Gitega, le 27 juillet 2018 (Net Press) . Il s’appelle Jean Sibomana, il est médecin à l’hôpital de Mutaho, dans la province de Gitega, au Centre du pays. Selon des informations dignes de foi, cet homme a été arrêté dans la nuit de jeudi à vendredi 27 juillet 2018 par la police pour viol d’une garde-malade à cet établissement.
Selon les mêmes informations, ce médecin a été intercepté vers 22 heures alors qu’il se trouvait à son poste d’attache. Il semblerait que la fille, qui ne voulait pas laisser tomber l’affaire, a porté plainte contre Jean Sibomana, ce que la police a pris au sérieux. Pour le moment, ce médecin est entre les mains de la police pour des enquêtes.
Sur le même chapitre de la sécurité, un cadavre d’un jeune homme du nom d’Elvis Ishimwe, âgé de 24 ans, a été retrouvé dans un bistrot d’une buvette située dans un camp militaire dénommé DCA (Défense contre avion) de la zone Ngagara, dans la soirée de ce jeudi 26 juillet vers 20 heures passées de 45 minutes.
Des informations concordantes indiquent que ce jeune homme était un élève au lycée de Ngagara, ancienne Ecole normale de l’Etat. Dans la soirée, il avait fait savoir à ses amis avec qui ils étaient dans une fête qu’il rentrait chez lui. Selon les mêmes informations, les enquêtes ont commencé pour élucider les circonstances de sa mort. Mais en attendant, son corps se trouve à l’hôpital Roi Khaled de Kamenge.
Burundi - Politique - Opinion
" Je n’attends rien d’Arusha ", se confie un interlocuteur de Net Press
Bujumbura, le 27 juillet 2018 (Net Press) . C’est la conclusion d’un lecteur de Net Press qui ne comprend pas pourquoi l’on continue à mettre en avant les pourparlers d’Arusha dans le cadre du 5ème round. Pour lui, ceci est un rendez-vous de plus car l’on ne voit pas exactement ce que vont chercher les Burundais dans ce dialogue.
Il estime que le Burundi est doté d’une nouvelle constitution de 2018 obtenue par forcing et qui enterre sans autre forme de procès l’accord d’Arusha. Pour le moment, il y a donc deux constitutions en vigueur, l’une reconnue par le pouvoir en place et une autre reconnue par l’opposition.
Par ailleurs, l’attention des politiciens, surtout ceux qui sont au pouvoir, est tournée vers les élections de 2020 alors que le pays est confronté à plusieurs difficultés et que les mêmes hommes qui jouent la politique ne savent pas où commencer pour les résoudre. C’est notamment l’insécurité aussi bien physique qu’alimentaire dans le pays, le chômage, la pauvreté extrême des populations, la corruption, bref, tout un tas de problèmes qu’il faut résoudre avant de penser aux élections, estime-t-il.
Quant à Arusha, l’on s’attend à des discussions stériles des hommes politiques qui ne portent pas l’intérêt du peuple dans leur cœur et ils vont se tendre des pièges pour qu’il y ait d’autres séances de dialogue pour prolonger le temps et s’approcher des élections de 2020. Et dans ces conditions, c’est le Cndd-Fdd qui aura gagné car sa vision de la vie politique a toujours été liée aux élections, en témoigne même les élections de 2015 qui se sont déroulées dans un contexte de contestations mais qui a quand même maintenu le système de gouvernance actuel, a-t-il conclu.
Burundi - Justice - Sécurité
Térence Mushano de nouveau convoqué au service national des renseignements
Bujumbura, le 27 juillet 2018 (Net Press) . Après sa comparution du 25 juillet 2018 au service national des renseignements, Térence Mushano, syndicaliste de la Sobugea, a été sommé d’y retourner le lendemain car l’interrogatoire devrait se poursuivre. Comme la veille, il s’est présenté à l’heure indiquée.
Au moment où le premier jour, les questions tournaient autour de son récent séjour au pays de Paul Kagame, hier, les accusations avaient totalement changé. L’interrogatoire a tourné autour d’un complot, avec deux autres personnes, visant à éliminer le directeur général de la Sobugea ainsi que celui de l’aviation civile.
Là aussi, il s’est défendu et dans l’après-midi, il a encore une fois été autorisé de rentrer chez lui. Cette fois-là, aucune date de convocation de la nouvelle convocation ne lui a été donnée, ce qui fait croire au personnel syndical de la Sobugea qu’il est tracassé suite à leurs activités syndicales, mais il n’entend pas abandonner ses revendications.
Burundi - Education
Vers le passage de l’examen d’Etat dans les écoles secondaires
Bujumbura, le 27 juillet 2018 (Net Press) . Le ministère ayant l’éducation dans ses attributions vient d’annoncer que le passage de l’examen d’Etat permettant l’accès à l’université, que l’on appelle communément " Exétat ", aura lieu du 7 au 10 août 2018. Selon des informations émanant de ce ministère, 64.000 élèves provenant de 1007 écoles sont attendus pour passer ce test.
Il est demandé aux élèves de se présenter avec des uniformes des écoles qu’ils fréquentaient et sans aucun signe distinctif comme par exemple les vernis ou les cheveux travaillés par exemple chez les filles. L’on apprend que ce test d’Etat se passera dans 79 endroits aménagés pour cette activité.
Burundi - Education
La Voix de l’Enseignant de nouveau dans les kiosques
Bujumbura, le 27 juillet 2018 (Net Press) . A tout seigneur tout honneur, le test d’Etat est à la une de cet hebdomadaire qui estime que le dé est lancé. Selon notre confrère, pas de cheveux défrisés, pas de tresses, pas de mèches, pas de boucles d’oreilles, pas de vernis à ongles avec uniforme propre ! C’est l’élève candidat auquel s’attend la ministre Janvière Ndirahisha à l’examen d’Etat prévu du 7 au 10 aout 2018. 64 mille candidats provenant de 1007 écoles sont attendus dans 79 centres de passation.
Concernant la sécurité, la Voix de l’Enseignant trouve que la fraude des documents et titres scolaires est un facteur d’insécurité ! Dans sa réunion du 20 juillet 2018, la fraude du concours national observée dans certaines localités du pays a été mentionnée par le conseil national de sécurité comme facteur d’insécurité.
A la même date, lorsqu’elle présentait le bilan semestriel, la ministre de l’éducation a promis de sévir contre les auteurs et les complices des tricheries. L’opinion publique est sceptique quant à la concrétisation de cette promesse du moment où les dénonciateurs et ceux qui sont contre ces tricheries sont menacés de mort par les responsables scolaires et administratifs.
Cette même opinion fait allusion à l’enseignant de Kajeke qui a dénoncé la tricherie du concours national à Mitakataka et les enseignants du Lycée communal de Mishiha qui se sont opposés à l’octroi illégalement du diplôme à une élève de cette école qui avait boycotté les examens de fin d’année.
Sur un autre point, les enseignants trouvent que l’harmonisation des frais scolaires comporte des disparités. L’ordonnance fixant les frais scolaires dans les écoles publiques et privées n’a pas harmonisé les frais à payer mais a plutôt créé des inégalités dans le payement .Les parents pensent qu’il n y a pas de l’équité.
Notre confrère se réjouit tout de même de l’encadrement des élèves pendant les vacances. Des gens de bonnes initiatives occupent utilement les enfants en vacances. C’est dans l’optique de changer d’activités après un trimestre de lecture des notes, la présentation des devoirs, des interrogations et des examens. Ça aide comme divertissements mais aussi à découvrir des talents. Il s’agit des activités sportives organisées à l’intention des élèves en vacances dans les clubs des jeux ou à l’Eglise pour renforcer la morale.