Dar es Salam, le 21 février 2018 (Net Press) . Selon des informations concordantes, le président tanzanien, John Pombe Magufuli, s’adonne ces derniers jours à la traque des réfugiés burundais vivant dans son pays. Pour rappel, les quatre leaders du mouvement Forebu considérés comme des refugiés ont été traqués sur le sol tanzanien et portés disparus sous le silence coupable du gouvernement tanzanien.
Notre source ajoute que le gouvernement de Dar es Salam continue d’inquiéter les réfugiés burundais vivant dans ce pays. Le Ministre de l’intérieur tanzanien, Mwigulu Nchemba, a décidé d’enfoncer le clou en fermant le weekend dernier trois camps de transit qui accueillent les nouveaux réfugiés burundais. Ceux-ci sont Kagunga, Manyovu et Lumasi, localisés dans le district de Ngara en province de Kagera.
Sans donner beaucoup de détails, cet officiel tanzanien et bras doit du président John Pombe Magufuli a intimé l’ordre de fermer tous les camps frontaliers entre le Burundi et le Rwanda. En colère, le ministre s’en est pris à l’office du haut-commissariat pour les réfugiés de faire des manœuvres dilatoires pour empêcher les 34000 réfugiés burundais qui ont décidé de rentrer volontairement et s’étonne de la manière dont le Hcr s’accroche à accueillir les réfugiés qui affluent vers ce pays.
Serait-il conscient de la situation du Burundi ?
Notre interlocuteur commente que la Tanzanie serait comme une petite comète qui se situe très très loin de la planète qui n’avait pas appris que son voisin le Burundi traverse une crise abominable depuis le printemps de 2015. On dirait qu’elle n’est même pas au courant que les citoyens burundais fuient toutes sortes d’intempérie dans le pays de Ntare Rugamba qui ont occasionné le départ de plus de 400.000 personnes vers les pays voisins.
Une comparaison en herbe !
La même opinion n’arrive pas à tarir d’indexer la Tanzanie comme la Libye de feu Mouhamar Kadhafi qui fait la traite négrière à des sujets voisins de l’Afrique occidentale fuyant la misère et à la quête d’un lendemain meilleur en Occident. Elle témoigne que des citoyens burundais localisés dans les provinces frontalières avec ce pays seraient vendus dans ce pays pour aller travailler dans les plantations pour un salaire misérable, avec un traitement inhumain calqué aux esclaves noirs qui transitaient par la Gorée, cette petite entité du Sénégal, pour être vendus de l’autre côté de l’Atlantique.
Dans notre pays, plus précisément dans la province de Bubanza, de jeunes Imbonerakure ont tabassé hier un berger qui faisait traverser ses vaches dans la localité de Mitakataka au motif que ces vaches ont cogné le cortège présidentiel. Il a été ensuite embarqué pour se faire emprisonner dans un endroit encore secret.
Burundi - Politique
L’Olucome s’exprime à la veille des réunions importantes sur notre pays
Bujumbura, le 21 février 2018 (Net Press) . D’emblée, l’Olucome trouve que l’Eac et les Nations unies, dans leurs réunions respectives du 21 au 23 et du 26 février 2018, devraient prendre des mesures qui s’imposent pour qu’une solution négociée soit trouvée dans les meilleurs délais en vue d’une stabilisation politique et du développement durable du Burundi, gage de la démocratie, de la gouvernance, de la transparence et de la satisfaction des besoins fondamentaux des Burundi conformément aux pactes internationaux relatifs aux droits sociaux, économiques, culturels, civils et politiques.
Pour l’Olucome, les préoccupations de certains dirigeants actuels et politiciens sont loin de celles de la population. Ils sont préoccupés, les uns par la façon d’accéder au pouvoir et les autres, la manière de rester au pouvoir à tout prix. C’est la raison pour laquelle des dirigeants actuels font tout pour que la constitution soit amendée, surtout en ce qui concerne la limitation des mandats présidentiels, en violation de l’accord d’Arusha.
Au lieu de régler la crise politique dont la cause est l’intérêt personnel, certaines autorités cherchent à trouver des financements internes qui ne suivent aucunee loi en matières de finances publiques. A tous les niveau, national, provincial et communal, les autorités fixent des contributions comme elles l’entendent pour la construction des stades, des parkings, des permanences du parti au pouvoir...
L’Olucome regrette qu’en matière de contribution aux élections de 2020, cette dernière est demandée à une même personne à cinq reprises. Pourtant, estime l’observatoire, les préoccupations de la populations diffèrent nettement de celles des autorités actuelles car le citoyen veut que ses besoins fondamentaux soient satisfaits, il veut que l’administration lui rende des services sans aune contrepartie à odeur de corruption, il veut que les indicateurs macro-économiques soient maîtrisés pour que sa vie soit prospère.
Ayant brossé tous els problèmes rencontrés par les populations suite aux comportements des autorités, l’Olucome demande aux Nations Unies de prendre des mesures nécessaires pour que le dialogue inter burundais externe puisse continuer et, en cas de boycott, prendre des mesures conséquentes. Il leur demande également de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour qu’une solution urgente et négociée soit trouvée.
Il demande également à l’Eac de poursuivre la médiation, de prendre toutes les mesures qui s’imposent, d’exiger du gouvernement en place de reporter le processus du référendum et d’exiger du gouvernement d’arrêter la collecte anarchique et forcée des contributions. Il émet enfin des recommandations aux garants et cosignataires d’Arusha et au gouvernement du Burundi.
Burundi - Economie
Serait –il une politique deux poids deux mesures !
Cibitoke, le 21 février 2018 (Net Press) . Interrogés par la rédaction sur les échanges entre les deux pays, les habitants des provinces frontalières avec le Rwanda clament que le Burundi applique la politique deux poids deux mesures sur la vente des vivres dans les pays limitrophes.
Quelques sujets de la localité de Ruhwa, commune Rugombo, dans la province de Cibitoke s’étonnent de la manière dont le gouverneur de la province de Makamba, Gad Niyukuri, a autorisé aux citoyens tanzanien de venir acheter des vivres, en l’occurrence les avocats et à un prix dit « dérisoire » qui occasionne la cherté et la rareté de ces vivres sur Bujumbura et dans toutes les provinces du pays.
Les mêmes citoyens demandent au gouvernement burundais, spécialement au deuxième vice-président de la République, Joseph Butore, qui avait interdit de vendre les vivres au pays de Paul Kagame, sous prétexte que " nous ne pouvons pas nourrir nos ennemis " de permettre la vente des vivres au Rwanda, pour les populations se procurent des monnaies fortes plus bénéfiques pour l’économie avant d’ajouter que même la Tanzanie et l’ennemie du Burundi pour sa traque et la chasse des réfugiés Burundais éparpillés dans ce pays.
Et pour avoir plus de détails sur la vente des avocats à un prix dérisoire, la rédaction a essayé de contacter le Gouverneur de la province de Makamba, Gad Niyukuri, sans succès.
Burundi - Rdc - Justice
Quand l’audience publique est organisée sur le lit de l’hôpital
Kinshasa, le 21 février 2018 (Net Press). Poursuivi pour offense de l’Etat, un député de l’opposition issu de l’union pour la démocratie et le progrès social, Udps, principal parti de l’opposition du pays de Joseph Kabila, Gérard Mulumba, a été jugé dans sa chambre d’hôpital par un tribunal au grand complet.
.
L’avocat de la défense, Me Léon Ngombwa, en colère dit : « C’est un acharnement du pouvoir qui veut le faire condamner par tous les moyens à travers un procès qui n’en est pas un ». Selon l’Afp, le député souffre des complications rénales et indique que lors de l’audience publique, le député allongé dans la chambre de l’hôpital, n’a pas bougé , ni parlé
Une décision attendue jeudi
Gérard Mulumba a été arrêté le 10 novembre à l’aéroport de Kinshasa, détenu au secret puis transféré le 19 janvier dans une clinique de Kinshasa à cause de la dégradation de son état de santé, « constatée par des médecins commis par l’État », a expliqué son avocat. Il risque au maximum une peine de deux années de prison, selon son avocat. Le tribunal a promis de se prononcer d’ici jeudi.