Kirundo, le 17 juillet 2018 (Net Press) . Une personne parmi trois recherchées par la police a été appréhendée ce 15 juillet 2018 dans la province de Kirundo, au Nord est du pays. Les trois hommes sont soupçonnés d’avoir commis des crimes aux dates de 6 et de 9 juillet 2018. Selon des informations sur place, celui qui a été arrêté a directement fourni l’arme qu’il utilisait pour commettre les forfaits.
Il s’agissait d’un fusil de type Kalachnikov qui avait été volé à un policier basé dans la commune de Bwambarangwe de la province de Kirundo, sur une position policière de Kimeza. Les informations policières indiquent que ce corps de sécurité fait tout pour retrouver les deux autres.
Par ailleurs, des allégations de violations et des violations des droits de l’homme ont été enregistrées. Au moins 4 personnes ont été tuées, une autre a été enlevée au moment où 4 personnes ont été torturées. Au cours de cette période, 5 autres personnes se sont vues arrêter arbitrairement et 1 autre a été victime de violations basées sur le genre. Des jeunes Imbonerakure affiliés au parti au pouvoir, des policiers, des agents du Snr et des administratifs sont pointés du doigt comme étant les auteurs de la plupart de ces violations des droits humains.
Burundi - Politique
Le parti Frodebu représenté au plus haut point en Europe
Bujumbura, le 17 juillet 2018 (Net Press) . L’ancien président du parti Sahwanya Frodebu, Frédéric Bamvuginyumvira, vient d’être désigné par son successeur, Pierre-Claver Nahimana pour représenter cette formation politique auprès de l’Union européenne, dans les Caraïbes et dans le Pacifique. Frédéric Bamvuginyuvira est bien placé pour ces fonctions car depuis plus de trois ans, il vit en exil en Belgique et d’aucuns affirment que cet homme politique a une force de conviction.
Selon des informations indépendantes, Bujumbura aurait approché des Burundais en exil, surtout les politiciens qui ne sont pas poursuivis par la justice, afin de les convaincre de rentrer au pays. Les mêmes informations indiquent que l’ancien président du Frodebu, l’un des durs de la formation politique de Ndadaye, a vite décliné la demande de Bujumbura, arguant que ce qu’il a fui est toujours d’actualité dans ce pays.
Frédéric Bamvuginyumvira sera d’autant plus à l’aise qu’outre qu’il vit en Europe, il a occupé les fonctions de premier vice-président de la République sous la Convention, un poste qui lui a pourvu une expérience en matière de gestion de la chose publique, ce qui lui permettrait d’approcher ses interlocuteurs sans complexe.
Burundi - Sécurité Routière
Les motards et les policiers n’accordent pas leurs violons
Bujumbura, le 17 juillet 2018 (Net Press) . Depuis hier matin, les policiers contrôlent les taxis moto avec plus de rigueur que d’habitude. Ce contrôle se déroule dans la commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale. Les conducteurs de taxis moto et les policiers ne voient pas cependant cette opération de la même façon car les sanctions frappent tout le monde indistinctement.
En effet, selon ces chauffeurs, les policiers cherchent à avoir des documents identifiant leurs engins, ce qui est normal jusque-là. Mais là où se trouve le hic c’est que les motards, en ordre tout comme ceux dont les documents ne sont pas suffisants, doivent payer une amende variant entre 30 et 60.000 francs burundais, une amende qui n’est inscrite nulle part.
Burundi - Economie
Les entreprises de développement vues différemment par les analystes politiques
Bujumbura, le 17 juillet 2018 (Net Press) . Ce matin, l’agence de promotion des investissements (Api) a organisé une conférence de presse où elle a présenté le bilan des activités de ces derniers six mois. Elle fait savoir que dans le cadre de la promotion des investissements, l’Api a débloqué plus de 15 milliards de francs burundais. L’explication de ce phénomène est que plus les entreprises augmentent dans le pays, plus les fonds pour leur promotion augmentent.
Cependant, la Parcem ne voit pas cette affirmation de la même façon. Pour elle, même si les sociétés pullulent ici et là, l’on ne peut pas dire que leurs activités sont perceptibles sur terrain. L’on donne des exemples des sociétés comme la Sosumo ou le Cotebu qui ont mené des activités économiques remarquables.
De nos jours, l’on ne peut pas parler d’exportation de produits " made in Burundi ", ce qui veut dire que les entreprises qui se créent actuellement ne peuvent pas avoir la même taille que les entreprises construites il y a plus de 30 ans.
Burundi - Usa - Russie - Coopération
"L’entrevue entre Trump et Poutine passe très mal à Washington", dixit Rfi
Helsinki, le 17 juillet 2018 (Net Press) . Après un sommet Trump - Poutine à Helsinki au Sud de la Finlande, une vague d’indignation d’une rare intensité s’est manifestée aux Etats-Unis après le refus de Donald Trump de reconnaître l’ingérence russe dans la campagne américaine de 2016. C’était au cours d’une conférence de presse conjointe avec Vladimir Poutine, à Helsinki, à l’issue de leur tête-à-tête de deux heures. L’ingérence de Moscou est pourtant confirmée par tous les services de renseignement américains.
Tout commence avec une simple question d’un journaliste à Donald Trump lors de sa conférence de presse conjointe à Helsinki : « Le président russe nie avoir interféré dans les élections de 2016 mais toutes les agences du renseignement américain concluent le contraire. Qui croyez-vous ? » Réponse de Donald Trump qui vient de s’entretenir en privé avec son homologue russe : « Le président Poutine vient de me dire que ce n’était pas la Russie. Je ne vois pas pourquoi ce le serait. »
« La plus honteuse prestation d’un président américain »
Côté démocrate, cette réponse suscite un tollé immédiat, mais cette fois, Donald Trump provoque l’indignation jusque dans son propre camp. « La conférence de presse d’Helsinki est l’une des plus honteuses prestations d’un président américain », juge le sénateur républicain John McCain. « Il est clair que le sommet d’Helsinki était une erreur tragique », a-t-il estimé dans un communiqué au vitriol
« Il n’y a aucun doute sur l’ingérence russe dans notre élection », tranche quant à lui Paul Ryan, le leader des républicains à la Chambre des représentants. Même le chef de la majorité au Sénat, d’ordinaire peu enclin à critiquer le président, est sorti de sa réserve : « Les Russes ne sont pas nos amis, a affirmé Mitch McConnell. Je crois totalement l’évaluation de nos services de renseignement. »
Pour le FBI et la CIA, l’ingérence ne fait aucun doute
De manière plus attendue, l’opposition démocrate a aussi vivement condamné le comportement du président des Etats-Unis. « C’est de la folie », a attaqué l’ex-secrétaire d’Etat John Kerry, dénonçant une attitude « indéfendable ».
« Irréfléchi, dangereux et faible », a renchéri le chef de file des démocrates au Sénat, Chuck Schumer. « Qu’est-ce qui peut bien pousser Donald Trump à mettre les intérêts de la Russie au-dessus de ceux des Etats-Unis ? », a-t-il questionné. Selon lui, « des millions d’Américains vont continuer à se demander si la seule explication possible à ce comportement dangereux est la possibilité que le président Poutine possède des informations nuisibles au président Trump ».
Pour la CIA et le FBI, l’ingérence de la Russie dans la campagne américaine de 2016 ne fait en effet aucun doute. Dans un communiqué publié ce lundi 16 juillet, Dan Coast, le chef du renseignement américain, a encore une fois confirmé. Et quand un journaliste a demandé à Vladimir Poutine s’il souhaitait voir gagner Donald Trump, « oui » a répondu sans hésiter ce dernier, parce que Trump « promettait de normaliser les relations russo-américaines »