Cibitoke, le 8 mars 2018 (Net Press). Des sources sous couvert d’anonymat indiquent que des jeunes de la ligue des jeunes du parti Cndd-Fdd (Imbonerakure), armés, à bord des véhicules dits « du service national des renseignements ", patrouillent le long des frontières entre le Burundi et le Rwanda pour surveiller toute forme d’agression de la part du voisin du Nord, ce qui inquiète la population de ces entités administratives.
Selon nos sources, ces jeunes sont déployés dans les localités de Ruce, de Camakombe et de Ruhororo, respectivement dans les communes de Mugina et de Mabayi, en province de Cibitoke, au Nord Ouest du pays.
Des habitants de ces localités qui n’ont pas voulu révéler leur identités ont la peur bleue au ventre et dorment à la belle étoile au risque d’être attaqués pendant la nuit. Ils ajoutent que ces jeunes Imbonerakure sillonnent le long des frontières dans les heures gravitant autour de 22 h et 5 hoo du matin. Des sources proches des militaires accrédités le long des frontières de deux pays indiquent que ce sont des opérations de routine. Pour s’enquérir de cette situation, la rédaction a essayé de contacter le porte–parole du ministère de la défense et des anciens combattants, le colonel Gaspard Baratuza, sans succès.
Et dans la même foulée, la présidente de la ligue des femmes du parti Cndd-Fdd en commune Mugina, dans cette même province, a sommé l’ordre ce mercredi 7 mars 2018 de faire sortir les jeunes filles des salles de classe et d’interrompre les cours à l’école fondamentale de Buseruko pour aller préparer les chansons pour la célébration de la journée de la femme prévue dans cette commune le 15 mars 2018.
Le comportement de cette responsable de la ligue des femmes du parti aux affaires a suscité beaucoup d’indignation et d’étonnement chez les enseignants et les parents qui ne demandent que les milieux scolaires soient protégés contre toute idéologie politique.
Burundi - Justice
Maintien de la détention préventive du docteur Jean Claude Niyongere
Gitega, le 8 mars 2018 (Net Press) . Dr. Jean Claude Niyongere, initialement médecin dans la province de Karuzi et détenu dans la prison de Gitega depuis le 21 février 2018, a vu ce matin sa détention préventive confirmée par le tribunal de grande instance de Karuzi en itinérance à la prison centrale de Gitega. Il avait comparu 48 heures plus tôt devant le juge de confirmation.
Il est accusé d’atteinte à la sécurité du pays, d’outrage au secrétaire général du Cndd-Fdd, Evariste Ndayishimiye, notamment en diffusant sur les réseaux sociaux la photo de ce responsable du parti de l’Aigle avec un chapeau sur lequel on peut lire "Votez non". Il lui est ensuite reproché de mobiliser les populations en faveur du non à la réforme de la constitution prévue dans deux mois.
Burundi - Rdc - Rwanda - Réfugiés
Les "Zebiyistes" au pays de Paul Kagame
Bugarama, le 8 mars 2018 (Net Press) . C’est aujourd’hui officiel, les adeptes de la demoiselle Zebiya Ngendakumana, qui réclame avoir régulièrement des apparitions de la Vierge Marie, ont traversé ce 7 mars 2018 la frontière congolaise vers Bugarama en terre rwandaise. Selon des informations en provenance de ce pays, ces réfugiés, 2500 au total, qui étaient dans le camp de déplacés de Kamanyola en République démocratique du Congo, seront installés provisoirement au camp de Nyarushishi avant de se voir transférer ailleurs.
Ils avaient régulièrement revendiqué plus de sécurité pour eux car ils voyaient de jeunes Imbonerakure roder autour du camp et exprimaient leur inquiétude de voir un jour le régime de Kinshasa les refouler vers le Burundi qu’ils avaient justement quitté pour des raisons d’insécurité. Ils sont arrivés en nombre important jusque dans la soirée de ce mercredi, accompagnés par une délégation du Hcr et les forces de la Monusco.
Mais le grand problème qui se pose chez ces réfugiés est qu’ils ne veulent pas entendre parler de l’enregistrement biométrique car contraire à leurs croyances. La question est de savoir si leur intransigeance restera la même. En cas de l’affirmative, ces mêmes réfugiés seront obligés de s’en aller encore une fois car, de part sa mission et ses méthodes de travail, le Hcr, du Rwanda comme de la République démocratique du Congo, ne pourra pas non plus les laisser vivre sans aucun recensement.
Et là où ils risquent d’avoir plus de difficultés, c’est qu’il y a nettement plus de l’ordre au Rwanda qu’au pays de Joseph Kabila, d’où une moindre indiscipline peut leur attirer des foudres de Kigali. Rappelons enfin que ce dernier pays avait déjà des réfugiés burundais qui se comptaient autour de 75.000 dans plusieurs villes et camps de déplacés.
Burundi - Société
Sur les traces de ses parents de couple présidentiel !
Ngozi, le 8 mars 2018 (Net Press). En guise de la commémoration de la journée internationale des femmes, le fils aîné du président Nkurunziza, Kelly Ruremesha, en compagnie de la Miss Burundi 2017, a distribué ce mercredi 7 mars 2018 des vivres composés de riz et de haricots, du sucre et des pagnes au centre-ville de Ngozi, aux anciennes prostituées.
Il n’est pas rare de voir ses parents faire la même chose à plusieurs occasions, que ce soit officielles ou en privé, ce qui aurait amené feu Michel Kayoya, s’il avait survécu à l’injure du temps, d’actualiser son ouvrage "Sur les traces de mon père".
A l’occasion de cette journée internationale de la femme, une dizaine de jeunes hommes, ont bloqué la chaussée du prince Louis Rwagasore, jouant à la batterie et à la fanfare, sous la protection des policiers, juste en face de l’institut français de Bujumbura. Au bout de quelques minutes, ils y sont entrés, entraînant à l’intérieur quelques femmes qui étaient sur place, juste pour cette fête
On se rappellera que le 8 mars 2018 est le 4ème anniversaire des confrontations entre la police le parti Msd au siège de cette formation politique, le samedi 8 mars 2014. Mêmes les femmes du parti Uprona avaient été dispersées alors qu’elles tentaient d’entrer de force à la permanence nationale de cette formation politique plus que divisée actuellement.
Burundi - Rwanda - Génocide
Une révélation proche de la France sur le génocide au Rwanda
Paris, le 8 mars 2018 (Net Press) . L’ex officier français Guillaume Ancel, qui avait participé dans l’opération turquoise au Rwanda en 1994, va publier ce 16 mars 2018 un livre intitulé « le Rwanda, la fin du silence « , qui met la lumière sur le génocide des Tutsi du Rwanda en 1994. Sous couvert de l’opération humanitaire destinée à mettre fin au génocide des Tutsi ainsi que les opposants Hutu, cet ancien lieutenant-colonel français a vite compris que l’Hexagone soutenait le gouvernement génocidaire rwandais, surtout après les menaces reçues pour l’inciter à respecter la « loi du silence «
Guillaume Ancel dit « Pendant plus de trois ans, j’ai livré des témoignages oraux à des journalistes ou lors de conférences. J’ai fini par comprendre que ce n’était pas suffisant et qu’il me fallait retranscrire intégralement ce que j’ai vécu en 1994, afin que cela ne soit plus jamais effaçable. »
Guillaume Ancel affirme qu’il préfère briser le silence pour une révélation époustouflante sur le génocide qui a broyé les fils et les filles du Rwanda, au risque et péril qu’il soit tiraillé par l’Hexagone de parler tout haut ce que les autres pensent tout bas.
Burundi - France - Politique
"France : au dîner du Crif, Emmanuel Macron inflexible sur le statut de Jérusalem", selon Rfi
Paris, le 8 mars 2018 (Net Press) . Emmanuel Macron a assisté, pour la première fois en tant que président de la République, au dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), mercredi 7 mars 2018. Emmanuel Macron s’est engagé à assurer la sécurité des Français juifs, à combattre l’antisémitisme et à renforcer les liens avec Israël. En revanche, il n’entend pas changer de position sur le statut de Jérusalem.
Le président du Crif, Francis Kalifat, souhaiterait qu’Emmanuel Macron, dans les pas de Donald Trump, « reconnaisse Jérusalem comme capitale d’Israël ». D’après lui, « Jérusalem est la capitale d’Israël », alors il ne voit pas de raisons d’attendre « pour reconnaitre cette réalité ».
Comme il est de tradition au dîner du Crif, le chef d’Etat français a répondu à cette question, d’abord sur le ton de l’humour. « Je l’ai dit à mon ami Donald Trump - parce que nous nous disons réciproquement que nous sommes amis, ce qui est vrai. Généralement, on le dit avant de dire quelque chose sur lequel nous ne sommes pas d’accord. Je pense que c’est une véritable erreur dans ce contexte. »
« Cela doit venir au bon moment du processus »
Le président de la République a ensuite tâché d’expliquer plus sérieusement sa position : « à un moment donné du processus, la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël et de la Palestine adviendra, mais cela doit venir au bon moment du processus, dans un jeu équilibré, qui avancera ».
Pour Emmanuel Macron, la sécurité d’Israël est une « priorité absolue » et n’est pas « négociable ». Par contre, la France reste inflexible à propos du statut de Jérusalem.
Burundi - Usa - Politique
Donald Trump donne un ultimatum aux présidents africains qui s’éternisent au pouvoir en tripatouillant la constitution
Washington, le 8 mars 2018 (Net Press) . Selon le journal Africa24, en coulisse avec ses principaux conseillés, le président américain Donald Trump, a l’ambition de donner un ultimatum aux présidents africains qui constipent la constitution pour s’éterniser au pouvoir, de le quitter endéans une année au risque des sanctions économiques qui n’épargnent pas des solutions militaires
Donald Trump donne un ultimatum à 6 dirigeants des pays africains sans les citer, de pouvoir quitter le pouvoir endéans une année, sous prétexte qu’une solution militaire pourra être prise pour endiguer ce comportement. Il s’inscrit en faux contre certains dirigeants africains qui répriment violement les différentes manifestations anti plusieurs mandats anti constitutionnels et ajoute qu’il va envoyer des émissaires pour essayer de convaincre ces présidents de quitter le pouvoir sans d’autres forme de procès.
Selon ce journal, le président Donald Trump déplore que les citoyens africains fuient la misère mêlée de dictatures de certains pays africains pour mourir dans la mer méditerranée, à la recherche du lendemain meilleur et conclut que ces dictatures pouvaient tomber pour désengorger l’Europe et les Etats Unis d’Amérique des migrants clandestins.