr. Courtney rappelle aussi d’autres assassinats des étrangers de marque comme Luis Manuel Zuniga, ancien représentant de l’’Unicf, Dr. Kassy Manlan, ancien représentant de l’Oms, Agnès Dury, de l’Ong Action contre la faim, la sœur croate Mamic Lucrecija, l’italien Francesco Bazzani, l’assassinat sauvage des sœurs italiennes en septembre 2014,...
29 décembre 2017
Le gouvernement du Burundi ne reconnaît pas le président de l’Eala. A partir de Kayanza où il organise une croisade de prières du 26 au 31 décembre 2017, le président de la République, Pierre Nkurunziza, a animé ce matin une conférence publique où il a répondu à plusieurs questions des populations. A propos de la présidence de l’assemblée législative de l’Eac, Pierre Nkurunziza a fait savoir que le gouvernement ne reconnaît pas le nouveau président de l’Eala, le Rwandais Martin Ngoga. Pour le président de la République, les élections ont été émaillées de beaucoup d’irrégularités car c’était le tour du Burundi d’assumer cette fonction. Pierre Nkurunziza a davantage expliqué que la Tanzanie, le Kenya et l’Ouganda avait déjà occupé cette fonction dans un contexte de présidence rotative. Il restait donc le Burundi, le Rwanda et le Soudan du Sud. Pour lui donc, le Burundi était donc prioritaire au regard de l’alphabet des premières lettres de ces pays. Il a indiqué enfin que le Burundi continuera à expliquer pour que l’injustice subie soit constatée et réparée par les pays concernés et qu’en cas de besoin, le pays devra porter plainte contre cette procédure. Quant à l’exploitation des minerais dans notre pays, Pierre Nkurunziza fait savoir que les premières dividendes pour le pays sont à attendre dans 30 ans au moins.
30 décembre 2017
Plus de bicéphalisme au plus haut sommet de l’Etat. Lors de l’émission publique tenue ce vendredi le 29 décembre 2017 par le président de la République du Burundi, Pierre Nkurunziza, ce dernier affirme que les détenteurs de double nationalité qu’il qualifie de "bicéphale" dans son projet de la retouche de la constitution, n’auront pas droit de postuler à la présidence de la République, ni briguer les hautes responsabilités comme les présidences des chambres basse et haute, les poste du premier et deuxième vice président. Le président Pierre Nkurunziza dit que dans le passé, il ya eu les plus hauts gradés de la république qui jouaient la double casquette, qui travaillaient pour le compte du gouvernement et pour le pays d’adoption. Il donne des exemples illustrant cette affirmation, indiquant que sous d’autres cieux, en l’occurrence la Tanzanie, les Etats-Unis ainsi que les pays occidentaux, la candidature au poste du président de la République pour des personnalités ayant des doubles nationalités n’est pas permise. Le président Nkurunziza souligne en outre que barrer la route au plus haut sommet de l’Etat pour les détenteurs de double nationalité constitue la véritable garantie de l’indépendance et l’intégrité du pays. Concernant la révision de la constitution, le président Pierre Nkurunziza dit que cette retouche vient tardivement, après 12 ans, alors que dans le passé, les présidents comme Pierre Buyoya, Domitien Ndayizeye et Michel Micombero confectionnaient des constitutions éphémères et que dans les pays occidentaux, on retouche la constitution comme bon leur semble, en donnant les exemples de la France et des Etats Unis. Par ailleurs, le référendum, d’après le président de la République, ne passe jamais par la chambre basse comme cela fut le cas en 2014. Il passe toujours par la consultation populaire, d’où il a montré satisfaction de voir que la procédure de 2014 a échoué. Sur la question de savoir d’où viendrait les fonds de la modernisation de la ville de Bujumbura d’ici 2045, le président Pierre Nkurunziza affirme que le Burundi financerait cette rénovation de la ville en partenariat avec les operateurs économiques ainsi que les partenaires économiques du Burundi . Enfin, le président Nkurunziza a annoncé le projet d’extension de l’aéroport international de Bujumbura ainsi qu’une construction d’un aérodrome sur la colline de Nyarugunda, commune Gashikanwa, dans la province de Ngozi qui va servir de piste d’appui à l’aéroport de Bujumbura en cas de catastrophe naturelle.