Bujumbura, le 13 avril 2018 (Net Press) . Après la disparition mystérieuse du journaliste du "Groupe de presse Iwacu", Jean Bigirimana, ainsi que la fuite du directeur Antoine Kaburahe vers la Belgique, l’hebdomadaire "Groupe de presse" semble de plus en plus inquiété.
Des tiraillements de tous les côtés semblaient s’accélérer sur cet hebdomadaire populaire, en témoigne qu’une décision du conseil national de la communication a interdit la rubrique « commentaire » pour une période de trois mois car, selon le président du Cnc, Karenga Ramadhan, elle ne respecte pas la déontologie.
Un hebdo inquiété par la jeunesse du parti au pouvoir
L’on saura que le journaliste du "Groupe de presse Iwacu", Désiré Sindihebura, accusé de ternir l’image du pays, a été tabassé en commune Giheta de la province de Gitega dernièrement par la jeunesse du parti présidentiel (Imbonerakure ) avant d’être admis dans l’un des établissements sanitaires au centre-ville de Gitega.
Selon des informations qui nous parviennent, le journaliste-correspondant du "Groupe de presse Iwacu" en province de Rumonge, Félix Nzorubonanya, qui effectuait une couverture médiatique dans la réunion entre les administratifs et les représentants de différentes formations politiques, a été sommé de quitter la salle.
Selon nos sources, au moment où les opposants s’apprêtaient à parler des emprisonnements arbitraires, des abus de la jeunesse du parti aux affaires (Imbonerakure), sur l’ordre du conseiller politique de la commune Rumonge, ces Imbonerakure ont fait sortir par force le journaliste Félix Nzorubonanya
Burundi - Politique
Le président gabonais modifie son agenda au Burundi
Bujumbura, le 13 avril 2018 (Net Press) . Alors qu’il était attendu pour une visite officielle de travail de deux jours dans notre pays, le président gabonais, en même temps président de la Ceeac, est arrivé au Burundi, mais, pour des raisons que la rédaction ignore, a écourté la visite, passant de deux jours à cinq heures de temps.
Une certaine opinion pense que le président gabonais était porteur d’un communiqué des responsables de l’Union africaine par rapport à la crise burundaise.
Burundi - Politique
Quand le parti au pouvoir tend la main à l’exécutif
Bujumbura, le 13 avril 2018 (Net Press) . Au cours d’une réunion entre le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique et les leaders des formations politiques, centrée sur le déroulement du referendum de la constitution prévue le 17 mai 2018, le vice-président du parti Cndd-Fdd, Joseph Ntakirutimana, évoque le manque de moyens financiers pour faire la campagne de dire oui ou non à la nouvelle constitution et demande au gouvernement de donner un coup de main.
Le ministre Pascal Barandagiye dit que le gouvernement prend note de ce défi qui gangrène beaucoup de formations politiques et qu’il en parlera avec son collègue du ministère des finances. Il a fait savoir que le financement portera sur des partis qui sont représentés aux chambres haute et basse du parlement et au gouvernement, ce qui a suscité des grognes chez les partis de l’opposition dits extra parlementaires, en l’occurrence le parti Frodebu "Nyakurizé" à l’exponentiel de Keffa Nibizi .
Le ministre Pascal Barandagiye fait savoir que la merveille à la burundaise est qu’il est parmi les rares pays au monde qui peuvent financer ses élections.et ajoute que celui qui sera surpris en train d’enseigner de ne pas participer aux élections sera considéré comme coupable d’atteinte à la sécurité intérieurs de l’Etat.
Burundi - Onu – Sécurité
L’Onu toujours inquiète sur la situation du Burundi
New York, le 13 avril 2018 (Net Press) . Devant le conseil de sécurité, ce mardi 10 avril, l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies dans les pays des grands lacs Saidi Djinit, déplore la situation du Burundi. Ce diplomate onusien affirme et persiste qu’il y a la violation massive des droits de la personnes humaine au Burundi ainsi que la révision de la constitution sans le consensus des vrais visages de l’opposition burundaise.
Il invite les pays des grands lac, l’Union africaine ainsi que les Nations unies à contribuer pour le retour de l’ordre démocratique et la tranquillité du pays. Saidi Djinit déplore la dégradation des relations diplomatiques entre les pays comme le Burundi et le Rwanda, l’Ouganda et le Rwanda, la République démocratique du Congo et le Rwanda et lance un appel vibrant à ces pays des grands lacs de fournir beaucoup d’effort pour améliorer leurs relations diplomatiques pour la stabilité des pays des grands lacs.
Burundi - Rwanda – Economie
Vers l’interdiction de l’exportation des petits ruminants au Rwanda
Kigali, le 13 avril 2018 (Net Press) . Le ministre rwandais de l’agriculture et de l’élevage, à travers un communiqué de presse rendu public ce mercredi 11 avril, vient d’interdire l’achat du petit ruminant en provenance du Burundi et l’engrais chimique. Selon ce communiqué, les petits ruminants burundais ont été attaqués par une épidémie, surtout dans les provinces de Gitega, de Kirundo, de Mwaro et de Karuzi.
Le ministère rwandais de l’agriculture et de l’élevage dit que cette mesure rentre dans la protection des ruminants rwandais contre toutes formes de contamination.
Burundi - Colombie –Sécurité
Les journalistes équatoriens d’« El Comercio » probablement assassinés en Colombie
Quito, le 13 avril 2018 (Net Press) . Le stade de l’inquiétude est dépassé en Equateur, au sujet d’une équipe de journalistes enlevés le 26 mars par des présumés guérilleros colombiens. En effet des photos circulent en Colombie qui semblent confirmer l’assassinat des trois membres de l‘équipe du quotidien EL COMERCIO, l’un des plus influents d’Equateur. Les autorités équatoriennes indiquent que les photos sont en cours d’analyse et le président équatorien a décidé de quitter Lima où il se trouvait pour participer au VIIIe Sommet des Amériques, afin de rentrer à Quito.
Le président équatorien Lenin Moreno a quitté Lima où il devait participer au Sommet des Amériques, pour regagner Quito tant les Equatoriens craignent le pire concernant les trois journalistes enlevés le 26 mars dernier. « J’ai décidé de rentrer immédiatement en Equateur en raison de la situation critique que nous vivons en ce moment », a déclaré sur twitter le président qui a lancé un ultimatum de 12 heures aux ravisseurs.
Hier soir, jeudi, sur la Grand-Place de Quito, en face du palais présidentiel, ils sont arrivés vers 19h comme tous les soirs depuis le 26 mars, date de l’enlèvement du reporter Javier Ortega, du photographe Paul Rivas et de leur chauffeur Efrain Segarra, rapporte notre correspondant, Eric Samson. Sauf qu’hier, le coeur n’y était plus. Ils avaient beau crier (« Il nous en manque trois ») et « nous les voulons de retour », cette manifestation était bien un adieu.
Des rumeurs puis des informations négatives sont en effet arrivées toute la journée de Colombie. Il y a quelques jours, un supposé communiqué de dissidents des Farc avait déjà annoncé l’exécution des trois otages mais faute de confirmation officielle, leurs familles, leurs amis et leurs collègues avaient décidé de ne pas perdre espoir.
Jeudi matin, ce sont en revanche des photographies qui ont été remises au média colombien RCN. Sur ces photos, l’un des otages exécutés était identifiable. Toute la journée, les médias au courant comme Radio France internationale, les ONG de défense de la liberté de presse comme Fundamedios, la FLIP et Reporters sans frontières ont décidé de ne rien publier jusqu’à ce que les familles soient informées.
Dans la soirée, des fuites en Colombie ont tout précipité. A la une de la page web du quotidien EL COMERCIO, une phrase d’Albert Camus prenait alors un sens dramatique : « La presse libre peut être bonne ou mauvaise, mais sans liberté, la presse ne sera jamais que mauvaise ». Sans liberté mais également sans journalistes.
Burundi - Australie - Sport
Treize athlètes africains désertent en plein Jeux du Commonwealth en Australie
Canberra, le 13 avril 2018 (Net Press) . La liste des disparus des 21e Jeux du Commonwealth en Australie s’allonge. Cinq nouveaux sportifs originaires du Rwanda, de l’Ouganda et du Sierra Leone se sont évadés dans la nature. Ils s’ajoutent aux huit athlètes camerounais portés disparus depuis mardi.
« Nous regardons évidemment tout ça de très près », a déclaré jeudi à la presse le président exécutif de la Fédération des Jeux du Commonwealth, David Grevemberg.
« Nous avons un service spécialisé autour des visas, mais tant que personne n’aura formellement dépassé la date d’expiration de son visa ou déposé une demande d’asile, nous ne pouvons que surveiller la situation. Pour le moment, nous concentrons nos efforts sur le fait d’apporter notre aide aux équipes qui recherchent leurs athlètes », a-t-il ajouté.
Deux jours avant la nouvelle vague de désertions, les trois haltérophiles Olivier Matam Matam, Arcangeline Fouodji et Petit Minkoumba, ainsi que les boxeurs Christian Ndzie Tsoye, Ulrich Yombo, Arsene Foko, Christelle Ndiang et Simplice Fotsala avaient disparu du village des athlètes alors qu’ils devaient entrer en compétition.
Des précédents
« On ne l’a pas vu venir, quand les athlètes préparent un coup pareil, ils le font en toute discrétion. On ne sait pas quelles sont leurs motivations », résume, désabusé, Bertrand Mendoya, le président de la fédération camerounaise de boxe depuis Gold Coast. Cet épisode de désertion lors d’une grande compétition n’est pas une première dans l’histoire du sport camerounais.
Nous leurs demandons juste de respecter la loi, de profiter, mais de respecter la loi
En 2006 déjà, lors des Jeux du Commonwealth organisés à Melbourne, 9 athlètes camerounais avaient pris la fuite, et 7 autres lors des Olympiades de Londres en 2012. À l’occasion des Jeux olympiques de Sydney, en 2000, plus de 100 athlètes de nationalités diverses étaient restés en Australie après l’expiration de leur visa.
« Pour l’instant, on ne peut pas faire grand chose, ils ont des visas, ils sont dans leur droit s’ils veulent voyager dans le pays, les autorités ne peuvent pas engager la moindre poursuite, même si nous les avons prévenus de ces disparitions », ajoute Bertrand Mendoya. Le reste de la délégation camerounaise quittera l’Australie le 15 avril à l’issue de la compétition. Les visas des athlètes eux, courent jusqu’au 15 mai.
Le Ghana empêtré dans un scandale de faux papiers
Deux membres du comité olympique ghanéen sont soupçonnés dans une affaire de faux papiers. Des journalistes, athlètes ou officiels auraient frauduleusement accompagné la délégation du Ghana aux Jeux du Commonwealth. Une cinquantaine de visas de la délégation ghanéenne ont été annulés par les services d’immigration australiens et une enquête a été ouverte par le ministère des Sports du Ghana.