Bujumbura, le 14 février 2018 (Net Press) . Deux grenades ont explosé hier vers 21 heures dans la zone de Musaga, au sud de la capitale. Selon des informations recueillies sur place, elles ont explosé dans des bars situés tout près des stations d’essence, non loin du bureau de la zone.
Ces détonations ont été suivies de tirs nourris d’armes automatiques et les populations de cette zone estiment que c’étaient des gens qui maîtrisaient le maniement d’armes. Pour le moment, les assaillants n’ont pas encore été identifiés et l’on ne sait pas non plus faire le bilan des dégâts.
Signalons que dans la soirée de ce 12 février 2018, une autre grenade avait été lancée dans un bistrot situé à Gisyo, dans la zone de Kanyosha, toujours dans la commune urbaine de Muha. Selon des informations en provenance de cette zone, la grenade aurait fait 8 blessés, mais l’on ne déplore aucun décès.
Burundi - Sécurité Routière
L’observatoire de la sécurité routière tape du poing sur la table
Bujumbura, le 14 février 2018 (Net Press) . Le président de l’observatoire de la sécurité routière, Nixon Habonimana, estime que l’effectif des accidents au mois de janvier 2018 a nettement diminué par rapport à décembre 2017. Cependant, il dénonce certains mauvais comportements de chauffeurs, notamment les appels au téléphone portable alors qu’ils sont au volant.
Une étude faite sur trois semaines montre que trois chauffeurs sur cinq au volant sont au téléphone dans la ville de Bujumbura, ce qui occasionne des accidents divers. Par ailleurs, les gens qui téléphonent au volant roulent lentement, ce qui gêne également la circulation, surtout dans les heures de pointe.
Nixon Habonimana demande à la police de sécurité routière de lutter contre ce comportement qui cause énormément de désordres dans la circulation routière. Il est à noter que ceux qui commettent de tels forfaits sont de grandes personnalités administratives et forces de défense et de sécurité, ceux-là même que la police n’ose pas arrêter. Ce qui fait que la recommandation de l’observatoire de la sécurité routière a très peu de chances d’être mise en vigueur.
Burundi - Droits de l’Homme - Opinion
"Les conséquences de la crise burundaise perdurent", selon une opinion
Bujumbura, le 14 février 2018 (Net Press) . La crise politico-sécuritaire qui date d’avril 2015 continue de produire des effets néfastes à l’endroit de la population. L’on constate des cas de violations des droits de l’homme qui se manifestent toujours. Face à cela, il y a une impuissance de la justice burundaise concernant les crimes qui pourraient être au solde de l’Etat, ajoute-t-elle.
Cette même opinion pense que cela ne devrait pas décourager les défenseurs des droits de l’homme et tous ceux qui aspirent au principe de lutte contre l’impunité au Burundi. Il y a d’autres mécanismes régionaux et internationaux auxquels on peut faire cours pour que les présumés auteurs des actes ignobles soient traduits en justice, raison pour laquelle la dénonciation de ces violations bien documentées doit suivre son cours normal.
Burundi - Société
Ou on reparle de la Saint Valentin
Bujumbura, le 14 février 2018 (Net Press) . La véritable origine de la Saint Valentin n’est pas bien connue mais il y en a qui affirment que l’on doit la fête des amoureux à Claude II, empereur romain qui fit annuler toutes les fiançailles de l’empire pour éviter que ses soldats soient tentés de rester avec leurs fiancées plutôt que de partir à la guerre ! Furieux, un prêtre catholique nommé Valentin décida de marier en secret les amoureux. L’origine réelle de cette fête est attestée au XIV e siècle dans la Grande-Bretagne encore catholique où le jour de la Saint-Valentin du 14 février était fêté comme une fête des amoureux car l’on pensait que les oiseaux choisissaient ce jour pour s’apparier.
Mais si la Saint-Valentin est souvent décriée pour son aspect commercial en France, elle est partiellement ou totalement interdite dans plusieurs pays pour des raisons culturelles ou religieuses. Au Pakistan, la haute cour d’Islamabad a interdit l’an dernier les festivités publiques de la Saint Valentin au motif qu’elle est une tradition contraire aux valeurs de l’Islam. Elle est perçue par l’Etat comme une célébration de "l’immoralité", de "la nudité" et de "l’indécence". Et les médias n’ont pas le droit d’en faire une publicité.
En Arabie Saoudite, il est interdit de porter du rouge le jour de la Saint Valentin et d’acheter ou de vendre des chocolats et des roses. En Iran, la vente de cadeaux est interdite. La fête des amoureux y est considérée comme le symbole de la "décadence occidentale". Et en Indonésie, la Saint Valentin y est interdite depuis 2012. La raison est qu’elle est contraire aux valeurs et à l’enseignement de l’Islam. Par endroits, les magasins ont même interdiction de vendre des contraceptifs.
Burundi - Mozambique - Insolite
Il coupe le doigt de son ami suite à l’ébriété
Manica, le 14 février 2018 (Net Press) . La province de Manica est l’une des dix provinces du Mozambique. C’est une région de plateaux, dont la capitale est la ville de Chimoio, située à plus ou moins 1 100 km par la route au nord de Maputo, la capitale du pays.
Plus précisément dans cette ville de Chimoio, au marché de Mahule, deux bons amis étaient en train de partager un verre en début d’après-midi d’aujourd’hui, vers 13h05 de Bujumbura, mais également de Maputo. Entamés, ils ont commencé à discuter sur un sujet et ne sont pas parvenus à accorder leurs violons. Très rapidement, la discussion a tourné vers la bagarre et les deux hommes en sont venus aux mains. L’un d’eux a pris le doigt de son ami et, comme un chien enragé, il l’a mordu jusqu’à le couper. Selon le code de procédure pénal de ce pays, une personne qui blesse une autre risque un emprisonnement d’au moins une année. Et dans ces conditions, il n’y a pas de situation atténuante.