Muramvya, le 28 juillet 2018 (Net Press) . Philibert Nayisi a été tué à coup de gourdin dans la nuit de ce vendredi 27 juillet 2018 en commune Rutegama de la province de Muramvya (Centre du pays). D’après des témoins, des querelles fratricides sur les conflits fonciers seraient à la base de ce crime.
Des sources sur place indiquent que son frère biologique ainsi que le chef de colline ont été arrêtés pour raison d’enquête et qu’ils sont incarcérés au cachot de la police de Rutegama, dans cette même province.
Au Nord Ouest du pays, un groupe armé que les sources militaires qualifient de " voleurs à main armée ", ont attaqué en commune de Rugombo pour voler des vaches. Selon la même source, ils ont été repoussés par une opération conjointe menée par les armées burundaise et congolaise.
Et sur le même chapitre, des témoins indiquent qu’un bus faisant des navettes Kiliba –Kagunga (territoire d’Uvira) en République démocratique du Congo, a été attaqué sur le territoire de Sange –Uvira dans la soirée de ce vendredi 27 juillet par des éléments du Fnl, aile du général Aloys Nzabampema, faisant une personne tuée, selon nos sources.
Des sources militaires congolaises indiquent que le mouvement Fnl pro général Aloys Nzabampema pullule sur le territoire congolais et rafle des bétails et des marchandises. Selon les organisations de la société civile congolaise, Kinshasa devrait déroger les forces négatives qui se trouvent sur le territoire, qui sèment la terreur et perturbent la tranquillité du pays.
Burundi - Rwanda - Belgique - Diplomatie
Nouvelles tensions entre le Burundi et la Belgique, selon le site de Jeune Afrique
Bujumbura, le 28 juillet 2018 (Net Press) . Selon ce site, après la tension diplomatique entre Kigali et Bujumbura, née de l’attaque survenue dans le sud du Rwanda le 1er juillet 2018, la Belgique a été vilipendée par les autorités burundaises pour avoir relayé l’information sur le site internet de son ministère des affaires étrangères.
Selon toujours le site de Jeune Afrique de ce 27 juillet 2018 ; l’étincelle qui a mis le feu aux poudres des tensions diplomatiques entre Bruxelles et Bujumbura est venue sous la forme d’une mise à jour du texte portant "conseil aux voyageurs" du site internet du ministère belge des affaires étrangères.
" Les frontières Nord Ouest (Nord Kivu en Rdc) et Sud Ouest (Sud Kibu, en Rdc et au Burundi) du Rwanda, sont régulièrement le théâtre d’affrontements. Il arrive que des groupes armés venant de la Rdc, et plus récemment du Burundi (aux alentours de la forêt de Nyungwe) s’infiltrent en territoire rwandais", lisait-on le 23 juillet sur la page dédiée au Rwanda.
En creux, la diplomatie belge accrédite donc la thèse que les attaques menées dans le Sud du Rwanda, dont celle du 1er juillet à Nyaruguru, ont été le fait de mouvements armés ayant retrouvé refuge au Burundi. Cette thèse a été démentie par Kigali qui préfère évoquer des "bandits" et qualifie de "rumeurs vides" les allégations d’incursions menées par des membres du Mouvements rwandais pour le changement démocratique (MRCD), une formation rebelle en exil née de la convergence de différents courants d’opposition au Front patriotique rwandais (FPR) de Paul Kagame, qui a annoncé mi-juillet, avoir constitué une branche armée, les forces nationales de libération (FNL).
A Bujumbura, le tollé a été immédiat, Bruxelles " joue à un jeu très dangereux qui risque d’embraser toute la région ", a prévenu Willy Nyamitwe, conseiller principal de la communication à la présidence de la République, bientôt suivi sur les réseaux sociaux par une avalanche de critiques des communicants proches du pouvoir.
Burundi - Education
Bujumbura suspend la mesure de pénalisation des filles victimes des grossesses à l’école
Bujumbura, le 28 juillet 2018 (Net Press) . Le ministère de l’éducation nationale a rendu publique ce vendredi 27 juillet une mesure visant la dépénalisation des filles ayant des grossesses en cour de leur scolarité. Selon une correspondance de la ministre de tutelle, cette mesure devrait être respectée par tous les responsables de l’éducation, aussi bien au niveau national, provincial que communal.
Il semblerait d’ailleurs que les mêmes responsables doivent accueillir les demoiselles qui ont raté l’année dernière à cause des grossesses, à conditions que ces dernières fournissent des documents attestant qu’elles fréquentaient telle ou telle autre école l’année dernière. Cela apparaît comme un changement spectaculaire de la part du ministère de l’éducation car il n’y a pas longtemps, le porte-parole de ce ministère, Juma Edouard, criait sur tous les toits que la décision prise est plutôt salutaire pour ces élèves, au moment où l’opinion trouvait la mesure injuste
Cette mesure intervient après que de nombreuses organisations de la société civile accréditée à Bujumbura, voire de la diaspora eurent dénoncé cette mesure. Toutes ces personnes qualifiaient évoquaient la violation des droits de la personne humaine et des traités internationaux auxquels le Burundi a librement souscrit.
Burundi - Cote d’Ivoire - Justice
L’acquittement de Simone Gbagbo pour « crime de guerre » cassé par la Cour suprême
Abidjan, le 28 juillet 2018 (Net Press) . La Cour suprême a décidé jeudi de renvoyer devant une cour d’assises l’ancienne Première dame de Côte d’Ivoire, acquittée fin mars 2017 des charges de « crime contre l’humanité » et « crime de guerre ».
Le procès de Simone Gbagbo pour « crime de guerre » et « crime contre l’Humanité » est relancé. Jugé devant la cour d’assises d’Abidjan, l’ancienne Première dame avait été acquitté le 28 mars 2017. Mais cette décision a été cassée jeudi 26 juillet par la Cour suprême, a appris Jeune Afrique. La juridiction avait été saisie il y a plus d’un an par la partie civile, qui représente l’État de Côte d’Ivoire et le procureur général.
« L’audience de la Cour suprême a rendu son verdict hier [jeudi]. Elle a décidé de casser l’acquittement et de renvoyer Simone Gbagbo devant une cour d’assises qui sera constituée différemment », explique à JA son avocat, Me Rodrigue Dadjé. Ce dernier précise que les motivations de cette décision ne lui ont pas encore été communiquées, mais qu’il a déjà informé sa cliente.
L’accusation avait requis la prison à vie
Simone Gbagbo, 67 ans, avait été jugée pendant plusieurs mois pour son implication présumée dans des tirs d’obus sur le marché d’Abobo, un quartier d’Abidjan favorable à Alassane Ouattara − rival de son mari Laurent Gbagbo à la présidentielle de novembre 2010 − et sa participation présumée à une cellule qui organisait des attaques menées par des milices et des militaires proches du régime.
Alors que le procureur général avait requis à son encontre la prison à vie, la décision prise à la majorité des six jurés et annoncée par le président de la cour, le juge Kouadio Boiqui, avait été diversement apprécié.
Burundi - Astronomie
Le monde enregistre la plus longue éclipse de la lune du XIXème siècle
Beijing, le 28 juillet 2018 (Net Press) . C’était hier 27 juillet 2018 à partir de 21h30, heure de Bujumbura, que la lune est passée au travers de l’ombre de la terre. Elle y est restée comme tâchée de sang pendant 1h43min, soit 103 minutes. Ce phénomène a été visible depuis presque tous les endroits de la terre.
Presqu’au même moment, a eu lieu la grande opposition de mars, un phénomène qui arrive tous les 15/17 ans. Mars s’est rapprochée de la terre, elle était à 58 millions de kilomètres de la terre alors qu’elle devait être à deux ou trois fois cette distance, un rapprochement qui fait qu’elle a été visible à l’œil nu.