Karusi, le 19 juin 2018 (Net Press) . Gabriel Ndikumugongo, un sexagénaire, a été découvert ce lundi 18 juin 2018 pendu à un avocatier sur la colline Burenda–Kibande, en commune Bugenyuzi, dans la province de Karusi, au centre du pays. Des sources sur place contactées par la rédaction privilégient l’hypothèse du suicide.
Des témoins affirment que la victime était à l’aise avec son entourage, mais qu’il entretenait de mauvaises relations avec sa femme, ce qui pourrait avoir motivé la décision de mettre fin à sa vie.
Dans le domaine des droits de l’homme, des allégations de violations et des violations des droits de l’homme ont été enregistrées. Au moins 7 personnes ont été tuées la semaine dernière, dont 1 cadavre retrouvé, 2 personnes autres ont été enlevées au moment où 3 ont été torturées. Nous apprenons que 7 personnes ont été arrêtées arbitrairement et qu’une victime de violations basées sur le genre a été enregistrée. Des jeunes Imbonerakure affiliés au parti de l’Aigle, des policiers, des agents du Snr et des administratifs sont pointés du doigt comme étant les auteurs de la plupart de ces violations des droits humains.
L’on relève également des cas de tuerie, d’enlèvement, de torture et d’arrestation arbitraire dont sont victimes des opposants et prétendus opposants du régime du président Pierre Nkurunziza. Des actes d’intimidations liées au référendum constitutionnel sont signalés.
Au Nord du pays, après que deux enfants âgés respectivement de 8 mois et de 2 ans et demi furent enlevés hier au centre-ville de Muyinga par deux bonnes et retrouvés quelques temps plus tard au centre-ville de Kayanza et au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons qu’un autre enfant de 8 mois vient d’être enlevé au quartier Gikarani, au centre-ville de Muyinga. Heureusement pour l’enfant, il a été vite retrouvé au sortir de la ville de cette province.
Les personnes sur place pensent que cela n’est pas une simple coïncidence et demandent une nette collaboration entre différentes couches sociales et professionnelles pour la sécurité des nourrissons et des enfants en bas âge.
Burundi - Usa - Administration
L’ambassade des Etats-Unis au Burundi se dote d’une nouvelle chargée d’affaires
Bujumbura, le 19 juin 2018 (Net Press) . Devant des invités de son ambassade, Anne Carper, ambassadrice des Etats-Unis au Burundi, a présenté hier soir, à sa résidence, la nouvelle chargée d’affaires de l’ambassade, en la personne de Ashley White qui remplace dans ces fonctions Christopher Smith.
Si le chargé d’affaires sortant apparaît comme un mannequin, au regard de sa taille, Ashley White est une jeune femme que l’on peut facilement classer parmi la catégorie des costauds qui doit faire beaucoup de sports. L’ambassadrice Carper, dans un kirundi parfait avant de s’adresser à ses compatriotes et à ses collègues d’ambassade dans la langue de Shakespeare, a remercié tous ceux qui avaient fait le déplacement jusqu’à sa résidence.
Les deux autres ont tour à tour exprimé leur satisfaction, le premier pour avoir bien collaboré avec les Burundais et la deuxième, pour une future bonne collaboration pendant le temps qu’elle va passer à l’ambassade dans notre pays.
Il semble que dans la culture américaine, une poitrine développée et des avant-bras forts font partie de la beauté des femmes aux Etats-Unis. Cela avait été révélé en 2008 par Tracy Chapman, une star afro-américaine, auteure-compositeur-interprète née le 30 mars 1964 à Cleveland, dans l’Etat de l’Ohio. Cette interprète engagée dont le style mélange le blues, le rock folk et le soul, - ce qui lui a valu le surnom de Dylan noire d’ailleurs -, estimait que ce qui faisait la beauté de l’Américaine et sa force physique, une poitrine et des bras aussi développés que ceux des hommes.
Burundi - Administration
Nomination des conseillers à la deuxième vice-présidence de la République
Bujumbura, le 19 juin 2018 (Net Press) . Le président de la République vient de nommer par décret 100/063 du 18 juin 2018 Célestin NDayizeye comme conseiller principal à la deuxième vice-présidence chargé des questions sociales. Un autre, Cléophace Ndikumagenge, a été nommé par le même décret comme conseiller principal chargé des questions économiques.
Pour rappel, Célestin Ndayizeye, élu sénateur du Cndd-Fdd dans la province de Muramvya, avait été désigné ministre chargé de l’environnement sous le gouvernement précédent, en remplacement d’un membre du gouvernement qui venait d’être assassiné au 1er janvier 2017.
Le couple Ndayizeye avait été très satisfait de ce poste si bien qu’il a changé de comportement aussitôt après la nomination. Un dimanche, alors que le ministre Ndayizeye rentrait sur Bujumbura, son épouse a bousculé le protocole de la paroisse Regina Pacis de Kinindo, lui demandant de réserver la place pour le ministre qui était encore à Muramvya, à 50 kilomètres de Bujumbura.
Le ministre avait également pris l’habitude de bousculer les chrétiens qui allaient à la messe par voie de sifflets et de klaxons des policiers au bord de la camionnette Pickup qui assuraient sa sécurité, une attitude jugée ridicule par les "Kinindois" qui connaissaient Célestin Ndayizeye bien avant d’être un membre du gouvernement et qui n’avaient aucune intention de lui faire du mal.
Burundi - Justice
Le représentant de la coalition Amizero y’Abarundi à Mwaro coffré
Mwaro, le 19 juin 2018 (Net Press) . Le président de la coalition Amizero y’Abarundi en province de Mwaro, centre du pays, Fabien Mahera, est sous les verrous depuis vendredi 15 juin 2018. Des sources sur place, cet opposant a été arrêté sur injonction de l’administrateur de la commune Nyabihanga qui l’accuse de mener des actes terroristes à l’endroit de la population.
Des sources sous couvert d’anonymat indiquent que le parti au pouvoir Cndd-Fdd en province de Mwaro est en train de faire la chasse à l’homme pour avoir voté non à la retouche de la constitution.
Le bureau politique de la coalition Amizero y’Abarundi demande sa libération sans conditions et demande au pouvoir d’arrêter d’intimider les membres de la coalition en guise du respect du pluralisme idéologique.
Burundi - Environnement
L’ambassadeur Albert Mbonerane toujours au secours de l’environnement
Bujumbura, le 19 juin 2018 (Net Press) . Albert Mbonerane, ancien ambassadeur du Burundi en Allemagne, ancien ministre ayant en charge tour à tour de l’information et de l’environnement, est un homme qui, aujourd’hui, réfléchit et respire environnement. Alors qu’il était en réception à la résidence de l’ambassadeur des Etats-Unis au Burundi, il a expliqué aux journalistes présents les raisons du dysfonctionnement du ministère de l’environnement et qui étaient la cause de la dégradation de l’environnement.
Selon lui, lors du dernier gouvernement, il y avait un ministère chargé de l’environnement, de l’eau, de l’administration du territoire et de l’urbanisme. Il y avait alors deux directions générales rivales, l’une chargée de l’urbanisme et l’autre chargée de l’eau. L’urbanisme voulait alors construire tout près du lac, ce que contestait la direction générale chargée de l’eau. Mais à la longue, l’urbanisme s’est imposé car le ministre de l’époque, Célestin Ndayizeye, n’a pas pu trancher comme il faut. Comme solution, il fallait faire sauter l’eau et la placer dans un autre ministère pour que ce bras de fer cesse.
Maîtrisant les questions liées à l’environnement, Albert Mbonerane a indiqué que quand il était encore au ministère, il avait empêché les populations de Kigobe de construire un peu n’importe comment. A son départ, l’on en a profité pour construire et aujourd’hui, la plupart des maisons sont détruites dans ce quartier.
Il a expliqué qu’il s’est heurté à une résistance des ingénieurs constructeurs quand il les a rencontrés. Ils lui ont dit ouvertement que quand il empêche de tels travaux, ils meurent de faim d’autant plus que leur métier c’est de construire, d’où ils lui ont demandé de cesser d’être exigeant.
Burundi - Politique
Les anciens chefs d’Etats ne siégeront plus au sénat
Bujumbura, le 19 juin 2018 (Net Press) . Lors des questions orales à la chambre haute du parlement, le deuxièmes vice-président du sénat, Anicet Niyongabo, a déclaré que les anciens chefs d’Etat, en l’occurrence le major Pierre Buyoya, Domitien Ndayizeye et Sylvestre Ntibantnungaya, ne siégeront plus au sénat, selon la nouvelle constitution en vigueur et le règlement d’ordre intérieur de la chambre haute du parlement burundais.
Anicet Niyongabo, de l’Uprona reconnu par Bujumbura, affirme que l’objectif du nouveau règlement d’ordre intérieur est de s’adapter à la nouvelle constitution du 7 juin 2018 ainsi qu’aux règlements de la communauté est-africaine. Il indique que le règlement est considéré comme une loi organique et doit être conforme à la constitution.
Le sénateur Anicet Niyongabo a ajouté que les sièges des anciens présidents de la République n’existeront plus et que le sénat burundais envisage que dans les prochains jours, le nouveau règlement d’ordre intérieur sera transmis à la cour constitutionnelle qui doit se prononcer sur sa conformité ou non à la constitution avant d’entre en vigueur. L’on saura que le sénat a adopté à l’unanimité le règlement d’ordre intérieur.
Burundi - Onu - Réfugiés
Le Secrétaire général de l’Onu adresse un message à l’occasion de la journée mondiale des réfugiés
New York, le 19 juin 2018 (Net Press) . Le secrétaire général de l’Onu, à l’occasion de la journée mondiale des réfugiés, le 20 juin de chaque année, a adressé un message que la rédaction reprend intégralement.
" Que feriez-vous si vous étiez contraint de quitter votre foyer ? Aujourd’hui, plus de 68 millions de personnes dans le monde sont des réfugiés ou des déplacés, à la suite d’un conflit ou de persécutions. Soit le nombre d’habitants du vingtième pays le plus peuplé au monde. L’année dernière, une personne a été déplacée toutes les deux secondes. Ce phénomène touche, pour l’essentiel, les pays les plus pauvres. En cette Journée mondiale des réfugiés, nous devons tous réfléchir à ce que nous pouvons faire pour aider ces personnes.
" Pour commencer, nous devons faire preuve d’unité et de solidarité. Je suis profondément préoccupé de voir que de plus en plus souvent, les réfugiés ne bénéficient pas de la protection dont ils ont besoin et à laquelle ils ont droit. Nous devons rétablir le régime international de protection des réfugiés.
" Aujourd’hui, aucune communauté ni aucun pays offrant refuge aux personnes qui fuient la guerre ou la persécution ne devraient se trouver seuls et sans soutien.
" Sans unité, nous échouerons. Cette année, un pacte mondial sur les réfugiés sera présenté à l’Assemblée générale des Nations Unies. Ce sera l’occasion d’avancer sur cette question et de reconnaître tout ce que les réfugiés apportent aux sociétés qui les accueillent. Tant qu’il y aura des guerres et des persécutions, il y aura des réfugiés. En cette Journée mondiale des réfugiés, je vous demande de ne pas les oublier. Leur histoire témoigne de leur résilience, de leur persévérance et de leur courage. Notre histoire doit être placée sous le signe de la solidarité, de la compassion et de l’action."