Ngozi, le 27 avril 2018 (Net Press) . Dans notre dépêche de ce 26 avril 2018, nous parlions d’un camion de l’agence onusienne Pam qui s’est renversé dans la commune Gashikanwa, sur la colline Rwizingwe dans la province de Ngozi, au Nord du pays. L’on parlait également des dégâts matériels et humains causés par cet accident et qu’il appartient au programme alimentaire mondial.
Cette agence a vite démenti l’information, précisant que ce camion qui a fait un accident était immatriculé en Tanzanie. Il transportait des vivres du Pam destinés aux personnes vulnérables au Burundi. Le Pam a tenu à préciser que ce camion n’appartient pas à l’agence onusienne, mais à un transporteur privé dont toutes les responsabilités relatives à la sécurité routière lui incombent.
Burundi - Droits de l’Homme - Anniversaire
La date du 26 avril fêtée séparément selon les convictions de chacun
Bujumbura, le 27 avril 2018 (Net Press) . Hier, il y avait plusieurs policiers et militaires dans les quartiers de Kigobe et de Ngagara et les populations de ces quartiers ont été enfermés chez eu jusqu’assez tard. Ils ne comprenaient pas ce qui leur arrivait d’autant plus que les forces de l’ordre obéissent à leurs autorités et n’expliquent jamais aux populations les raisons de leur présence à un coin donné.
Plus tard, l’on a été informé que le parti Cndd-Fdd au pouvoir fêtait le 3ème anniversaire de la désignation de Pierre Nkurunziza comme candidat du parti présidentiel aux élections de 2015. Les cérémonies ont eu lieu à la permanence nationale du parti de l’Aigle sise dans la zone de Ngagara, en commune Ntahangwa de la mairie de Bujumbura et ont été débutées par des prières de grâce à Dieu. Les festivités ont vu la participation des plus hautes autorités de ce pays issues de cette formation politique, le chef de l’Etat, le secrétaire général du parti, les membres du gouvernement "cnddfddistes" ainsi que d’autres responsables au niveau national.
De son côté, la ligue burundaise des droits de l’homme Iteka, une association aujourd’hui radiée par Bujumbura, a elle aussi dressé ce 26 avril 2018 son rapport-bilan sur la situation des droits de l’homme du 26 avril 2015 au 26 avril 2018. Cette ligue a commencé son rapport par un sommaire où elle fait savoir que depuis le début des manifestations, le 26 avril 2015, contre le troisième mandat, le gouvernement burundais a continué de réprimer sans relâche toutes les formes d’opposition politiques ou prétendues, les médias indépendants nationaux et internationaux et les Ong’s locales et internationales sans oublier les organismes des Nations Unies.
Ainsi, ce rapport-bilan est dressé sur le plan politico-sécuritaire où des manifestations contre cette candidature ont fait un bilan de plusieurs personnes tuées et blessées suite à la répression sanglante des forces de sécurité qui tiraient à balles réelles sur les manifestants. Les faits et les dates sont bien documentés à travers ce bilan.
Il revient aussi sur le plan socio-économique et estime que l’activité sociale et économique a été ralentie dans la capitale Bujumbura depuis le début des manifestations. Une grande partie de la population traumatisée par la répression du pouvoir a été contrainte de se réfugier dans différents pays du monde, en particulier les pays voisins.
Quant au plan judiciaire et des droits de l’homme, cette ligue estime qu’une situation de violations massives des droits de la personne humaine et l’aggravation de l’impunité des crimes s’est installée dans le pays. Les instances judiciaires sont utilisées pour réprimer tout citoyen prétendu opposant ou contre l’idéologie du parti au pouvoir.
La ligue Iteka termine son rapport-bilan par un récapitulatif des cas d’allégations et de violations des droits de l’homme documentés avant d’émettre des recommandations au gouvernement du Burundi, à l’Union africaine, à l’Union européenne, au conseil de sécurité des Nations unies, à la médiation, à la population burundaise et à la cour pénale internationale.
Burundi - Education
Les enseignants tentent d’expliquer les causes de l’échec scolaire ...
Bujumbura, le 27 avril 2018 (Net Press) . Selon le journal "La Voix de l’Enseignant", les causes de l’échec scolaire dans le cycle 4 du fondamental sont purement endogènes. En effet, explique le journal, le manque d’enseignants et d’enseignants non qualifiés, le complexe d’infériorité des directeurs ayant le niveau d’études plus bas par rapport à leurs enseignants qui affectent l’encadrement de proximité, le manque de manuels scolaires, la lourdeur de matières notamment dans le domaine des sciences et technologie, le pléthore dans les classes et la diabolisation de la réforme sont les principaux facteurs d’échec pour les élèves du cycle 4 du fondamental. Ces facteurs ont été relevés par les directeurs et les enseignants de ce cycle.
Au lycée de la Dignité de Ngagara, poursuit le journal, les élèves demandent des heures supplémentaires. Au moment où différentes écoles du pays affirment être prêtes à participer au concours national prévu à la fin du mois de mai 2018 pour les classes de la 9è année fondamentale, les élèves du lycée de la Dignité de Ngagara ont peur de n’avoir pas terminé le programme des cours de Français et d’Anglais dans les délais. Ils demandent des heures supplémentaires.
Notre confrère déplore enfin que les étudiants de l’université et des instituts supérieurs vivent dans la précarité. Les étudiants de l’université du Burundi comme ceux des instituts supérieurs de la mairie de Bujumbura disent que les conditions d’études sont intenables. Ils n’arrivent pas à se payer le ticket du bus, encore moins de se nourrir. Cependant, ils doivent payer certaines redevances quand la bourse tarde à leur être versée.
Burundi - Allemagne - Etats-Unis - Commerce
"Etats-Unis : acier et aluminium au menu de la rencontre Merkel-Trump", dixit Rfi
Washington, le 27 avril 2018 (Net Press) . Trois jours après le président français, Emmanuel Macron, c’est au tour d’Angela Merkel, la chancelière allemande, de rendre une visite à Donald Trump. Sa tâche ne sera pas facile. A plusieurs reprises, le président américain avait critiqué l’Allemagne pour son excédent commercial. Au menu des discussions : le dossier nucléaire iranien, mais surtout les taxes douanières que les Etats-Unis veulent imposer à certains de leurs partenaires commerciaux.
Ainsi, des taxes de 25% toucheront les importations d’acier et de 10% celles d’aluminium. Le Mexique, mais surtout le Canada, le premier partenaire commercial des Etats-Unis et leur premier fournisseur d’acier, en sont pour le moment exemptés. L’Union européenne bénéficie, quant à elle, d’une dérogation provisoire, mais seulement jusqu’au 1er mai, le jour de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi.
Le principal conseiller économique de Donald Trump, Larry Kudlow, a laissé entendre que cette exemption ne serait prolongée que si les Etats-Unis obtenaient des concessions. Pas plus de détails sur la nature de ces concessions. Kudlow a seulement évoqué le secteur automobile. Les Américains ne cessent de réclamer une plus grande ouverture des marchés européens à leurs produits.
Pour le moment, les Européens campent sur leurs positions : ils n’entameront aucune discussion avec Washington sans une exemption définitive des taxes américaines. Lors de sa visite, Emmanuel Macron avait été très clair là-dessus, rappelle Bruno Le Maire, ministre de l’Economie. En revanche, si l’UE obtenait cette dérogation, la France serait prête à ouvrir des discussions avec les Etats-Unis sur le futur de l’Organisation mondiale du commerce.