Gitega, le 27 mars 2018 (Net Press) . Le président du Ranac, Aloys Baricako et Pierre Kugirwa, membre influent du parti Cdp, ont été arrêtés dans la soirée de ce lundi 26 mars 2018 au centre-ville de Gitega, au centre du pays, par le service national des renseignements de cette localité.
Des sources concordantes indiquent que les deux hommes politiques ont été arrêtés alors qu’ils se rendaient aux cérémonies d’enterrement dans la province voisine de Karusi. Après les funérailles, les deux leaders ont dû passer la nuit dans les enceintes du service secret burundais. Jusqu’à présent, l’on ne connaît pas encore les mobiles de leur arrestation mais l’on apprend qu’ils sont encore sous interrogatoire dans cette même province de Gitega. Leurs familles ne sont pas non plus au courant du mobile de leur détention et elles s’en inquiètent.
Sur le plan de la sécurité toujours, nous venons d’apprendre qu’au moins 5 personnes ont été tuées la semaine dernière, dont trois cadavres au moment où une personne a été enlevée puis portée disparue. L’on signalera enfin que six personnes ont été torturées et 44 autres arrêtées arbitrairement.
Burundi - Education
Le ministère de l’éducation fixe le coût du master à l’université du Burundi
Bujumbura, le 27 mars 2018 (Net Press) . Le ministère de l’éducation fixe le coût du master à l’université du Burundi qui s’élève à un million sept cent mille de nos francs. Les nouveaux étudiants se lamentent de ce coût exorbitant, estimant qu’il s’agit ni plus ni moins d’une barrière tendue devant eux pour limiter leurs connaissances.
Contactés par la rédaction, plusieurs étudiants, presqu’à l’unanimité, qui nourrissaient l’espoir d’accéder au troisième cycle, fustigent cette décision ministérielle, estimant que le master devient subitement une chasse gardée des riches au moment où les professeurs et les autorités de la seule université publique avaient promis de dispenser le troisième cycle gratuitement.
Dans le même volet éducatif, lors d’une séance de questions orales à la chambre basse du parlement burundais, la ministre de l’éducation, Janviere Ndirahisha, s’est inscrite en faux contre les voix de certains députés qui l’indexent d’octroyer la bourse de l’excellence et de l’étranger sur base du favoritisme.
La ministre Ndirahisha affirme que parmi les critères d’octroi d’une bourse, l’ethnie et la région d’origine ont aussi été prises en considération, une « question d’équité » à ses yeux. Elle a ajouté que dans les années passées, ce sont les mêmes personnes issues d’une seule ethnie et la plupart ressortissantes d’une seule province qui bénéficiaient de telles bourses, a-t-elle expliqué. Veut-elle corriger une erreur par une erreur ?
Burundi - Culture - Société
Du poison à l’endroit d’un grand artiste burundais ?
Bujumbura, le 27 mars 2018 (Net Press) . C’est ce que croit fermement le grand musicien Jean Pierre Nimbona, plus connu sous le nom de Kidumu ou Kibidon, qui vient de passer une nuit à l’hôpital ce 26 mars 2018. Selon des proches de ce musicien qui est en tournée au Burundi, sa santé s’est tellement dégradée hier soirée qu’il a dû être dépêché chez les médecins.
Sur son facebook, il remercie tous ceux qui ont lui ont porté secours, annonce qu’il croit qu’il a été empoisonné. Dans son message, il se déclare innocent à l’endroit de celui qui voudrait attenter à sa vie, précisant que même en cas de décès, il y a au moins 1.000 Kidumu qui vont poursuivre son œuvre.
Signalons qu’à un certain moment, l’on a pensé à l’évacuer vers Nairobi, la capitale où il est établi mais cela n’a pas pu se faire car sa santé était encore très fragile. Cependant, les informations tirées des sources médicales pensent qu’il aurait été victime d’une intoxication alimentaire. Ce n’’est pas la première fois que ce musicien soit inquiet sur sa sécurité car les fois précédentes, il avait toujours une garde policière chaque fois qu’il était en visite au Burundi.
Le poison est quelque chose que les Africains craignent, de simples populations aux personnes les plus respectables, pour ne pas parler des chefs d’Etat. En effet, en 1998, alors que les autorités burundaises négociaient avec les rebelles armés, le président Pierre Buyoya a été sérieusement tancé par ses pairs en Zambie, si bien qu’il a quitté la salle des réunions, a pris une voiture par hasard pour aller à l’hôtel afin de plier bagages et rentrer sur Bujumbura.
Le chauffeur du président zambien a obtempéré et a conduit le président Buyoya à l’hôtel. De retour, il informa le protocole de son président que le Burundais avait voyagé à bord de son véhicule. Ce dernier décida de voyager à bord du véhicule de son ministre des affaires étrangères, estimant que Pierre Buyoya avait mis du poison dans son véhicule.
L’année suivante, le 14 octobre 1999, l’ancien président tanzanien, Julius Nyerere, qui était médiateur dans le conflit burundais, a trouvé la mort dans l’un des hôpitaux de Londres en Angleterre. Dès l’annonce de cette triste nouvelle, toute l’opinion tanzanienne fut convaincue qu’il est décédé suite à un poison que lui a donné le président burundais, Pierre Buyoya, à cause de ses positions sur la crise burundaise. Pauvre Afrique !
Burundi - Usa - Société
La star américaine Beyonce au chevet des enfants du Burundi
Muramvya, le 27 mars 2018 (Net Press) . A l’occasion de la célébration de la journée internationale de l’eau célébrée dans la province de Muramvya au centre du pays, la chanteuse américaine, Beyonce, de concert avec les entreprises Gucci et Chinie for change, ont signé un protocole d’octroi d’un don d’un million de dollars américains qui devraient atterrir incessamment à l’Unicef Burundi pour la construction de 80 fontaines publiques.
Dans son projet Beygood4Burundi, la star américaine Beyonce indique que la construction de ces fontaines contribuera à alléger la souffrance des enfants du Burundi qui puisent de l’eau à une très grande distance. L’on saura que le programme Beygood4Burundi envisage de construire beaucoup des fontaines publiques sur toute l’étendue du pays jusqu’en 2020.
Burundi - Confessions Religieuses
L’église mennonite du Burundi change de visage
Bujumbura, le 27 mars 2018 (Net Press) . Le représentant de l’église mennonite du Burundi et coordinateur national, le révérend Pasteur Célestin Bahati, a été nommé évêque de cette église le 21 février 2018.
L’on saura que le mennonitisme est un mouvement chrétien très répandu aux Etats-Unis, un mouvement évangélique anabaptiste parallèle à la Réforme protestante. Le nom provient de l’appellation populaire que les Néerlandais utilisaient pour désigner les anabaptistes au XVIe siècle, du nom de l’un de leurs dirigeants célèbres, le Néerlandais Menno Simons, prêtre catholique converti à l’anabaptisme. Une grande partie de ses membres sont rassemblés dans une conférence mondiale qui se tiendra d’ailleurs sur le sol kenyan en date du 19 avril au 27 du même mois en cours.
Presque des nominations au même moment
Parallèlement, le pape François a accepté la renonciation de l’archevêque de Bujumbura, Monseigneur Evariste Ngoyagoye, à la charge pastorale de l’archidiocèse de Bujumbura, présentée en conformité au canon 401 du code canonique. En même temps, le Saint Père a nommé l’archevêque de Bujumbura Monseigneur Gervais Banshimiyubusa, jusqu’à présent évêque de Ngozi, le nommant aussi administrateur apostolique du même diocèse de Ngozi.