Gitega, le 1er juin 2018 (Net Press) . Dans la nuit de ce jeudi 31 mai 2018, une attaque armée a été signalée sur la colline Mirama, de la commune Bugendana dans la province de Gitega, au Centre du pays. Les auteurs de ce forfait avaient des fusils et des grenades et ont tué une personne, blessant trois autres avant de voler de l’argent et des produits comestibles des boutiques de la place.
Selon des informations concordantes, cette attaque a été perpétrée vers 21 heures par 4 personnes armées. Le défunt a été enterré aujourd’hui même au moment où les blessés, dont un grièvement, ont été admis à l’hôpital pour administration des soins. Les auteurs de ce forfait courent toujours et la police affirme être à leurs trousses.
Les populations de la place demandent plus de sécurité dans cette entité administrative d’autant plus que dans toute la province de Gitega, de telles attaques étaient devenues tout simplement un lointain souvenir depuis plusieurs années.
Burundi - Politique
Le gouvernement de Bujumbura contre Michel Kafando
Bujumbura, le 1er juin 2018 (Net Press). Nous venons de l’apprendre à l’instant même, il est prié à tous ls gouverneurs de provinces de ce pays d’autoriser une marche-manifestation aux chefs-lieux de toutes les provinces du pays en vue de s’inscrire en faux contre les propos mensongers de Jean Michel Kafando au conseil de sécurité des Nations Unies et tous les ennemis de notre pays.
Cela se fait sur demande pressante de la population burundaise. Il est prié à cette occasion aux gouverneurs et à tous ceux qui sont concernés de mobiliser les populations. La marche-manifestation aura lieu ce samedi 2 juin 2018. Selon les mêmes informations, il pourrait y avoir à Bujumbura une veillée à la place de l’indépendance où ceux-là seront rejoints par d’autres manifestants à 7 h30 demain, heure du départ vers le rond point des Nations Unies.
Le gouvernement du Burundi risque d’entrer en conflit avec le pays dont Michel Kafando est originaire d’autant plus que ses populations sont fâchées contre la position des parlementaires burkinabé qui, de passage à Bujumbura dans le cadre de l’union parlementaire africaine, avait soutenu le régime de Bujumbura. Les mêmes populations avaient vu en ce geste le boycott des efforts déployés par l’ancien président du Burkina Faso et elles entendaient poursuivre l’affaire jusqu’à .savoir si l’initiative est du parlement burkinabé ou des délégués présents à Bujumbura.
Burundi -Politique
La cour constitutionnelle valide la constitution retouchée
Bujumbura, le 1er juin 2018 (Net Press) . Il était vers 14 h 30 minutes de ce jeudi 31 mai 2018 quand le président de la cour constitutionnelle, Charles Ndayiragije, ainsi que d’autres magistrats de cette cour, a validé la constitution retouchée. Devant le parterre des personnalités comme le président de la commission électorale nationale indépendante, Pierre Claver Ndayicariye, le secrétaire général du parti au pouvoir (Cndd-Fdd ), le général Evariste Ndayishimiye et le président du Fnl reconnu par Bujumbura, Jacques Bigirimana et en l’absence remarquable de l’opposition de la coalition Amizero y’Abarundi , qui avait intenté un procès contre le vote du « oui » qu’elle qualifiait d’irrégulier.
Le président de cette juridiction, Charles Ndayiragije, a dit que la cour a analysé le cadre légal et règlementaire sur le déroulement du scrutin et n’a relevé aucune irrégularité. Il a ajouté que les erreurs matérielles constatées ne modifient pas le résultats provisoires et que le recours introduit par la coalition Amizero Y’abarundi a été jugé non fondé .
Charles Ndayiragije a proclamé les résultats officiels de ce referendum qui a affiché un taux de participation de 94,94 % , avec 73,24 % de « oui » et 19,84 % de « non ».
L’on saura que la coalition Amizero y’Abarundi qui a introduit le recours contre les résultats du referendum constitutionnel jugé « irréguliers « avait fait la chaise vide. Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que la même coalition entend porter l’affaire devant la cour de la communauté de l’Afrique de l’Est.
Burundi - Politique
Le conseil national pour l’unité nationale chante la victoire du « oui « !
Bujumbura, le 1er juin 2018 (Net Press) . Lors d’une déclaration rendue publique ce matin par le président du conseil national pour l’unité et la réconciliation, l’ambassadeur Guillaume Ruzoviyo, salue la victoire du « oui « en faveur du referendum constitutionnel.
Guillaume Ruzoviyo, à travers ce communiqué, indique que la commission félicite le peuple burundais dans son ensemble pour la preuve de proclamation des résultats définitifs du Referendum du 17 mai 2018 par la Cour Constitutionnelle du Burundi : "Pas d’irrégularités sur le déroulement du scrutin, les erreurs matérielles observées ne modifient pas substantiellement les résultats provisoires, pas de recours fondé introduit, « maturité politique qu’il vient de démontrer " et pour la consolidation d’une culture démocratique chèrement acquise .
Le conseil national de l’unité et la réconciliation exhorte le gouvernement à poursuivre sereinement son chemin de vérité dans la recherche d’une paix durable pour le Burundi, en tenant compte, à toutes les étapes, des souhaits exprimés par la peuple burundais.
A travers cette déclaration, le conseil national de l’unité et la réconciliation condamne avec énergie la déclaration du ministre français des affaires étrangères où il affirme que la minorité tutsi est menacée dans la nouvelle constitution.
Contactée par la rédaction, une large opinion indique cette commission s’écarte de sa mission, pour parler des discours politiques et que les partis satellites du pouvoir font des déclarations en cascade contre la France car la reprise de coopération avec le Rwanda jugé « pays ennemi « agace le pouvoir et sa mouvance
Burundi - Politique - Opinion
Qu’est-ce qui reste de la démocratie "frodebuste ?"
Bujumbura, le 1er juin 2018 (Net Press) . C’est la question que se posent la plupart des gens qui n’épousent pas nécessairement les points de vue avec le parti au pouvoir, le Cndd-Fdd. En effet, en date du 1er juin de chaque année, la formation politique de Melchior Ndadaye fête l’installation de la démocratie obtenue après tant d’années de combat de Melchior Ndadaye et de plusieurs de ses collègues, dont la plupart l’ont rejoint dans l’au-delà suite au coup de force du mois d’octobre 1993.
Les ténors du Frodebu ont toujours expliqué que malgré l’absence du président Melchior Ndadaye, les signaux d’une démocratie sont vivaces dans notre pays. Et de citer notamment les différentes institutions mises en place démocratiquement même si aujourd’hui, cette formation met en cause les institutions issues des élections de 2015. Ils parlent également de l’existence de la société civile, des médias quand bien même ils travaillent au ralenti. Ils disaient ne pas se lasser pour que la véritable démocratie soit une réalité dans notre pays tel que le voulait le président Ndadaye.
Mais si les ténors de cette formation parlent des survivances de la démocratie, ils déplorent en même temps le référendum qui a été organisé à la veille de cette date si chère au parti Frodebu. Pour lui en effet, ce dernier visait l’enterrement définitif des accords d’Arusha et l’on ne sait pas si le retour tant prôné de la démocratie sera pour demain la veille.
L’on est en droit de demander au Frodebu ce qui reste de la démocratie d’autant plus que même cette formation politique a été scindée en lambeaux par le parti au pouvoir comme il l’a fait d’ailleurs pour d’autres partis politiques comme l’Uprona, l’Upd-Zigamibanga, etc. à l’exception notable du parti Msd d’Alexis Sinduhije. 0 0
Burundi - Education
" Le tabagisme est une triste réalité en milieu scolaire ", estime la Voix de l’Enseignant
Bujumbura, le 1er juin 2018 (Net Press) . Cet hebdomadaire trouve que l’école n’est pas seulement un espace du savoir. Des pratiques malsaines comme le tabagisme s’y déroulent. Dans les parages des écoles, il n’est pas rare de voir des élèves s’adonner à la cigarette voire à la drogue. Ces jeunes agissent dans l’inconscience du danger qu’ils courent.
Pour certains, fumer est un signe de grandeur, d’affirmation de soi. Pour d’autres, les motifs de leur tabagisme est de vaincre la peur et la timidité, d’oublier les problèmes familiaux et les échecs scolaires. La faible autorité des parents et éducateurs sur les enfants ainsi que le manque de rigueur dans l’application du règlement scolaire sont les principaux facteurs qui favorisent le tabagisme en milieu scolaire.
Ce constat est fait au lendemain de la journée mondiale sans tabac, célébrée le 31 mai de chaque année. Ce journal aurait souhaité qu’à cette occasion, les parents et les éducateurs devraient saisir cette occasion pour échanger avec les élèves sur l’impact du tabac.
Sur un autre chapitre, le Journal la Voix de l’Enseignant annonce que les manuels du 3ème palier sont disponibles à la fin du trimestre. Les élèves de la 2ème année du post fondamental ne verront pas toute la matière du 3ème trimestre 2017-2018 car les guides de l’enseignant sont en train d’être distribuées aujourd’hui à trois semaines des arrêts des cours et de début des examens. Le problème de pourvoi du livre perdure avec l’instauration du nouveau système fondamental et post fondamental.
Toujours dans le cadre de l’éducation, la direction scolaire de la mairie prône une application stricte du règlement scolaire. Lors d’une réunion entre l’administration scolaire en mairie de Bujumbura et les directeurs des écoles privées de son ressort, il a été constaté qu’il y avait des renvois abusifs des élèves comme ceux qui avaient été hospitalisés et ceux qui n’avaient pas de cahiers de notes dument complétés. Par contre, les renvois des filles engrossées ou de ceux qui avaient des absences exagérées sont conformes à la loi et sont à encourager pour une éducation de qualité.
Concernant les services de la fonction publique, il y a satisfaction mitigée malgré les améliorations. En effet, parmi les réalisations du ministère ayant la Fonction Publique et le travail dans ses charges figurent la qualité et la rapidité dans le traitement des dossiers. Certains demandeurs de services disent que tous les dossiers ne bénéficient pas de ces améliorations.