Johar, le 3 mars 2018 (Net Press) . Des informations en provenance de la capitale somalienne indiquent que le contingent burundais en mission de maintien de la paix en Somalie a été attaqué ce vendredi 2 mars au matin par un groupe islamiste El Shabab, faisant 3 morts, 4 blessés et plusieurs soldats portés disparus.
Les témoins sur place affirment que le contingent burundais a été attaqué à 50 km de la capitale Mogadiscio et le cortège des camions loués par les Nations Unies pour transporter des vivres de Mogadiscio à la ville de Johar ont été réduits en cendre. Selon toujours nos sources, le groupe islamiste El Shabab a revendiqué cette attaque.
Des sources proches des familles des victimes de cette attaque indiquent que toute la journée, elles étaient injoignables sur leurs téléphones portables, ce qui ne présageait rien de bon pour ces proches. Les autres étaient répondues par des voix totalement inconnues avec un langue également inconnue.
Pour s’enquérir de cette situation, la rédaction a essayé de contacter le porte-parole de l’armée burundaise, le colonel Gaspard Baratuza, à ce sujet. Il a confirmé l’information, précisant que ces terroristes placent d’abord des mines anti-char sur la route qu’ils téléguident avant d’attaquer avec des lance-roquettes. C’est dans ce contexte qu’un camion qui contenait du carburant a pris feu, entraînant l’incendie des autres engins militaires et civils qui étaient en convoi.
Malgré cela, le colonel Gaspard Baratuza a indiqué que nos militaires ont organisé sur place une résistance si bien qu’ils ont pu dégager et chasser ces terroristes. Ils en ont profité pour y monter une position militaire et continuent à chercher les soldats portés disparus.
L’on signalera que le communiqué relatif à cette attaqué a été lu par un porte-parole de la défense nationale, le colonel Floribert Biyereke. Le colonel Baratuza a indiqué que dans la nouvelle structure, ce jeune colonel travaille pour l’Etat-major alors que lui s’occupe du ministère, mais que c’est lui qui coordonne les deux activités.
A côté de cela, le colonel Gaspard Baratuza a précisé qu’hier 2 mars 2018 à Ndora, les responsables des militaires terminaient une réunion d’évaluation sur la situation sécuritaire et qu’ils ont trouvé qu’un peu partout dans le pays, tout est calme. Ils ont entendu la mauvaise nouvelle de la Somalie juste après la réunion.
Au pays, dans la province de Cibitoke, au Nord Ouest du pays, deux cadavres masculins ont été trouvés flottants dans la rivière Rusizi, dans les contrées de la commune Buganda. C’était dans l’après-midi d’hier et les premières informations indiquent que ces hommes, qui n’ont pas été identifiés, étaient ligotés.
Burundi - Justice
L’administrateur de la commune Kiremba sous les verrous
Ngozi, le 3 mars 2018 (Net Press) . L’administrateur de la commune Kiremba, dans la province de Ngozi, Cyriaque Nkezabahizi, est en prison de Ngozi depuis le 1er mars 2018. Il est dans cette bagne en compagnie de Michel Mutama, son adjoint chargé du sport dans cette commune et sont accusés d’atteinte à la sécurité du pays.
Ils ont été arrêtés sur ordre du procureur de la République dans la province de Ngozi. Les sources d’informations indépendantes indiquent qu’ils sont accusés d’avoir voulu assassiner le président de la République. Tout serait parti d’un match de football entre l’équipe de la commune Kiremba et Alléluia Fc dans laquelle joue le président de la République.
Les mêmes informations indiquent que les deux leaders de cette commune ont aligné deux joueurs originaires de la République du Congo, d’ethnie Banyamulenge, donc des Rwandais et de surcroît, qui ont empêché le président de la République de marquer des buts pour son équipe.
Les deux hommes avaient été interrogés de par le passé et avaient juré qu’ils n’avaient aucune intention de faire du mal au président. Malgré cela, la justice burundaise a décidé de les coffrer pour atteinte à la sécurité du pays.
L’on se souviendra que le Burundi a eu un autre président footballeur du nom de Michel Micombero. Il avait lui aussi l’habitude de jouer avec des équipes du pays comme "Dynamique". Un jour, il rencontra l’un des grands joueurs de l’époque, nommé Tindo, qui a bousculé le président lors d’un match de football. Alors que Tindo s’attendait à de pires sanctions, il se vit octroyer un cadeau d’une voiture de luxe à l’époque, Volkswagen ou V.W., pour son professionnalisme.
Burundi - Education - Justice
Quand les enseignants et leur directeur en viennent aux mains !
Kayanza, le 3 mars 2018 (Net Press) . En date du 1er mars 2018, 13 enseignants, dont six femmes et sept hommes, ont été arrêtés puis transférés dans les cachots de la commune Matongo. Ils sont accusés d’avoir battu leur directeur, Cyriaque Ndayizeye, de l’école fondamentale de Murambi de cette commune.
Officiellement, l’on ne connaît pas encore les causes de cette bagarre, mais la gestion des champs de l’école exploités par ces enseignants sans la participation du directeur serait à l’origine de ce conflit. Signalons que parmi les femmes arrêtées, il y en a qui allaitent des bébés, donc emprisonnés eux aussi avec leurs mamans.
Burundi - Royaume Uni - Politique
"Theresa May face à la « dure réalité » du Brexit, dixit Rfi
Londres, le 3 mars 2018 (Net Press) . Lors d’un discours décisif à Londres ce 2 mars, Theresa May a reconnu la « dure réalité » qu’implique la sortie du Royaume-Uni de l’UE. La Première ministre a évoqué la nécessité d’accepter des compromis de chaque côté de la Manche tout en plaidant pour un accord commercial sans précédent avec l’UE.
Se sachant attendue au tournant par ceux qui réclament une vision réaliste de l’après-Brexit, Theresa May s’est voulue pragmatique : « Nous quittons le marché unique, la vie va être différente », a reconnu la Première ministre avant d’ajouter que lors de ces négociations, aucune des deux parties n’obtiendrait tout ce qu’elle voulait : l’accès au marché unique notamment sera moindre qu’il ne l’est aujourd’hui, le Royaume-Uni continuera à être affecté par les décisions de la Cour européenne de justice et il devra aussi continuer à contribuer financièrement pour rester au sein de certaines agences européennes.
Alors en retour, Theresa May appelle Bruxelles à faire également des compromis et défend l’idée d’un « accord commercial le plus large possible », « couvrant plus de secteurs et avec davantage de coopération que n’importe quel autre accord de libre-échange ».
En clair, Theresa May a à nouveau évoqué un accord « sur mesure » qui irait plus loin que celui signé avec le Canada mais serait moins contraignant que celui signé avec la Norvège.
Une demande qui pourrait cependant être encore une fois perçue par les 27 comme une tentative de Londres de conserver les mêmes avantages à l’extérieur de l’Union. Enfin autre bémol : sur la façon d’éviter une frontière visible entre les deux Irlande, la Première ministre n’a fait aucune nouvelle proposition, au risque de décevoir les attentes des Européens.
Accord chez les conservateurs
En se voulant réaliste, Theresa May semble avoir réussi pour l’heure à mettre tout le monde d’accord au sein de son propre camp conservateur qui se déchire depuis des mois. Les partisans du maintien dans l’union douanière comme ceux favorables à une rupture brutale avec l’Union européenne applaudissent la direction donnée par la première ministre.
C’est notamment le cas du député Jacob Rees-Mogg, chef de file des « ultra-brexiters » : « Je crois que c’est un discours dont peuvent s’accommoder les eurosceptiques. C’est un discours unificateur car Theresa May a aussi clairement dit qu’il faudrait faire des compromis. Personne n’aura exactement ce qu’il veut et c’est une position réaliste pour tout le monde ».
De son côté, la Confederation of British Industry (CBI), la principale organisation représentant le patronat, se félicite d’un assouplissement des lignes rouges précédemment défendues par la Première ministre qui rend davantage possible un bon accord avec Bruxelles.
En revanche, le dirigeant de l’opposition travailliste, Jeremy Corbyn, n’est lui absolument pas convaincu : « Vingt mois après le référendum, Theresa May dresse une immense liste sans aucune clarté et sans réelles priorités. Ce dont nous avons besoin, ce sont des objectifs précis qui nous permettront de protéger l’emploi dans notre pays »
Malgré cette trêve, de nombreuses voix pro-européennes préviennent que le Brexit vers lequel se dirige le pays est très différent de ce qui avait été promis en 2016 et risque de continuer à diviser profondément les Britanniques.