Kayanza, le 6 avril 2018 (Net Press) . Selon des informations en provenance de la province Kayanza, au moins 8 millions de nos francs ont été subtilisés dans un microfinance dénommé UCODE. Les mêmes sources d’information indiquent que les auteurs de ce forfait de la nuit de ce jeudi 5 mars 2018 ne sont pas encore identifiés.
D’autres informations précisent que le montant volé est de 8.127.000 francs et qu’en plus de cet argent, un ordinateur portable et un téléphone mobile ont été également volés à cet endroit vers 22 heures. Trois personnes, dont le comptable du microfinance, sont entre les mains de la police pour des raisons d’enquête.
Au Sud du pays, plus précisément à Makamba, l’on parle d’une fraude de 223 pagnes qui ont été saisis par la police ce 5 avril 2018. Ils appartenaient à un certain Ephraïm Minani de la commune Kayogoro dans la province de Makamba et ils ont été découvert dans deux endroits. Sur la colline Muyange, zone Bigina, commune Kayogoro, 99 pagnes ont été saisis au moment où 109 autres l’ont été vers 1 heure du matin sur la colline Butare dans la même commune.
Ces produits ont été directement remis au personnel de l’office burundais des recettes, Obr, en compagnie de l’administrateur de la commune Kayogoro.
L’insécurité c’est également dans la province de Muyinga où un commerçant est tombé dans un piège d’hommes armés qui lui ont pris 4.500.000 francs burundais. Eric Macumi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a connu cette mésaventure sur la colline Gasenyi, commune Giteranyi, dans la province de Muyinga vers 23 heures de ce 5 avril 2018. Les auteurs de ce forfait courent toujours.
A l’Est, dans la province de Cankuzo, 13 fidèles de l’église Rema Kibondo Church ont été arrêtés par la police, accusés de prier dans un endroit sans aucune autorisation de la par des responsables de cette province. La même police fait savoir que ces personnes ont été arrêtées pour des raisons d’enquêtes.
Burundi - Economie
L’Api dresse un rapport le bilan du premier trimestre 2018
Bujumbura, le 6 avril 2018 (Net Press) . L’agence de promotion des investissements, Api, a organisé un café de presse ce jeudi 5 avril 2018 où elle a dressé le bilan-phare des réalisations du premier trimestre 2018. Le directeur de l’Api, Léonard Sentore, a expliqué que le bilan d’action 2018 a été centré sur la récolte des fonds pour financer le plan stratégique en cours. Il a ajouté que dans le cadre d’effectuer une promotion des investissements et des exploitations efficaces, les services de cette agence ont procédé à l’élaboration des fiches de projets qui portent sur la construction des logements en mairie de Bujumbura, l’installation d’un terminal frigorifique à l’aéroport de Bujumbura pour pouvoir exporter les vivres frais vers l’étranger.
C’est également la construction et la densification de la commune Buyenzi, l’aménagement des eaux thermales de Mugara, Munini, Muhweza, Gisagara et Ruhwa ainsi que le développement du corridor du lac Tanganyika entre Bujumbura et Mpulungu en Zambie.
Léonard Sentore affirme que l’Api a accueilli une forte délégation des investisseurs autrichiens de l’entreprise Diamond Aircraft et qui ont pu s’entretenir avec le ministère des transports et les autorités de l’aviation civile pour souligner la nécessité et l’importance de leur produits et services pour le développement du transfert aérien au Burundi. Une autre délégation des investisseurs de la Moldavie de la fédération de la Russie a échangé avec le Burundi sur la nécessité d’y investir.
Léonard Sentore dit que le service d’assistance aux investisseurs a poursuivi le traitement des dossiers liés aux demandes d’accès aux avantages prévus par le code des investissements et a traité dans les délais toutes les demandes d’éligibilité aux avantages du code des investissements. Dix certificats d’éligibilité aux avantages du code des investissements ont été octroyés.
Le capital prévisionnel de ces 10 projets est de 58.342.920.661 de francs burundais avec une projection de 850 emplois à créer. Et parmi ces entreprises, 6 sont de droit burundais, 2 étrangères et 2 mixtes. Léonard Sentore rassure que le souci de l’Api est de mieux protéger les investisseurs et les inciter à investir à long terme au Burundi.
Burundi - Onu - Santé
Le secrétaire général de l’Onu adresse un message à l’occasion de la journée mondiale de la santé.
New York, le 6 avril 2018 (Net Press) . Ce message est ainsi libellé : "Nous célébrons aujourd’hui la Journée mondiale de la santé et le 70e anniversaire de l’Organisation mondiale de la Santé.
"L’OMS a été fondée sur le principe, et je cite, que « la possession du meilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain ». [fin de la citation]
"Depuis, l’espérance de vie moyenne au niveau mondial s’est allongée de 23 ans.
"La variole a disparu et la poliomyélite devrait suivre.
"Les enfants sont des millions de plus qu’auparavant à fêter leur cinquième anniversaire.
"Et pourtant, partout dans le monde, des hommes et des femmes manquent de services de santé essentiels.
"Aujourd’hui, nous joignons notre voix à celle de l’OMS, pour nous attacher, à nouveau, à faire en sorte que chacun, dans le monde, puisse accéder aux services de santé dont il a besoin.
"Ensemble, appelons de nos vœux la Santé pour tous.
Je vous remercie." Rappelons que la journée mondiale de la santé est fêtée le 7 avril de chaque année.
Burundi - Education
L’équilibre régional dans l’octroi des bourses : la science n’a pas de région
Bujumbura, le 6 avril 2018 (Net Press) . C’est le constat du journal la voix de l’enseignant. En effet, la récente ordonnance de la ministre de l’éducation nationale portant sur les modalités de l’octroi de la pré-bourse spécifie que l’équilibre régional doit être tenu en compte. Cela signifie que les compétences scientifiques seront considérées pour les étudiants ressortissants d’une même région. Les étudiants de l’université du Burundi et ceux qui ont fréquenté cette institution jugent cette mesure d’absurde. Ils estiment que les critères de l’origine régionale et ethnique ne devraient pas intervenir dans l’attribution des avantages aux étudiants, car ces derniers ne sont pas formés pour servir chez eux.
Le journal se demande également quelles stratégies pour tenir une pédagogie de grand groupe ? Pour remédier aux difficultés que rencontrent les enseignants qui tiennent des classes à effectifs très élevés, trouve-t-il, le ministère de l’Education via les experts étrangers propose « la pédagogie des grands groupes » au moment où « la pédagogie d’intégration semblerait inapplicable à ce groupe. Les enseignants demandent par contre la réduction des effectifs par classe, l’octroi des supports pédagogiques suffisants et le recrutement de nouveaux enseignants.
Mais également il y a un problème. Des enseignants sont envoyés à la retraite sans notification au préalable. Il est entré dans les habitudes du ministère de la fonction publique et de l’emploi de mettre des enseignants à la retraite après dépassement d’âge statutaire de 65 ans pour les enseignants. En fin du mois de mars, certains enseignants se sont retrouvés sans salaire et mis à la retraite, alors qu’ils n’ont jamais été notifiés. Pourtant, la loi n°1/28 du 23 août 2006 portant statut général des fonctionnaires est clair là-dessus en son article79.
Pour parler toujours éducation en dehors du journal hebdomadaire, l’on saura qu’hier, les femmes ont marché contre l’exploitation sexuelle des élèves. Il était vers 10h30 de ce jeudi 5 avril lorsque une centaine des femmes ont emprunté le boulevard du 28 novembre à destination de l’école normale supérieure pour effectuer une marche-manifestation contre certains éducateurs qui exploitent sexuellement leurs élèves.
Ces femmes entonnaient des chansons « nous protestons contre les abus sexuels de certains éducateurs qui exploitent sexuellement nos enfants avant de leur donner des points et ajoutaient « nous nous inscrivons en faux contre les filles qui portent des mini-jupes et des cheveux lisses et longs pouvant inciter les hommes à commettre les abus sexuels et nous déplorons certains hommes d’affaires, les chauffeurs qui exploitent sexuellement nos filles en leur donnant de l’argent ".
Et comme il est d’usage que les manifestations contre les rapports et les occidentaux sont organisés par Bujumbura sont sous la protection de la police, ces femmes se sont levées comme un seul homme et loin des caméras et des micros et aucune autorité administrative n’était pas sur place.