Bujumbura, le 22 février 2018 (Net Press) . Il y a quelques semaines, les autorités administratives et politiques annonçaient officiellement la tenue du sommet du marché commun des pays de l’Afrique orientale et australe, Comesa, dans la capitale Bujumbura. Selon ces mêmes informations, ce sommet serait tenu du 18 au 19 avril 2018, mais devait être précédé par celui des experts, des ministres et des chefs d’Etat, dans la période du 9 au 19 avril 2018.
Mais une autre information proche des pays anglophones non encore confirmée indique qu’à la même période, il pourrait y avoir un autre sommet des pays anglophones avec l’Angleterre, ce qu’on appelle Commonwealth, une réunion qui ressemble à la Francophonie pour les pays francophones. L’on ne précise pas encore le lieu où se tiendrait ce sommet mais au cas où l’information serait avérée, Bujumbura pourrait avoir des difficultés car, de ces 19 pays membres du Comesa, seuls le Burundi et la République démocratique du Congo ne sont pas membres du Commonwealth.
Burundi - Justice
Quand la politique frappe dans les milieux judiciaires !
Bujumbura, le 22 février 2018 (Net Press) . Des informations en provenance de la province de Gitega font état de l’arrestation dans la matinée du président de la cour d’appel de Gitega, Thomas Ntimpirangeza. Cette source d’information poursuit que cette personne aurait été conduite à la prison centrale de Mpimba, dans la capitale Bujumbura.
L’on ne connaît pas encore les vrais mobiles de cette arrestation, mais les premières informations indiquent qu’il aurait été surpris en train de partager des appels à voter "non" au référendum du mois de mai 2018. Rappelons que jusqu’à président, la plupart des victimes de cette "infraction" sont les membres du Fnl proches d’Agathon Rwasa.
Burundi - Médias
Ruyigi : après la radio Isanganiro, l’agence burundaise de presse !
Ruyigi, le 22 février 2018 (Net Press) . Dans la matinée de ce 21 février, le journaliste correspondant de l’agence burundaise de presse, Abp, dans la province orientale de Ruyigi, Eric Manirambona, a été convoqué chez le gouverneur de cette province, Hassan Abdallah. Il est accusé d’avoir diffusé une information relative à l’amende exorbitante que fait payer l’administration de cette entité aux parents qui inscrivent avec retard leurs nouveaux nés dans les registres de l’état-civil.
Pour rappel, en date du 7 février dernier, le journaliste correspondant de la radio Isanganiro à l’Est du pays, Jean Claude Nshimirimana, avait subi le même sort de la part de la même autorité. Il avait donné l’information sur la contribution des enseignants de cette province aux élections de 2020, tout en soulignant les difficultés qu’ils avaient.
Depuis que les presses privée et publique cohabitent dans ce pays en 1991, c’est la première fois qu’un journaliste de la presse publique est inquiétée pour son information diffusée. Dans tous les autres cas, c’étaient des journalistes des stations privées qui avaient toujours les foudres des autorités tant politiques, administratives que militaires.