Gitega, le 30 juillet 2018 (Net Press) . Le centre-ville de Gitega, au quartier de Shatanya, des coups de feu ont été d’arme automatique ont été entendus dans la nuit de ce dimanche 29 juillet, selon plusieurs sources. Des informations policières indiquent qu’un élément de ce corps qui avait pris un verre de trop a tiré plusieurs balles dans l’air avant d’être désarmé par ses collègues. Il a été conduit manu militari au cachot du commissariat de la police de Gitega .
Des sources de Gitega affirment que le fameux policier, quand il est en état d’ébriété, se comporte mal même envers ses camarades et son entourages qui ne comprennent comment ses supérieurs hiérarchiques ne prennent pas de mesures qui s’imposent pour décourager un tel comportement.
Par ailleurs, au moins trois personnes ont été assassinées au cours de la semaine dernière dans différentes localités. Parmi les victimes, figure un jeune garçon de 7 ans tué à Rutana. Un groupe rebelle a également attaqué la zone Buringa où se trouve une position de l’armée burundaise.
De jeunes Imbonerakure sont cités dans trois cas de torture, dont un couple dans la province de Ruyigi. Dans ce dernier cas, un chef de colline est soupçonné comme étant le chef du groupe qui a agressé le couple.
Burundi - Tanzanie - Politique
La Tanzanie devient un pays controversé, selon des analystes
Dar-Es-Salaam, le 30 juillet 2018 (Net Press) . Les analystes de la géopolitique de la région indiquent que la Tanzanie affiche un comportement qui risque de la compromettre. En effet, alors qu’elle constitue un terrain de dialogue entre différents protagonistes burundais, elle cherche en même temps à chasser les réfugiés burundais basés dans ce pays, arguant que la paix est totale dans leur pays d’origine.
Pour les mêmes analystes, non seulement la convention de Genève sur les réfugiés est bafouée car une personne vivant des circonstances pareilles ne peuvent pas rentrer tant qu’elles ne sentent pas que leur sécurité est garantie. Mais également, un tel comportement peut empêcher des opposants, comme les membres du Cnared Giriteka ou autres de la société civile, de se présenter dans ce pays, de peur d’être extradés vers Bujumbura contre leur volonté.
Burundi - Elections - Opinion
"Désormais, le financement des élections 2020 devient obligatoire", clame une opinion
Bujumbura, le 30 juillet 2018 (Net Press) . Une large majorité des habitants de la zone urbaine de Ngagara se lamentent que le financement des élections 2020 a pris une allure obligatoire. Ces témoins de Ngagara indiquent que pour avoir des documents administratifs, l’individu doit brandir un reçu de 2000 francs représentant le financement aux élections de 2020.
L’on saura que le ministère de l’intérieur et de la formation patriotique, dans plusieurs sorties médiatique, avait juré sur tous les toits que le financement des élections de 2020 n’est pas obligatoire.
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Et dans la même foulée, lors de la commémoration de la journée dédiée a la solidarité nationale, la ligue des jeunes affiliés au parti présidentiel (Imbonerakure ) en commune urbaine de Muha, ont intimé l’ordre de donner des vivres accompagnés d’une somme gravitant oscillant entre 5000 et 20.000 francs burundais, officiellement pour assister à des personnes en situation vulnérable.
Ce qui a étonné plus d’un, selon quelques habitants de cette commune joints par la rédaction, c’est que ceux qui n’auront pas contribué n’auront pas leur droit d’acquérir des papiers administratifs dans cette commune. Ils déplorent que ces Imbonerakure font des campagnes d’intimidation à l’endroit des membres de l’opposition qu’ils accusent avoir voté non à la retouche de la constitution et qui sont considérés comme des ennemis de la nation
Burundi - Zimbabwe - Elections
Le Zimbambwe organise un premier scrutin électoral sans Robert Mugabe
Harare, le 30 juillet 2018 (Net Press) . C’est depuis ce matin que les Zimbabwéens ont été appelés à élire leur président, leurs députés et conseillers municipaux, les premiers scrutins depuis la chute de l’ancien président Robert Mugabe. Pour rappel, ce dernier a été sommé de démissionner l’an dernier, au mois de novembre, sur intervention de l’armée et fut remplacé par son vice-président qu’il venait de chasser sans manière suite aux pressions de son épouse, Grace, l’actuel chef de l’Etat, Emmerson Mnangagwa.
Pour la première fois donc depuis 37 ans, Robert Mugabe ne figure pas sur les bulletins de vote. Selon des informations en provenance de la capitale zimbabwéenne, 23 candidats sont en lice mais les poids lourds sont Emmerson Mnangagwa, président sortant et Nelson Chamisa, le leader de l’opposition.
Même si Emmerson Mnangagwa se fait élire sous les couleurs de la Zanu PF, un parti fondé par Robert Mugabe, ce dernier a décidé de ne pas voter pour lui, ce qui peut faire basculer les choses, surtout que les deux candidats sont au coude à coude dans les sondages. Nelson Chamisa, 40 ans, se présente comme un candidat de la rupture avec le passé au moment où l’actuel chef de l’Etat veut lutter contre la corruption, relancer l’économie et ouvrir le pays aux investisseurs.
Le gros des analystes trouvent cependant qu’aussi longtemps que les thuriféraires du régime Robert Mugabe - qui ont été responsables de la violence et de fraudes lors des scrutins précédents - sont impliqués dans cette élection, ils gagneront quoi qu’il arrive et en cas de besoin, ils la voleront.
Burundi - Usa - Médias
"Le patron du « New York Times » met Trump en garde sur sa rhétorique anti-presse", selon Rfi
New York, le 30 juillet 2018 (Net Press) . Les relations entre Donald Trump et la presse continuent de s’envenimer. Dans une série de tweets publiés sur son compte dimanche 29 juillet, le président américain s’est lancé dans une longue tirade sur son sujet favori : les fake news. Il révèle avoir rencontré le patron du New York Times pour aborder la couverture médiatique de son mandat lors d’un entretien entre les deux hommes qui aurait dû rester confidentiel. Ce dernier lui a donc vigoureusement répondu hier dans un communiqué envoyé à l’ensemble des agences de presse. Le patron du plus grand quotidien américain met en garde le président sur la dangerosité de ses propos anti-presse.
La rencontre qui a eu lieu le 20 juillet dernier n’aurait jamais dû être rendue publique, mais c’est le président américain lui-même, qui dénonce pourtant régulièrement les fuites dont son administration est victime, qui a publié l’information sur son compte twitter, accusant une nouvelle fois la presse d’être biaisée.
Dans un communiqué au ton cinglant, le patron du New York Times assure avoir accepté le principe de cette rencontre avec le président pour l’avertir du danger de sa rhétorique anti-presse. Non seulement, le terme de fake news est faux et nuisible, écrit-il, mais il affirme avoir surtout dénoncé l’assimilation des journalistes à des « ennemis du peuple ». Des propos dangereux aux Etats-Unis mais aussi à l’étranger où certains régimes les utilisent pour justifier la répression des journalistes.
Mais Donald Trump n’a semble-t-il pas saisi la portée de ce message. Il s’est emparé à nouveau de twitter pour attaquer les médias qui « mettent des vies en danger, et pas seulement celles de journalistes (...) en révélant des délibérations internes de son administration », écrit-il et en publiant des articles à 90 % mensongers sur ses réalisations à la tête du pays.