Bujumbura, le 2 juillet 2018 (Net Press) . Un enfant de quelques 4 ans a été porté disparu en date du 29 jeudi 2018 dans le quartier de Gisyo IV, dans la zone Kanyosha, en mairie de Bujumbura. Il a été retrouvé mort ce matin dans un ravin situé tout près de la parcelle de ses parents biologiques.
Selon des informations parvenues à la famille en difficultés, l’enfant aurait été aperçu dans les parages, dans des champs de riz situés tout près du lac Tanganyika, en compagnie d’un autre homme que l’on n’a pas identifié. Il a été vu par un autre enfant qui a aussitôt informé ses parents. Ces derniers se sont rendu sur les lieux mais n’ont rien trouvé, d’où ils ont découvert son cadavre dans ce ravin alors qu’ils y avaient cherché un peu avant sans succès.
La famille est convaincue que leur bambin a été tué ailleurs avant que l’on ne ramène le corps à cet endroit. Elle demande des enquêtes pour que la vérité soit connue sur la mort de ce garçonnet, une requête que l’administration et la police ont promise au moment où ces autorités étaient à l’endroit du crime.
Par ailleurs, au moins 8 personnes ont été assassinées au cours de la semaine dernière dans différentes localités et 7 autres ont été blessées au cours d’attaques armées. Parmi les victimes, figurent un petit enfant de moins de 2 ans tué par une grenade, ainsi qu’un détenu abattu de 5 balles alors qu’il avait déjà été arrêté après une tentative d’évasion. L’on relève également 6 cas d’arrestations arbitraires dont 4 enseignants de Ryansoro (Gitega) qui avaient averti la police des menaces pour leur sécurité.
Un leader syndical de la Société Burundaise de Gestion Aéroportuaire (Sobugea) est également en détention dans un lieu inconnu après son arrestation à Bujumbura. L’on s’inquiète également d’une violation du droit à l’éducation des jeunes filles, à travers une décision de la ministre de l’Education d’interdire l’accès au système scolaire formel en cas de grossesse ou de contrainte au mariage.
Burundi - Indépendance
Le 56ème anniversaire de l’indépendance fêté avec décalage
Bujumbura, le 2 juillet 2018 (Net Press) . C’est aujourd’hui que le pays a organisé le 56ème anniversaire de l’indépendance de notre pays, une célébration qui a eu lieu normalement le 1er juillet de chaque année. Comme la rédaction l’avait déjà mentionné, cette date coïncidait avec un dimanche, un jour férié dans un pays fortement catholique comme le Burundi et qui est destinée uniquement aux prières dominicales.
Ce matin, le chef de l’Etat a procédé au dépôt des gerbes de fleurs à la place de l’Indépendance située non loin de la tombe des martyrs de la démocratie. Il a passé ensuite les troupes en revue au boulevard de l’Uprona avant de s’installer dans la tribune du boulevard de l’indépendance, juste à côté de la présidence de la République.
Un peu avant, la veille, le président Nkurunziza avait prononcé un discours à la Nation à cette occasion, un discours où il affichait sa satisfaction des réalisations faites sans le concours de la communauté internationale, des colons plus précisément. Il faisait allusion au référendum du mois de mai et aux élections de 2020. Il s’est montré également menaçant à l’égard de ceux qui s’adonneront à la corruption et aux malversations économiques
Cependant, cette perception n’est pas partagée avec ses adversaires politiques qui évoquent la pauvreté dans le pays, le chômage, les détournements, l’exil des Burundais, l’insécurité au pays, la justice politisée, bref, un tableau sombre de la situation dans laquelle se trouve le pays à cette date de l’indépendance. Une situation que les populations déplorent car elles estiment qu’elles sont victimes des actes égoïstes des hommes politiques burundais.
Burundi - Education
La fille de feu général Adolphe Nshimirimana tape du poing sur la table
Beijing, le 2 juillet 2018 (Net Press) . Au moment où le ministère de l’éducation, à travers une circulaire envoyée à tous les directeurs provinciaux de l’enseignement, vient d’interdire les élèves-filles ayant conçu encore sur le banc de l’école ainsi que les garçons auteurs de ces grossesses de ne plus réintégrer le système éducatif formel au Burundi à l’exception écoles des métiers, Inès Nshimirimana, la fille de feu général Adolphe Nshimirimana, contactée par la rédaction, a vivement réagi contre cette mesure.
Pour elle, pour endiguer ce fléau qui menace les filles, et qu’il faudra privilégier l’éducation sexuelle dans le programme formel. Inès Nshimirimana affirme qu’au lieu d’interdire à une fille enceinte de refaire l’école, la société devrait se pencher sur les causes de ces grossesses précoces, ajoutant que l’une des principales raisons est un manque d’éducation sexuelle dans la communauté. Elle estime également que cette pratique se fait volontairement ou par harcèlement sexuel avant de se demander pourquoi il ne faut pas revoir le système d’enseignement pour introduire l’éducation sexuelle dans le programme formel.
Inès Nshimirimana demande à la communauté burundaise de sensibiliser les gens et à la promotion à l’éducation à la puberté et la santé sexuelle. Elle demande avec insistance que la société burundaise abandonne le culte de l’hypocrisie qui saute aux yeux de tout le monde pour briser le tabou lié au sexe pour permettre ces jeunes filles victimes de grossesses précoces pour continuer leurs études. Elle conclue qu’ empêcher ces jeunes filles de refaire l’école n’est pas une solution.
L’on saura que des milieux des droits de L’homme avaient eux aussi contesté cette mesure qu’une large majorité dit draconienne et qui hypothèque un bon avenir de la fille burundaise compte tenu qu’une jeune fille burundaise est victime de l’exploitation sexuelle due au multiples circonstances, dont notamment la pauvreté, le harcèlement sexuel et pourquoi pas les personnels enseignants qui engrossent les jeunes filles en guise de la réussite à l’examen.
Burundi - Rwanda - Oif
"Sommet de l’UA en Mauritanie : Louise Mushikiwabo entre en campagne pour l’OIF", selon la radio du monde
Nouakchott, le 2 juillet 2018 (Net Press) . L’actuelle ministre rwandaise des Affaires étrangères a profité du sommet de l’Union africaine qui se tient à Nouakchott, en Mauritanie, pour lancer sa campagne pour la tête de l’OIF. En effet, le premier mandat de Michaëlle Jean au secrétariat général de l’Organisation internationale de la Francophonie arrive à son terme en octobre prochain, lors du sommet en Arménie. Elle aura donc face à elle Louise Mushikiwabo, qui espère à Nouakchott obtenir le soutien des pays d’Afrique francophone.
Ce sommet de l’Union africaine, c’était la grand-messe idéale pour lancer sa campagne. L’air assuré et confiant, vêtue d’une robe en wax bleue, Louise Mushikiwabo a déjà remporté l’adhésion d’une grande partie des Etats africains. Dans les couloirs du Centre de conférence de Nouakchott, la ministre rwandaise des Affaires étrangères prend le temps de saluer ses pairs, de discuter de son programme. Chef d’orchestre du Conseil exécutif, Louise Mushikiwabo encourageait jeudi, les Etats encore réticents, à nouer des partenariats avec l’Europe pour des relations « gagnant-gagnant », selon ses mots.
Si les débats ont été longs et parfois douloureux, les ministres des Affaires étrangères ont en revanche très rapidement tranché sur la question de sa candidature à la tête de l’Organisation internationale de la francophonie. Louise Mushikiwabo a fait l’unanimité et devrait d’ailleurs être la seule candidate du continent. Illustrant parfaitement la nouvelle stratégie africaine pour ces grandes nominations. A savoir ne plus arriver en ordre dispersé, mais rassemblés derrière une personnalité.
Une ministre efficace
« Elle est efficace, et a fait un excellent travail comme ministre », commente un participant. Pourtant son talon d’Achille pourrait justement être ce rang de ministre et la résonance que peuvent avoir ses décisions en cas de désignation. « Jusque-là, on a eu des anciens chefs qui s’adressaient à leurs pairs. Avec leur posture de président, leur parole avait un certain poids », explique un diplomate. « Contrairement à ces personnalités comme Abdou Diouf, Louise Mushikiwabo reste une ministre ». Une critique qui avait déjà concerné Michaëlle Jean lors de sa nomination en 2014.
Pour les responsables africains, il n’y a en tous les cas pas de problème de langue. « L’anglais n’est pas un problème. Elle parle parfaitement le français et le Rwanda était un pays francophone dans un passé récent. Le Rwanda a déjà fait un pas vers la Francophonie. C’est déjà la France qui l’a adoubée », assure un diplomate croisé dans les couloirs en marge du sommet de l’UA.
Et en effet, elle pourra compter ce lundi sur le soutien du président français, Emmanuel Macron, à l’origine de son entrée en lice. C’est en effet lui qui a émis le premier l’hypothèse de la ministre rwandaise pour succéder à Michaëlle Jean, dès janvier 2018. Une idée pour laquelle il a ensuite obtenu l’aval de Moussa Faki Mahamat et surtout de Paul Kagame, dont Louise Mushikiwabo est la ministre depuis plus d’une décennie. Emmanuel Macron sera présent à Nouakchott pour le dernier jour de la rencontre et il y a fort à parier que des discussions auront lieu dans les coulisses à propos de cette candidature rwandaise pour briguer la tête de la Francophonie.
Burundi - Gambie – Politique.
Les biens mal acquis de Yahya Jammeh sur le point d’être mis aux enchères
Banjul, le 2 juillet 2018 (Net Press) . L’étaux se resserre autour de l’ex président gambien et selon des informations dignes de foi en provenance de Banjul indiquent que 5 avions et une trentaine de véhicules luxueux Rolles Royce appartenant à l’ancien président gambien Yahya Jammeh, chassé du pouvoir le vendredi 2 décembre 2016, allaient être vendus aux enchères par les services de l’Etat.
En mars dernier, le ministre gambien de la justice, Aboubacar Tambadou, a annoncé la vente aux enchères des biens mal acquis de Yahya Jammeh, composés de cinq avions et une trentaine de véhicule marque Rolles Royce et plus de 130 villas éparpillés dans tout le pays ainsi que la fermeture des quatre-vingt-dix comptes bancaires et plus de 90 établissements commerciaux enregistrés sur son compte.