Bujumbura, le 17 mai 2018 (Net Press) . C’est aujourd’hui le jour J où le peule burundais doit se prononcer sur la modification ou non de la constitution de 2005. Dans certaines parties de la ville de Bujumbura, notamment dans les zones de Kinindo et de Rohero, le vote allait bon train. Il n’y avait pas de bousculades. Il est arrivé même à Kinindo où les votants ont permis qu’un homme malade leur dépasse afin qu’il aille se faire soigner très rapidement.
Un homme qui s’est fait inscrire chez lui à l’intérieur du pays n’a pas eu le droit de voter. Alors qu’il était 15 heures, on lui a demandé de monter chez lui pour voter, ce qui n’a pas été possible évidemment. Dans d’autres localités, la rédaction y a envoyé ses reporters qui n’étaient pas encore rentrés au moment où nous avons bouclé cette. Nous y reviendrons.
Malgré cette accalmie aux bureaux de vote, la capitale Bujumbura ressemblait beaucoup plus à une ville morte qu’à un jour férié. Dans l’avant-midi, la circulation routière était voisine de zéro et même les bus de transport en commun travaillaient presqu’au ralenti, d’où des mouvements de marche à pieds qui ont été observés à partir de 11 heures.
De son côté, la banque commerciale Bancobu, a sorti une note à l’endroit de la clientèle faisait savoir qu’elle n’ouvrira pas ses portes sur tous ses sites d’exploitation en date du 17 mais. Elle invitait par la même occasion ses clients à prendre leurs dispositions à temps.
Des informations qui ont circulé sur les réseaux sociaux mais non encore vérifiées indiquent que la Canada vient d’interdire la tenue du référendum burundais sur son sol. La motivation est qu’il y a eu violation de la convention de Viennes. Cette dernière, mentionné sous le sigle de CV, englobe plusieurs traités dont ceux relatifs aux relations diplomatiques et consulaires.
Burundi - Elections
La coalition Amizero yAbarundi avait fait une requête la veille
Bujumbura, le 17 mai 2018 (Net Press) . Ce mercredi 16 mai, les députés issus de la coalition Amizero y’Abarundi au gouvernement d’arrêter tout acte de nature à déstabiliser cette coalition, notamment en matière de monitoring des élections par cette coalition, lit-on dans un communiqué rendu public ce 16 mai.
Le président de cette coalition, Pierre Célestin Ndikumana, qui l’a signé, n’a pas apprécié la violation du décret du président de la République relatif à la campagne référendaire au vu et au su des forces de l’ordre et de la justice alors qu’ils étaient justement censés le protéger.
Il en veut pour preuve qu’un certain Révérien Nimenya, ancien porte-parole du Fnl reconnu par le régime de Bujumbura, a organisé une conférence de presse avec la complicité du ministère de l’intérieur et de la formation patriotique alors qu’il n’est inscrit nulle part dans la Ceni.
En outre, lors de la campagne certains membres de la coalition ont été menacés, certains ont été arrêtés arbitrairement et un membre qui a été battu jusqu’à ce que mort s’ensuive dans la province de Kirundo. Selon toujours cette coalition, pendant la période couvrant la campagne, 59 de seds membres ont été incarcérés et 70 autres ont été bastonnés dans les provinces de Gitega, de Mwaro, de Cibitoke, de Bujumbura rural, de Bururi, de Makamba, de Ruyigi, de Rumonge, de Bujumbura mairie et à Kirundo
Ils demandent à la Ceni d’être le plus neutre possible car, messages sms des téléphones, ces militants ont été menacés de mort et l’empêchement par des Imbonerakure, leur sommant de ne pas participer à la campagne référendaire.
Burundi - Usa - Politique
" Donald Trump traite les migrants d’« animaux » et provoque un tollé, dixit Rfi
Washington, le 17 mai 2018 (Net Press) . Une nouvelle phrase de Donald Trump fait polémique dans son pays. Lors d’une réunion diffusée en direct à la télévision, le 45e président des Etats-Unis a qualifié les immigrants illégaux d’« animaux ».
« Ce ne sont pas des hommes, ce sont des animaux. ». Donald Trump parle en ces termes des clandestins renvoyés de l’autre côté de la frontière mexicaine par les Etats-Unis. « Nous les expulsons à un rythme jamais vu auparavant », se félicite même le président américain.
Ces propos relayés en direct à la télévision ont immédiatement suscité la polémique dans les médias et sur les réseaux sociaux. Donald Trump avait invité à la Maison Blanche une vingtaine de sympathisants, élus locaux californiens farouchement opposés à la loi « sanctuaire ».
Par cette loi, la Californie s’est déclarée en septembre dernier « Etat sanctuaire » pour immigrés illégaux, en limitant au maximum toute collaboration avec la police fédérale anti immigration.
En raison de ces lois laxistes, les clandestins vont et viennent dans le pays, tempête Donald Trump. « Nous avons les lois les plus stupides du monde en matière d’immigration, mais nous allons nous en occuper », promet le président, qui accuse une fois de plus la loi californienne de servir de refuge aux délinquants « LES PLUS VICIEUX DE LA TERRE COMME LES MEMBRES DU GANG MS13 ».
Sur Twitter, le gouverneur de Californie lui a répondu. « Donald Trump ment sur l’immigration, il ment sur la criminalité », écrit Jerry Brown. « Nous, citoyens de la 5e économie mondiale, ne sommes pas impressionnés », ajoute-t-il, en référence au poids de son Etat, le plus riche du pays.