Cibitoke, le 20 février 2018 (Net Press) . Après la découverte d’un corps sans vie en extrême décomposition sur la colline de Mirudi dans les environs du parc national de la Kibira, en commune de Bukinyana de la province de Cibitoke, l’administration a procédé à son enterrement sans les proches du défunt, une mesure qui a été contestée par une bonne partie de la population.
Selon les témoins sur place, quelques habitants de cette colline disent qu’il fallait attendre que les proches de la victime soient conviés pour ces cérémonies et disent que la lisière de ce parc national de la Kibira est devenue le cimetière de tous les temps. L’on en veut pour preuve qu’en 2016, des corps sans vies ligotés ont été trouvés à cet endroit sans le moindre commentaire de la police ni de la justice.
Une jeune femme, Noëlla Ndayishimiye, a été tuée par son mari sur la colline Ruhande, commune Gishubi, province de Gitega au centre du pays. Selon les témoins sur place ; l’auteur a blessé également son enfant de deux mois. Des sources policières indiquent que l’époux consommait régulièrement des stupéfiants et la police a procédé à son arrestation.
Par ailleurs, six personnes ont trouvé la mort la semaine dernière au moment où une personne a été torturée avec 54 autres arrêtées arbitrairement. Les activistes des droits de l’homme attribuent ces forfaits aux jeunes Imbonerakure, aux agents du service national des renseignements, aux administratifs et aux policiers.
Burundi - Ouganda – Politique
Vers la tenue du sommet sans le président Nkurunziza ?
Kampala, le 20 février 2018 (Net Press) . Il va se tenir un sommet des chefs d’Etat de la communauté est africaine du 21 au 23 février 2018 dans la capitale ougandaise. Les chefs d’Etat qui composent cette communauté auront à se pencher, en date du 23 février 2018, sur la crise burundaise.
Selon des informations recueillies au secrétariat de l’Eac, tous les pays avaient promis de participer à ce sommet. Mais jusqu’à présent, rien ne présage la participation du président burundais à ce sommet qui commence ce mercredi 21 février car, d’après des informations dignes de foi, Pierre Nkurunziza se trouve pour le moment en province de Bubanza pour la moralisation de la société et pour l’ouverture des infrastructures publiques.
Selon des sources proches de Kigali, le président en exercice de l’Union africaine, le Rwandais Paul Kagame, avait préféré la tenue de ce sommet aussi important pour le Burundi à Kampala afin d’encourager le président burundais toujours absent dans les sommets de ses pairs à y répondre. Selon des sources de la médiation, le facilitateur dans le conflit inter burundais, l’ancien président tanzanien Benjamin William Mkapa, aura l’occasion d’exposer sur son rapport au sommet des chefs d’Etat, les contenus du round du dialogue inter burundais qui a été tenue au mois de décembre derniers.
Des sources concordantes indiquent que même l’opposition qui a répondu aux assises d’Arusha en décembre 2017 se sont rendus à Kampala, dans l’optique d’apposer les signatures sur les points de divergences sur ce dernier round.
Rappelons aussi que lors de la commémoration de l’anniversaire du Fpr au pouvoir au Rwanda, l’ancien président Mkapa avait été invité à ces cérémonies. Il avait eu l’occasion d’exprimer son amertume d’avoir échoué dans la médiation burundaise pour la simple raison qu’il n’a pas de soutien de la part des chefs d’Etat de l’Eac.
Aboutira ou n’aboutira pas !
Une opinion reste convaincue que sans la présence du président Pierre Nkurunziza au sommet de Kampala, alors qu’il est l’épicentre de la crise burundaise occasionnée par son accession à la troisième législature controversée et qui a un mot à dire sur la sortie de la crise burundaise, n’aboutira pas.
Cependant, une autre opinion estime que les pays de la communauté est africaine pourraient migrer vers un plan B, celui d’imposer l’embargo économique au Burundi pour contraindre le président Nkurunziza de dialoguer avec les vrais visages de l’opposition burundaise, au pays comme à l’étranger.
Burundi - Dialogue
Une délégation de l’opposition en Tanzanie pour rencontrer le facilitateur
Dar es Salam, le 20 février 2018 (Net Press) . Six personnes de l’opposition intérieure et de la diaspora, à savoir Léonce Ngendakumana, Evariste Ngayimpenda et un émissaire d’Agathon Rwasa, en plus d’une délégation du Cnared conduite par son président, le Dr. Jean Minani, viennent de passer leur deuxième journée dans la capitale tanzanienne où ils ont rencontré le facilitateur dans le dialogue externe qui se tient habituellement dans la ville tanzanienne d’Arusha.
Selon des informations des proches de cette rencontre, ces personnes discutent sur deux points essentiellement ; à savoir les possibilités de la reprise du dialogue externe ainsi que des réflexions sur référendum visant la modification de la constitution.
Burundi - Economie
Le système des Nations unies au chevet de la population
Bujumbura, le 20 février 2018 (Net Press) . Dans un projet du plan de réponse humanitaire pour l’année 2018, le système des Nations unies, de concert avec le gouvernement burundais, dans un protocole d’accord signé ce lundi 19 février 2018, va aider deux millions quatre cent mille de personnes nécessiteuses et seront assistées pour un montant de 141.8 millions de dollars américains.
Garry Conille, qui a représenté le système des Nations unies pour l’aide humanitaire au Burundi, dit que suite à la crise économique burundaise que traverse le Burundi depuis la crise de 2015, qui a occasionné la crise alimentaire dans les provinces frontalières comme Kirundo, Kayanza, Cibitoke, Makamba, Bubanza, Ruyigi, Cankuzo et Muyinga, 3.6 millions de Burundais sont dans le besoin d’aide humanitaire, soit un tiers de toute la population. Alors que l’année dernière, on ne comptait que 3 millions seulement.
Garie Conille trouve quelques difficultés à mobiliser le montant avoisinant 141 millions de dollars du moment que même les 73 millions de dollars qui étaient nécessaires pour assister 1 million de Burundais nécessiteux, l’année dernière, n’ont pas pu être reçus en entièreté, les bailleurs n’ayant débloqué que 62% du montant.
Burundi - France - Sépulture
Simone Veil entrera au Panthéon le 1er juillet 2018
Paris, le 20 février 2018 (Net Press) . C’était une promesse d’Emmanuel Macron à la suite de son décès en juin dernier, Simone Veil entrera bien au Panthéon. La dépouille de l’ancienne ministre de la Santé, à l’origine de la loi portant son nom légalisant l’avortement, y fera son entrée le 1er juillet prochain.
Avec Sophie Berthelot, Marie Curie, Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle, Simone Veil sera donc la cinquième femme seulement à reposer au milieu des « grands hommes ».
Conformément à la promesse d’Emmanuel Macron, la rescapée de la déportation, ancienne ministre et présidente du Parlement européen y fera son entrée accompagnée de son mari, Antoine Veil. Selon le protocole, les corps des deux époux vont passer la nuit précédente dans la nef du Panthéon, veillés par la Garde républicaine. Ce n’est qu’après qu’ils seront inhumés dans un caveau qui leur sera dédié.
Simone Veil, née Jacob le 13 juillet 1927 à Nice et morte le 30 juin 2017 à Paris, est une femme d’État française. Née dans une famille juive, elle est déportée à Auschwitz à l’âge de 16 ans, durant la Shoah, où elle perd son père, son frère et sa mère. Rescapée avec ses sœurs Madeleine et Denise, elles aussi déportées, elle épouse Antoine Veil en 1946 puis, après des études de droit et de science politique, entre dans la magistrature comme haut fonctionnaire.
En 1974, elle est nommée ministre de la Santé par le président Valéry Giscard d’Estaing, qui la charge de faire adopter la loi dépénalisant le recours par une femme à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), loi qui sera ensuite couramment désignée comme la « loi Veil ». Elle apparaît dès lors comme icône de la lutte contre la discrimination des femmes en France.
Elle est la première présidente du Parlement européen, nouvellement élue au suffrage universel, de 1979 à 1982. De façon générale, elle est considérée comme l’une des promotrices de la réconciliation franco-allemande et de la construction européenne.
De 1993 à 1995, elle est ministre d’État, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville, « numéro deux » du gouvernement Édouard Balladur, puis siège au Conseil constitutionnel de 1998 à 2007, avant d’être élue à l’Académie française en 2008.