Kampala, le 6 mars 2018 (Net Press) . Les pays ayant envoyé des contingents en Somalie pour une mission de maintien de la paix, Burundi, Ethiopie, Djibouti, Kenya et Ouganda, ont demandé à l’Onu de surseoir à sa décision de retirer les militaires de ces pays d’ici avant la fin de l’année 2020.
Selon des chefs d’Etat et des ministres de défense de ces pays qui se sont rencontrés dans le pays de Museveni, il faudrait d’abord que les militaires somaliens obtiennent une expérience nécessaire en matière de maintien de la paix, sous peine de voir le degré de stabilité de la Somalie se dégrader après leur départ.
Selon des analystes de la situation conflictuelle, la présence de ces troupes en Somalie est d’un grand apport pour les économies des pays fournisseurs. Non seulement ces pays prélèvent un certain montant sur les salaires des contingents, mais aussi il y a des conventions entre l’Onu et ces pays comme la location des armes, des effets militaires, etc.
Et plus les militaires sont nombreux, plus les avantages sont proportionnellement équivalents, ce qui pourrait faire croire que l’Ouganda et le Burundi sont les grands bénéficiaires de telles missions. Ce serait la raison pour laquelle le ministre de la sécurité, Alain Guillaume Bunyoni, a demandé à son collègue des relations extérieures, Alain Aimé Nyamitwe, de faire en sorte que même les policiers soient envoyés dans de telles missions.
Selon une correspondance lui adressée, l’envoi des policiers serait une mise en application de la résolution 2372 du conseil de sécurité de l’Onu qui a recommandé l’envoi de 1040 policiers. Selon le ministère de la sécurité, le Burundi dispose déjà de deux unités ayant bénéficié d’une formation, équipées et prêtes à partir pour ce pays.
L’on retiendra néanmoins que suite aux sanctions prises par l’ensemble de la communauté internationale contre le Burundi, la gestion de ces fonds a posé problème si bien que le gouvernement voulait qu’ils transitent sur ses comptes, ce qu’avaient refusé les partenaires financiers. Un terrain d’entente a été trouvé semble-t-il, mais des grognes subsistent chez les militaires qui poursuivent de telles missions.
Burundi - Sécurité
Un redéploiement qui inquiète !
Kanyaru, le 6 mars 2018 (Net Press). Des sources sous couvert d’anonymat indiquent que les membres de la ligue de jeunes du parti présidentiel, (les Imbonerakure), ont été dépêchés depuis la semaine dernière sur les frontières entre le Burundi, la République Démocratique du Congo et le Rwanda pour surveiller toute forme d’agression visant à saboter le processus d’amendement de la constitution prévu au mois de mai 2018, un redéploiement qui inquiète les habitants le long de ces frontières.
Selon nos sources, ces Imbonerakure ont été dépêchés le long de ces frontières susmentionnées et ajoutent que la population de ces localités vit dans une peur bleue et ne comprend pas pourquoi les frontières puissent être surveillées par les Imbonerakure alors que cette mission est dévolue normalement à l’armée burundaise et qui n’a jamais déclaré son abdication.
Dans un autre chapitre , des individus non encore identifiés ont défoncé les portes du bureau de la comptabilité de la commune Gitega dans la nuit de ce lundi 5 mars 2018 et ont volé une somme d’argent non encore précisée. La police locale dit que les sentinelles qui montaient la garde ont été arrêtées pour des raisons d’enquête.
Toujours au chapitre de la sécurité, au moins six personnes ont été tuées dont 3 cadavres retrouvés, 5 torturées et 13 arrêtées arbitrairement la semaine dernière. Des jeunes Imbonerakure affiliés au parti Cndd-Fdd au pouvoir, des agents du Snr, des administratifs, des policiers et des militaires sont pointés du doigt comme étant les auteurs de la plupart de ces violations des droits humains.
Burundi - Politique
Le général Pontien Gaciyubwenge sur la liste des putschistes de 2015 !
Bujumbura, le 6 mars 2018 (Net Press) . Après que le secrétaire général de la cour suprême eut sorti un communiqué demandant aux pays hôtes des 34 putschistes du 13 mai 2015 de traquer ces derniers et de les extrader sur Bujumbura pour être traduits devant la justice burundaise, une large majorité a été surprise en apprenant que le général Pontien Gaciyubwenge, ancien ministre de la défense nationale et des anciens combattants, figure parmi les tombeurs du président Nkurunziza.
Cette même opinion trouve que le général Pontien Gaciyubwenge a été parmi les militaires qui ont étouffé dans l’œuf la tentative du coup d’Etat de cette période, ce qui avait permis le président Pierre Nkurunziza de rentrer sur Bujumbura sans aucune inquiétude. De son côté, le général Godefroid Niyombare, cerveau de ce coup de force manqué, a été obligé de prendre le large et le général Cyril Ndayirukiye, son adjoint, interné à la prison centrale de Gitega.
La présence sur la liste du général Pontien Gaciyubwenge est d’autant plus surprenante que même dans les discours officiels relatifs sur ce coup manqué, personne, y compris même le président de la République, n’avait condamné, ne fût ce que verbalement l’ancien ministre. Les détenus avaient même exigé de la cour sa présence lors des audiences, le président de la République, dans l’une de ses allocutions, avait répliqué, à l’endroit des présumés putschistes : "... nibapfe bambaye...", ce qui pourrait se traduire par "ils n’ont qu’à assumer leurs propres faits sans Gaciyubwenge".
Notre interlocuteur trouve également anormal que parmi les putschistes, figure la fondatrice de la Maison Shalom, Margueritte Barankitse, qui, selon nos sources, est « une personnalité philanthropique hors du commun" qui s’est donnée corps et âme pour la survie des personnes vulnérables, y compris ceux qui sont au pouvoir, quand ils étaient encore au maquis.
Burundi - Banque Mondiale - Education
La banque mondiale contre la crise de l’apprentissage en Afrique
Dar es Salam, le 6 mars 2018 (Net Press) . Selon un communiqué de la banque mondiale, une nouvelle étude de la banque mondiale montre que l’Afrique est aux prises avec une « grave crise de l’apprentissage » qui mine sa croissance économique et nuit au bien-être de sa population. La région a réalisé des progrès importants en matière de scolarisation dans le cycle primaire et le premier cycle du secondaire, mais quelque 50 millions d’enfants restent sans scolarisation, et la plupart de ceux fréquentant l’école n’acquièrent pas les aptitudes de base nécessaires pour leur réussite dans la vie. Voir l’intégralité de ce communiqué sur www.netpress.bi, rubrique "Tribune".
Burundi - Sport
Francine Niyonsaba accueillie en grande pompe à l’aéroport de Bujumbura
Bujumbura, le 6 mars 2018 (Net Press) . Après que l’athlète burundaise, Francine Niyonsaba, eut été classée championne du monde en salle sur 800 m ce dimanche à Birmingham, en Grande–Bretagne, elle est arrivée dans la matinée de ce mardi 6 mars 2018 et a été accueillie en grande pompe à l’aéroport internationale de Bujumbura.
Selon des sources sur place, l’athlète Niyonsaba a été accueillie par la fédération d’athlétisme au Burundi en haie d’honneur, l’ambassadeur des Etats Unies, Anne Casper et les employés de la société de Brassage le Brarudi.
Dans les différentes routes de la capitale, il y avait des manifestations des véhicules de la Brarudi, du secteur de la nouvelle production VIVA MALT à bord desquels elle se trouvait, qui ont distrait la capitale pendant à un moment. Arrivés sur la chaussée du prince Louis Rwagasore, les véhicules de la Brarudi, au rythme des klaxons, ont éveillé l’attention des passants. Pour certains, c’était anormal qu’il y ait un mariage mardi matin alors qu’ils sont uniquement autorisés les weekends.
Elle a constaté tout de même qu’elle est soutenue par la population burundaise entière dans ses performances internationales qu’elle ne cesse de démontrer à l’endroit du monde. C’est elle qui détourne l’attention de la communauté internationale qui n’a du Burundi, qu’une image négative, suite aux différentes crises qui s’y observent. Pour ceux qui ont assisté à la scène, ils ont souhaité que la fédération prépare d’autres Francine pour qu’il n’y ait de vide après elle.
Burundi - Syrie –Politique
Bujumbura refuse d’adopter le rapport sur la violation des droits de l’homme en Syrie
Washington, le 6 mars 2018 (Net Press) . Le Burundi a refusé avec la République populaire de la Chine, le Venezuela et Cuba d’adopter ce lundi 5 mars 2018 un rapport de l’Ong Human right council, faisant part de la violation massive des droits de l’homme et l’utilisation des armes chimiques en Syrie, un rapport qui a été finalement adopté par les 29 pays présents à Washington dont 14 abstentions.
Selon des sources de Washington D.C, l’Ong human rights council n’hésite pars à pointer du doigt le gouvernement Bachar el Assad de violer massivement des droits de l’homme ainsi que l’utilisation des armes biologiques dans la région de Ghouta qui décime la population de la région.
Human Rights council indique que le gouvernement Bachar el Assad a refusé tout accès a l’aide humanitaire de la population de Ghouta et considère que Damas est en train de planifier le massacre à grande échelle contre la population de Ghouta qu’il juge de « terroriste « . Le gouvernement syrien s’inscrit en faux contre l’adoption de ce rapport qu’il juge taillé de toutes pièces pour des mobiles politiques destinés à faire tomber le régime syrien.