Bujumbura, le 12 juillet 2018 (Net Press) . Lors du lancement officiel d’une croisade de ce mardi 10 juillet qui va se tenir à Bujumbura, l’église adventiste du 7ème Jour a demandé au gouvernement de revoir le système éducatif burundais pour permettre aux adventistes de fréquenter l’école.
Lors du discours du représentant de cette église, qui a vu le jour au Burundi en 1925, il a déploré que le système éducatif burundais constitue une entrave pour l’accès a l’école pour les enfants adventistes. Il témoigne que la journée de samedi est désigné le sabbat, le septième jour de la semaine, considéré par les adventistes comme le jour biblique de repos et d’adoration.
Or souligne le représentant de cette église, les écoles et les universités profitent de l’absence des adeptes de l’église pendant les weekend pour passer des examens et parfois ils échouent , ou renvoyés de l’école. Il a lancé un appel vibrant au premier vice-président qui était sur place ce 10 juillet lors du lancement officiel pour demander au gouvernement burundais de revoir le système d’enseignement qui inclue les garçons et la filles adventistes.
Burundi - Kenya - Réfugiés
Des Burundais réfugiés au Kenya rentrent sur Bujumbura
Bujumbura, le 12 juillet 2018 (Net Press) . De sources concordantes, 51 Burundais qui vivaient au Kenya, dans le camp des déplacés de Kakuma, sont arrivés hier dans l’après-midi à l’aéroport international de Bujumbura. Les mêmes sources d’information indiquent que 44 parmi eux sont originaires de la province de Kirundo, 6 sont des ressortissants de la province Cankuzo et une personne vient de Ngozi.
Nous apprenons également que ces personnes sont composées de 23 hommes et de 28 femmes qui sont rentrés et que d’autres réfugiés sont attendus dans les prochains jours. Signalons qu’un autre groupe de Burundais qui s’étaient réfugiés dans le même camp de Kakuma au Kenya sont rentrés la semaine dernière et ils étaient au nombre de 48.
Burundi - Société
Une rencontre qui inspire !
Bujumbura, le 12 juillet 2018 (Net Press) . Bujumbura abrite la 14ème réunion de l’association des ombudsmans et médiateurs Africains, Aoma, venus dd treize pays africains, en l’occurrence l’Ethiopie, le Kenya, le Madagascar, les deux Soudans, l’Afrique du sud, Djibouti, la Zambie, le Malawi, le Lesotho, la Côte d’Ivoire et le Burundi. Cette réunion a été tenue ce mercredi 11 juillet dans une petite salle de l’Hôtel Best out Look appartenant à l’ancien vice-président de la République et président du sénat, Gabriel Ntisezerana. La majorité des personnes présentes estiment qu’il était compréhensible que le sommet du Comesa puisse être relocalisé en Zambie.
Selon nos témoignages, les participants venus de ces treize pays étaient serrés, incapables d’avoir une bouffée d’oxygène et sur leurs visages, l’on pouvait lire un malaise généralisé. Même tout un troupeau de journalistes qui étaient venus couvrir cet évènement d’intérêt international n’avaient pas eu des places pour faire le reportage.
Nos sources confient que le moment de prendre une décision de relocaliser le sommet du Comesa, qui a fait mal au dos au gouvernement burundais, était compréhensible faute des moyens logistiques et établissements hôteliers adaptés au standard internationale pour abriter un évènement d’une telle envergure. Et d’ajouter que ce qui est déplorable, c’est que le gouvernement burundais s’en prend à l’Union européenne comme source de malheurs du Burundi alors que ses difficultés viennent des Burundais eux-mêmes, s’indigent ces sources.
Ouvrant les travaux de cette rencontre centrée sur la préparation de l’Assemblée Générale pour le remplacement de certains organes de l’Association des Ombudsmans et Médiateurs Africains, l’ombudsman de la République du Burundi, Edouard Nduwimana, a déclaré que malgré les turbulences politiques qu’a traversées le pays depuis 2015, le Burundi a recouvert la paix et la tranquillité.
L’on saura que cette délégation de haut niveau constituée par les Ombudsmans et médiateurs venus de 13 pays africains, ont été reçus ce matin en audience par le président de la République, Pierre Nkurunziza.
Burundi - Commerce - Assainissement
La Regideso dans le collimateur des populations du sud de la capitale
Bujumbura, le 12 juillet 2018 (Net Press) . Pour la deuxième fois en moins de deux semaines, la régie de distribution d’eau et d’électricité, Regideso, vient de prier aux populations des communes urbaines de Mukaza et de Muha de prendre leurs dispositions en dates des 12 et 13 juillet 2018 car il y aura des travaux de réfection des conduits d’eau se trouvant au centre-ville de Bujumbura.
Les habitants de la commune de Muha, surtout dans les zones de Musaga et de Kanyosha, rencontrés par la rédaction ont indiqué que chaque fois qu’il y a des travaux de cette entreprise commerciale publique, ce sont uniquement les deux communes qui sont victimes, jamais celle de Ntahangwa.
Par ailleurs, les communiqués de cette Regideso ne sont pas exacts car, dans les deux zones précitées, s’indigent-elles, l’eau manque presqu’en permanence. Les mêmes populations pensent qu’il y a délestage même si l’on ne veut pas le dire tout haut.
Signalons que ce manque d’eau est également perceptible, dans une moindre mesure, dans la zone de Kinindo. Une bonne partie de l’opinion dans les deux zones pense que ce manque d’eau serait lié au fait que le gros des personnes influentes au niveau de l’Etat et membres du parti au pouvoir vivent au Nord de la capitale Bujumbura.