Bujumbura, le 16mars 2018 (Net Press). Nous apprenons que dans la zone urbaine de Buterere, au quartier de Kiyange, un endroit appelé communément le miroir, un immeuble à deux niveaux en cours de construction s’est effondré. Il faut préciser ici que plus ou moins 500 ouvriers travaillaient sur ce chantier.
Des sources sur place indiquent que 10 ouvriers qui étaient sur la toiture ont été blessés dont 5 qui sont dans un état critique. La police de la protection civile ainsi que les secouristes de la Croix Rouge du Burundi étaient à l’œuvre pour tenter de sauver ceux qui se trouvaient au Rez-de-chaussée, toujours ensevelis dans les décombres de cet immeuble.
La région de l’Imbo est souvent frappée par de telles catastrophes. Cela occasionne beaucoup de dégâts humains et matériels, surtout dans les régions qui surplombent la plaine de la Rusizi. La mémoire collective se souvient toujours de l’hécatombe de Gatunguru en 2014 sans oublier les éternels glissements de terrain sur la route nationale n° 3, Bujumbura- Rumonge. Ils font de cette route - une source importante de revenus du pays - une voie impraticable. L’on ne peut pas passer sous silence le quartier de Kigobe et ce ne sont pas les habitants de cette partie de la mairie de Bujumbura qui diraient le contraire.
Les victimes de ces catastrophes indiquent que Bujumbura, allusion faite au ministère de l’environnement et de l’aménagement du territoire, ne fournit pas suffisamment d’effort pour protéger le sol contre l’érosion et le glissement de terrains. Pour elles, il devrait planter des arbres et interdire l’exploitation anarchique des rivières Ntahangwa et Muha par des populations à la quête du sable et du moellon.
Quant aux montagnes surplombant la ville de Bujumbura en direction de Bugarama, soit la route nationale n° 1, il saute aux yeux de tous les passants qu’il y a des exploitations anarchiques de ces endroits par des gens à la recherche de la terre rouge et sous le silence coupable du ministère de tutelle. Ces pratiques ont comme conséquence le ruissellement des eaux et le glissement de terrain. C’est dans ce contexte que ce matin, vers 8 heures, 6 personnes ont trouvé la mort et 3 autres blessées lors d’un glissement de terrain près du palais présidentiel en construction, dans la localité de la rivière Gasenyi, un endroit appelé communément Kwa Busigo.
Le porte-parole au ministère de la sécurité publique, Pierre Nkurikiye, a ajouté que parmi les personnes tuées, l’une a été déterrée. Des témoins signalent la présence de plusieurs autorités civiles, militaires et policières, en l’occurrence le ministre de la sécurité publique, le commissaire de police chef Alain Guillaume Bunyoni.
Burundi – Education
Le journal "La Voix de l’Enseignant" ne cesse de dénoncer...
Bujumbura, le 16 mars 2018 (Net Press) . Le confrère indique d’emblée que la situation d’intégration d’évaluation prête encore à des confusions. En effet, la situation d’intégration pour le premier palier vient d’être passée mais sur fonds des ressources qui n’ont pas été dispensées dans leur intégralité. Les enseignants ont remarqué que certains élèves préparent à l’avance les situations des autres disciplines après avoir été en contact avec le livret qui renferme toutes les situations.
Par ailleurs, les enseignants qui violent leurs éduquées profitent de l’indifférence de la communauté, estime le syndicat des enseignants Conapes. Les relations déplacées entre certains enseignants et leurs élèves-filles se font au vu et au su des autorités, des enseignants et des élèves. Dès le début de petits geste d’amitié jusqu’aux relations intimes, toute la communauté scolaire est au courant. Paradoxalement, personne ne veut dénoncer cette déviance. Les élèves craignent les représailles de l’enseignant concerné, les collègues de ce dernier privilégient les bonnes relations, tandis que les responsables scolaires laissent faire pour des raisons d’accointance politique ou autre. Cette indifférence et cette complicité font que les violences sexuelles commises par les enseignants sur leurs élèves restent récurrentes malgré les sanctions sévères prévues par le code pénal pour les personnes accusées de ce crime.
Cependant, des responsables scolaires saluent la restauration de l’hymne nationale. La restauration de l’hymne nationale dans les écoles a été saluée par des responsables scolaires. Non seulement le chant contribue à l’éducation civique, mais aussi il facilite le contrôle des élèves avant d’entrer en classe : la tenue, la propreté, les cheveux et les retards.
Mais tout n’est pas que rose car le cycle post- fondamental manque de contenu matière des programmes. Les classes de 1ereet de 2e des écoles techniques n’ont pas de contenu matière des programmes. Seuls les chapitres sont proposés. Les enseignants se débrouillent pour trouver la documentation soit à l’internet ou chez les enseignants des autres écoles.
Burundi - Sport - Société
Quand l’équipe Barcelone est confondue à l’opposant Agathon Rwasa !
Ngozi, le 16 mars 2018 (Net Press) . Il était vers 24 hoo de ce mercredi, au centre-ville de Ngozi, dans le quartier Rubuye, tout près de l’université de Ngozi, lorsqu’une foule en liesse venait d’assister à un match opposant l’équipe Bercelone à Chelsea qui s’est soldé par la victoire de Barcelone par un score de 3 buts a 0.
La même foule entonnait des chansons à la gloire de l’équipe espagnole Barcelone en disant « Barca Barca ». Les membres de la ligue des jeunes du parti présidentiel (Imbonerakure) qui faisaient des rondes nocturnes dans les environs ont entendus « Rwasa , Rwasa", l’opposant historique du pouvoir et ces cris de joie ont tournée au vinaigre.
D’après nos sources, les membres de la ligue des jeunes Imbonerakure ont été pris de peur - panique mêlée de la colère, croyant que le président du Fnl non reconnu par Bujumbura, Agathon Rwasa, était dans les environs. Pourtant, cette présence, même si elle était avérée, n’avait rien d’étrange car Ngozi constitue sa province natale. Mais les fans du ballon rond ont été vite arrêtés puis bastonnés jusqu’aux environs d’1 heure du matin avec l’ordre de ne plus chanter à la gloire de l’ennemi du pays (Agathon Rwasa ) et au besoin, de montrer où il se cache.
Burundi - Onu - Justice
L’Ong human rights watch demande la suppression du Burundi au conseil des droits de l’homme
New York, le 16 mars 2018 (Net Press) . Du haut de son siège social de New York aux Etats-Unis, l’Ong Human rights watch demande le départ du Burundi au conseil des droits de l’homme des Nations Unies, suite à la recrudescence de la violence et de l’insécurité ainsi que la violation massive des droits de l’homme sur toute l’étendue du pays.
Human Rights Watch avance que le gouvernement du Burundi dit que la paix et la tranquillité règnent sur le Burundi alors qu’il s’observe des tueries, des disparitions mystérieuses, de l’impunité, des violences commis par quelques éléments hauts gradés de la police et du service national secret burundais. Human rights watch accuse Bujumbura de ne pas collaborer avec la commission des droits de l’homme des Nations Unies pour mettre la lumière sur les crimes commis au Burundi.
Burundi - Zimbabwe - Politique
Mugabe déplore avoir été victime d’un « coup de force »
Harare, le 16 mars 2018 (Net Press) . Depuis son éviction au pouvoir par la pression de l’armée et de son parti qui l’ont poussé à sa démission en novembre dernier, l’ex président Mugabe est sorti de son silence ce jeudi pour déplorer qu’il a été victime « d’un coup de force »
S’entretenant avec la chaine sud africaine Sabc, l’ex président Mugabe, 94 ans, assure qu’il n’a pas l’ambition de retourner au pouvoir et ajoute qu’il n’a pas de haine envers son successeur Emerson Mnangagwa. Mais il estime tout de même que le président actuel, « en me renversant du pouvoir, il a trahi la Nation ".