Ngozi, le 15 mars 2018 (Net Press) . Un militaire du 401ème bataillon militaire du camp Karuzi qui venait de partager un verre avec ses amis a été appréhendé ce 13 mars 2018 par des éléments non encore identifiés, au centre-ville de Ngozi. Depuis, il est introuvable aussi bien au service qu’à la maison. Des sources proches de sa famille affirment qu’ils aurait été assassiné. L’une des personnes qui partageaient un verre avec lui a été appréhendée pour des raisons d’enquête préliminaire
Par ailleurs, au moins une personne a été tuée la semaine dernière au moment où 18 autres ont été torturées, selon un rapport des droits de l’homme. Une autre personne a été victime des violences basées sur le genre, des violations des droits humains imputées aux jeunes Imbonerakure affiliés au parti de l’Aigle et aux administratifs.
Burundi - Justice
Les enseignants de Matongo transférés à la prison de Ngozi
Ngozi, le 15 mars 2018 (Net Press) . Dans ses éditions antérieures, la rédaction avait mentionné le cas des enseignants de Kayanza qui viennent d’être condamnés à 5 ans de prison. Pour rappel, ils sont poursuivis pour refus d’obtempérer à l’ordonnance de la ministre de l’éducation qui empêche aux enseignants d’utiliser les biens publics pour des fins personnelles. Ils sont également accusés de non-assistance à personne en danger lorsque leur directeur était en train d’être tabassé par la population. L’on apprend donc que 12 des 13 enseignants condamnés viennent de passer leur première nuit à la prison centrale de Ngozi au Nord du pays.
D’après nos sources, un des enseignants dont l’identité n’a pas été révélée se la coule douce et a été vite relâché après le verdict de Kayanza. Ses anciens collègues estiment qu’il s’agit d’une politique de deux poids deux mesures, ce qui fait que leur colère est montée jusqu’à la moutarde.
Selon des sources de Matongo, les enseignants du l’Ecole fondamentale de Murambi en commune de Matongo réclament que la justice frappe tout le monde de la même manière dans le jugement de cette affaire. Ils lancent par ailleurs un appel à la juridiction de Kayanza de procéder à la libération de tous les enseignants, ce qui risque d’être trop tard car il y en a déjà qui sont dans la province voisine.
Burundi - Confessions Religieuses
Mgr. Antoine Grauls vu par un ecclésiastique burundais (suite)
Bujumbura, le 15 mars 2018 (Net Press) . Dans son édition de ce 14 mars 2018, la rédaction faisait part d’un fascicule produit par l’abbé Simon Ruragaragaza sur la vie et l’œuvre de Mgr. Antoine Grauls, ancien archevêque de Gitega. D’après cet ouvrage, ce dernier a ordonné tous les prêtres barundi de 1938 à 1948. En 1959, Mgr. Michel Ntuyahaga est consacré évêque par Mgr. Antoine Grauls. En 1944, la congrégation des frères Bene Yozefu voit le jour.
Dans cet ouvrage, l’abbé Simon Ruragaragaza va jusqu’à décrire son mentor. Il avait deux sœurs Eugénie et Rose qui sont entrées en religion chez les Sœurs Blanches (Missionnaires d’Afrique) au moment où son frère Léon fut résident de l’Urundi, puis du Rwanda. Son neveu Ivon Guisson est entré chez les Prêtres Blancs et sa sœur Jeanne chez les Sœurs Blanches.
Au mois de novembre 1964, Mgr. Antoine Grauls allait recevoir un auxiliaire en la personne de Mgr. Gabriel Gihimbare, mais ce dernier meurt accidentellement hélas, le 13 décembre 1964. Deux ans plus tôt, il avait été nommé "Assistant au Trône Pontifical, titre réservé aux Patriarches et à quelques Archevêques à mérite spécial.
Le document de l’abbé Simon Ruragaragaza est riche et fouillé et partant, très intéressant. L’on signalera que ce prêtre a eu une formation de journaliste en Europe dans son jeune âge. Il apparaît donc comme l’un des prêtres qui occupent la sommité intellectuelle aux côtés de l’abbé Adrien Ntabona et du Père Liboire Kagabo des Dominicains.
Une autre catégorie de prêtres sont beaucoup plus émergeants dans leur mission de prédication. L’on citerait à titre d’exemple, Félix Fupi de la cathédrale Regina Mundi, du Rwandais Emmanuel Mugiraneza, prédécesseur direct de Félix Fupi à la tête de la même cathédrale , Agapit Nindorera de la paroisse Regina Pacis de Kinindo, d’Egide Nzeyimana de la paroisse de Mutanga Sud et de l’Abbé Amand Kana.
Burundi - Education
Bujumbura tranquillise les étudiants du soir
Bujumbura, le 15 mars 2018 (Net Press) . Lors d’une déclaration rendue publique ce mercredi 14 mars 2018, le président du conseil national de la sécurité, le général major Silas Ntigurirwa, a indiqué à l’issue d’une conférence tenue ce mardi le 13 mars 2018 et présidée par le chef de l’Etat Pierre Nkurunziza, que Bujumbura soutient les programmes des universités qui dispensent les cours pendant la soirée. Il a invité la ministre en charge de l’éducation à veiller à la qualité de ces études.
Le général Silas Ntigurirwa a indiqué par la suite que le conseil national de sécurité donne un ultimatum de deux semaines aux industries implantées dans les environs du lac Tanganyika de donner la lumière sur la purifications des eaux usées en provenance de entreprises et qui se déversent dans le lac, ce qui tue sa biodiversité. En cas de non-respect des délais, ces industries s’exposeront aux sanctions.
Burundi - Développement
Le Burundi classé le le pays le plus malheureux du monde
New York, le 15 mars 2018 (Net Press) . Dans un rapport publié ce mercredi le 14 mars 2018 par World Happiness rapport, le Burundi a été classé le pays le plus malheureux du monde après son classement en 2017 comme étant le 2ème pays ou rien ne va d’après les Nations Unies. Ce classement n’est pas une surprise pour une opinion.
World Happinness indique que ce rapport concerne 155 pays et le Burundi se trouve à la queue de ce classement. Selon ce rapport, le classement prend en compte le produit intérieur brut, l’aide sociale, l’espérance de vie. A ce niveau, les milieux des humoristes aiment dire que dans ce pays, l’espérance de vie est de 24 h renouvelable. L’on tient compte également de la corruption dans l’appareil étatique, de la liberté de faire ses choix, des assassinats et des disparitions forcées ainsi que la confiance accordée aux dirigeants.
.
World Hapinness classe le pays comme la Finlande comme le plus heureux de la planète et devance la Norvège et le Danemark au classement, suivis par l’Islande, la Suisse, les Pays-Bas, le Canada, La Nouvelle-Zélande, la Suède et l’Australie, selon le World Happiness Report 2018.La Finlande monte également sur la première marche du podium pour le bonheur de ses immigrés.
Créé par l’Onu en 2012, le World Happiness Report classe 156 pays selon leur niveau de bonheur et 117 pays selon le niveau de bonheur des immigrés. Il a été annoncé cette année dans l’enceinte de l’Académie pontificale des sciences, qui accueille régulièrement conférences et débats.
Ce rapport porte une attention particulière au niveau de bonheur des immigrés et comprend quatre chapitres sur la migration, à la fois interne (au sein d’un même territoire) et international (de pays à pays). « Les gouvernements utilisent de plus en plus des indicateurs de bonheur pour la prise de décision et l’élaboration de leurs politiques », note Jeffrey D. Sachs, coéditeur du rapport, cité dans un communiqué.
« Le résultat le plus surprenant de ce rapport est la cohérence remarquable entre le bonheur des immigrés et celui des autochtones », explique pour sa part John Helliwell, professeur à l’Université de la Colombie-Britannique. « Bien que les immigrés viennent des pays très disparates en termes de niveau de bonheur, leur qualité de vie et celle des résidents de leur pays d’accueil convergent », souligne-t-il.
Un an après l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, les États-Unis arrivent en 18e position, reculant de quatre places. La France pointe en 23e position, gagnant huit places, l’Allemagne en 15e (-1) et le Royaume-Uni en 19e (inchangé). Autre grand pays, la Chine (qui passe de la 79e à la 86e place) a fait des progrès économiques importants ces dernières années mais sa population n’est pas plus heureuse pour autant.
Le World Happiness Report énumère notamment « la compassion, la liberté, la générosité, l’honnêteté, la santé, les filets sociaux et la bonne gouvernance ». La méthodologie utilisée consiste à demander à un échantillon d’environ 1000 personnes de répondre à une série de questions sur la perception de leur qualité de vie sur une échelle de 1 à 10.
Burundi - Sport
Vers la tenue au Burundi du championnat africain de Judo .
Bujumbura, le 15 mars 2018 (Net Press) . Le ministre burundais de la jeunesse et de la culture, Jean Bosco Hitimana, a annoncé officiellement que le Burundi va accueillir le championnat africain cadet et junior 2018 du 10 au 13 mai 2018. Ce dernier verra la participation de 35 pays africains.
Le ministre Jean Bosco Hitimana affirme que trois missions d’inspection ont eu lieu pour la tenue de ce championnat. Il ajoute que le Burundi accueillera 300 judokas venus des 35 pays ainsi que 150 officiels, ce qui aura un impact positif sur la santé économique de notre pays car plus de six mille dollars afflueront dans le trésor public via le secteur touristique.
Le ministre Jean Bosco Hitimana affirme que les jeunes sportifs burundais auront l’occasion d’échanger les expériences et d’entrer en contact avec les jeunes venus des 35 pays Africains.
A la question de savoir d’où Bujumbura tirera les moyens pour organiser ce championnat de haut niveau qui se tient pour la première fois sur le sol burundais, le ministre Hitimana dit que le président Pierre Nkurunziza a affiché une volonté de contribuer à la réussite de ce championnat par des dialogues avec les jeunes judokas.
Burundi - Pays –Bas - Philippines - Justice
Après le Burundi, les Philippines se désengagent du statut de Rome
Manille, le 15 mars 2018 (Net Press) . Les philippines situées en Asie du Sud-est emboitent le pas au pays de Ntare Rugamba en quittant la cour pénale internationale. Son président, Rodrigo Duterte, est très connu par la communauté internationale comme étant un homme politique qui trempe dans la violation massive des droits de la personne humaine.
Cette décision tombe un mois après l’ouverture d’un examen préliminaire de la cour pénale internationale sur la guerre contre la drogue menée par le chef de l’Etat philippin. Selon le journal "La Libre Belgique", le 24 avril 2017, l’avocat Philippin Jude Sabio avait déposé une plainte contre M. Duterte et onze haut gradés de la République ayant assassiné systématiquement les trafiquants de drogues dans ce pays où quatre mille personnes ont été tuées.
Pour rappel, le Burundi avait quitté cette haute cour pénale internationale suite aux terribles violences qui ont frappé le pays consécutivement à l’éclatement de la crise politico-sécuritaire d’avril 2015. Deux autres pays africains avaient suivi le même exemple, la Gambie de Yahya Jammeh et l’Afrique du Sud de Jacob Zuma. Aujourd’hui, ces deux leaders ne sont plus en fonctions et leurs pays sont revenus sur leurs décisions.
Burundi - Grande Bretagne - Russie - Coopération
Sanctions contre la Russie : le Royaume-Uni attend désormais le retour de bâton
Londres, le 15 mars 2018 (Net Press) . C’est le constat de la radio France internationale. Après les sanctions prises par le Royaume-Uni contre la Russie, suite à l’empoisonnement de l’ancien espion russe Sergeï Krispal et de sa fille à Salisbury, sur le sol britannique, Londres se prépare désormais à des représailles de la part de Moscou. C’est pourquoi le gouvernement May a cherché à s’assurer du soutien de ses alliés lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’Onu mercredi soir.
Vingt-trois diplomates russes ouvertement accusés d’espionnage par la Première ministre britannique devant le Parlement, et déclarés persona non grata. Les relations bilatérales gelées entre Londres et Moscou, avec notamment une visite du ministre russe des Affaires étrangères renvoyée aux calendes grecques. Une Coupe du monde de football qui se tiendra en Russie en juin, et qui sera snobée par les autorités britanniques. L’affaire Sergueï Skripal fait monter la pression, et le Royaume-Uni a sévi, mercredi 14 mars 2018.
La température tombe, « mais nous ne craignons pas le froid »
Face aux députés, Theresa May a réaffirmé que Moscou était coupable de l’empoisonnement de l’ex-agent russe et de sa fille à Salisbury, en Angleterre, début mars. En portant cette crise diplomatique devant le Conseil de sécurité de l’ONU à New York, le Royaume-Uni a également obtenu ce qu’il cherchait : non pas l’annonce de sanctions, car il sait que la Russie ne manquerait pas d’y opposer son veto, mais plutôt une démonstration de solidarité et la réprobation internationale de la Russie sans équivoque.
La Première ministre a tout de même parlé d’un usage illégal de la force par l’Etat russe contre le Royaume-Uni. Aussi, à Londres, commentateurs et médias s’accordent à dire que placée dans une position extrêmement difficile, elle a su trouver pour le moment une réplique appropriée. Car si les représailles annoncées paraissent très mesurées, symboliques, le gouvernement britannique sait que le Kremlin va répliquer à son tour, explique notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix. Il faudra alors aller plus loin dans les sanctions.
Mais les analystes estiment que tant que la solidarité internationale ne sera pas suivie d’actions concrètes, notamment de mesures pénalisant financièrement les oligarques multimillionnaires proches du président russe, le Kremlin ne changera pas de modus operandi. Ils en veulent pour preuve la désinvolture sur Twitter de l’ambassade de Russie à Londres. Sous la photo d’un thermomètre plongé dans la glace et qui indique « -23 », on peut lire : « La température des relations russo-britanniques tombe à-23, mais nous ne craignons pas le froid. »