Muramvya, le 20 mars 2018 (Net Press) . Il est assez surprenant de voir que les caisses de la régie nationale des postes sont vidées avec une facilité déconcertante. Hier c’était le bureau des postes à Gitega, à Ruyigi, à Bubanza et aujourd’hui, c’est dans la province de Muramvya, plus précisément dans la commune de Rutegama.
Selon des informations recueillies sur place, la somme volée dans l’après-midi de ce 19 mars 2018 oscille autour de 1.500.000 francs burundais. En outre, les voleurs ont ouvert les portes menant vers la caisse sans aucune inquiétude, ce qui laisse croire à une complicité interne même si les enquêtes ne font que commencer. Nous apprenons que trois personnes sont entre les mains de la police, dont celui qui détenait les clés hier, le jour du vol.
En matière de sécurité physique des gens, trois personnes ont été tuées dont un cadavre retrouvé, une autre a été enlevée et portée disparue. L’on apprend également qu’il y a eu 4 cas de tortures et 10 arrestations arbitraires la semaine passée, en plus d’une victime des violences basées sur le genre.
Toujours dans le domaine de la sécurité, l’on constate que même les quartiers huppés ne sont plus à l’abri ! Apparemment, ce n’est plus uniquement les quartiers contestataires du 3ème mandat du président Pierre Nkurunziza qui sont ciblés par une fouille-perquisition de tout le temps à la recherche des irréguliers et des armes. Après le quartier chic de la capitale Bujumbura, Kiriri, dans l’entourage du palais présidentiel, c’est le tour du quartier Mutanga nord qui était la cible de cette opération ce matin.
Des sources sur place indiquent que vers 6 heures de ce mardi, la police a procédé à une fouille-perquisition dans le quartier haut standing de Mutanga Nord à la recherche des irréguliers et les armes. Selon toujours nos sources, aucune arme n’y a été saisie mais les habitants de ce quartier qui n’étaient pas habitués à ce genre d’opération ont été désagréablement surpris, quelques sujet ayant été traqués car ne figurant pas dans le cahier des ménages ou n’ayant pas de cartes d’identité. Il reste à savoir si un directeur général traqué pour cet effet - ils grouillent dans ce quartier -, va être transporté manu militari au cachot de la zone Gihosha.
Au Nord Ouest du pays, après une explosion d’une grenade dans la nuit de ce lundi 10 mars 2018 en commune Musigati, de la province de Bubanza, deux opposants (Amizero y’Abarundi), en l’occurrence l’enseignant Herman Ntakirutimana et son petit frère Anatole Bayubahe ont été arrêtés par la police ce matin. Des sources sur place indiquent qu’ils ont été arrêtés pour des mobiles politiques et plaident pour leur libération sans condition.
Burundi - Union africaine - Rwanda - Coopération
Bujumbura ne cache plus sa haine envers le Rwanda
Kigali, le 20 mars 2018 (Net Press) . Il se tient depuis hier une réunion des ministres des affaires étrangères africains dans la capitale rwandaise, qui prépare le sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine qui aura lieu demain 21 mars 2018 au même endroit. Nous apprenons que le Burundi n’a pas été représenté, certainement à cause des relations délétères qui caractérisent les deux capitales depuis que le Burundi est plongé dans une crise politico-sécuritaire à partir du mois d’avril 2015.
Dans ce sommet, il est prévu que les chefs d’Etat se penchent sur la mise en route du marché africain commun, Cfta : Continental free trade area. Pour le moment, plus ou moins 30 pays ont déjà confirmé leur participation dans ce sommet de Kigali.
L’on saura que les deux pays se reprochent mutuellement de déstabilisation. Du côté du Burundi, l’on est convaincu que Kigali regorge les rebelles qui attaquent le Burundi à partir de son territoire au moment où Kigali accuse Bujumbura d’abriter des anciens membres des Fdlr de sinistre mémoire qui ont commis le génocide des Tutsi dans ce pays.
Burundi - Politique
Serait-il une prédication derrière les politiques ?
Bujumbura, le 20 mars 2018 (Net Press) . Nombreux observateurs s’interrogent si la première dame de la République, Denise Nkurunziza, dans sa prédication, il n’y’aurait des motivations politiques qui s’y cachent.
Nos sources prennent à témoins sa prédication de la fin de la semaine quand elle a dit « l’être humain ne peut pas renverser un pouvoir élu par Dieu « et d’ajouter que « le président Pierre Nkurunziza a été élevé au plus haut sommet par la force divine et que c’est cette force qui pourra le renverser. Celui qui pense organiser des manifestations pour renverser le président aura des malheurs « et conclut « celui qui constatera les défis qui gangrènent le président, qu’il aille le dire à Dieu, car c’est ce dernier qui aura un dernier mot sur le sort du président.
Burundi - Media - Justice
La journaliste Judith Basutama dans la ligne de mire de la justice
Bujumbura, le 20 mars 2018 (Net Press) . La journaliste Judith Basutama, correspondante de la radio Bbc Afrique, (British broadcasting corporation), vient d’être convoquée pour ce mercredi le 21 mars 2018 au tribunal de grande instance de Mukaza en mairie de Bujumbura.
Sur la convocation, l’on peut lire que l’officier du ministère public près le tribunal de grande instance de Mukaza convoque Madame Judith Busutama a se présenter au tribunal de grande instance de Mukaza. Motif : instruction du dossier.
Burundi - Rwanda - Sécurité
Les anciens réfugiés Burundais de Kamanyola transférés dans différents site de transit
Kigali, le 20 mars 2018 (Net Press) . Les anciens réfugiés burundais de Kamanyola, qui se sont réfugiés au pays de Paul Kagame, ont été transférés depuis ce lundi dans des différents sites de transit. Installé depuis le 7 mars 2018 dans la localité de Nyarushishi (District de Rusizi - Rwanda), un groupe composé de 854 réfugiés ont été transférés vers le camp de transit de Bugesera.
L’on rappellera que les anciens réfugiés de Kamanyola constitue le gros des "Zebiyistes" qui ont fui le Burundi suite aux persécutions religieuses et craignait leur extradition par force vers le Burundi.
Burundi - France - Politique
L’ancien président français Nicolas Sarkozy placé en garde a vu
Paris, le 20 mars 2018 (Net Press) . Accusé de recevoir des financements libyens lors de sa campagne électorale de 2007, l’ancien président de la France, Nicolas Sarkozy, a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre. Selon le journal le "Monde", c’est la première fois que l’ancien chef de l’État est entendu dans le cadre de cette affaire depuis l’ouverture d’une information judiciaire en avril 2013.
L’enquête porte sur des chefs de corruption active et passive, trafic d’influence, faux et usage de faux, abus de biens sociaux et blanchiment, complicité et recel de ces infractions. L’ancien président français, qui a quitté le pouvoir en mai 2012, a toujours formellement démenti les faits allégués notamment par un autre homme de réseaux, le franco-libanais Ziad Takieddine.