Makamba, le 20 août 2018 (Net Press) . Il était vers 21 hoo de ce dimanche lorsque deux membres du parti au pouvoir, en l’occurrence Léonce Ngabo et Ernest Kenguza, ont été attaqués à la grenade sur la colline Nyakazi, en commune Kibago en province de Makamba, au Sud du pays.
Selon les témoins, les deux personnes partageaient un verre et ils ont été attaqués lorsqu’ils rentraient chez eux. Ils ont été vite évacués vers l’hôpital de Makamba pour les premiers soins.
Et dans le même volet sécuritaire, nous apprenons que 8 personnes ont trouvé la mort lors des affrontements entre les forces armées de la République démocratique du Congo et les mouvements rebelles burundais qui combattaient pour le compte des rebelles Mai Mai. Parmi les victimes, l’on dénombre 3 civils et 5 rebelles, tous des Burundais, dans la localité de Bijombo en Uvira.
L’on se souviendra que la semaine passée, l’armée congolaise, de concert avec les forces onusiennes, avait déployé une imposante disposition militaire pour combattre et déloger ces rebelles.
Par ailleurs, au moins trois personnes ont été assassinées au cours de la semaine passée dans différentes localités. Parmi les victimes, figure un homme qui avait déjà échappé à une première tentative d’assassinat à Kirundo. L’on apprend également que près de soixante-six cas d’arrestations arbitraires ont été enregistrés. Ces cas concernent des groupes de pêcheurs, des évangélistes, des jeunes participants à un séminaire ainsi que des jeunes hommes à la recherche de documents de voyage.
L’on dénonce en outre la condamnation injuste du défenseur des Droits de l’homme Nestor Nibitanga. L’activiste membre de l’Aprodh, une association de défense et de promotion des droits de l’homme et des prisonniers aujourd’hui interdite de fonctionnement au Burundi, a été condamné à 5 ans de prison pour avoir continué à rapporter des cas de violations des Droits de l’homme après radiation de son organisation.
Détenus pour possession d’armes après une fouille infructueuse. Malgré qu’aucune arme n’ait été trouvée, Augustin Mbazumutima et son fils sont accusés de possession illégale d’armes. Un père et son fils, originaires de la commune de Gihanga, en province de Bubanza, viennent d’être transférés, ce jeudi 16 août 2018, dans la prison centrale de Mpimba. Ils venaient de passer une semaine dans les cachots du Snr à Bujumbura.
Burundi - Politique
Une candidature unique qui fait couler beaucoup d’encre et de salive !
Bujumbura, le 20 août 2018 (Net Press) . Des sources non encore vérifiées indiquent que l’opposition burundaise se penche sur la candidature unique à la présidentielle de 2020, le plus favori serait le député Agathon Rwasa, estime notre source. C’est une information à prendre évidemment avec des pincettes car certains politiciens ne souhaitent pas une quelconque candidature "ngozienne".
Selon nos sources, cet ancien chef rebelle aujourd’hui devenu premier vice-président de la chambre basse du parlement de notre pays, se bat becs et ongles pour décrocher la confiance de l’opposition interne et externe afin de remporter le rendez–vous de 2020 Cette situation devrait faire réfléchir les Cnddfddistes pur sang tout comme les frondeurs au cas où Pierre Nkurunziza ne serait pas candidat cette année là. Signalons qu’il y a des jeunes du parti de l’Aigle qui jurent sur tous les toits qu’ils entendent le faire élire (Pierre Nkurunziza) bon an mal an.
Va-t-il convaincre l’opposition de se ranger derrière lui ?
La même source dit que le député Agathon Rwasa a moins de chances que l’opposition s’unisse comme un seul homme pour se ranger derrière lui pour barrer la victoire du Cndd-Fdd. En effet, selon des sources dignes de foi, la plateforme de l’opposition burundaise aujourd’hui en exil, déchirée semble-t-il par des rivalités politiques internes, ne voit pas de bon œil la présence de ce député dans les intrigues du pouvoir Cndd-Fdd.
Un interlocuteur de la rédaction indique qu’Agathon Rwasa serait en train de convaincre le parti du président Ndadaye, (Frodebu), de lui donner un coup de main pour briguer avec force la présidentielle de 2020, ce que cette formation politique rejette en bloc. Selon des sources sous couvert d’anonymat, le Frodebu exige à ce député d’adhérer au préalable au parti du Coq.
Notre source poursuit que le député Rwasa aura du labeur à convaincre la communauté internationale de soutenir sa candidature car il traine derrière lui des casseroles à odeur de carnage, en l’occurrence le carnage au camp des refugiés de Banyamulenge à Gatumba, faisant 166 morts et plus de 200 blessés et revendiqué par le Palipehutu-Fnl dont il était représentant légal au moment des faits en 2004.
Il faut également mentionner l’assassinat du représentant du Vatican au Burundi, Mgr. Michail Courteny, le 29 décembre 2003 ainsi que le meurtre d’une ressortissante anglaise, Charlotte Wilson, trois ans plus tôt, le 28 décembre 2000, sur la route Bujumbura -Bugarama. Ces faits à eux seuls devraient par contre l’inquiéter et de l’empêcher de se rendre en Occident pour défendre sa cause.
Serait-t-il la fin de sa carrière politique !
Notre source affirme que sa probable candidature aux présidentielles de 2020 est confrontée à d’énormes défis, le député Agathon Rwasa ne peut pas se présenter sous l’étiquette de la coalition Amizero y’Abarundi, la nouvelle constitution stipule que les coalitions des formations politiques sont formellement interdites de se présenter aux élections de 2020 et que pour être candidat, il faut être membre d’une formation politique agréée et ce, depuis deux ans pour se présenter aux élections de 2020, à moins que ce député n’opte pour la candidature à la Boni Yayi (Indépendant)
Burundi - Politique
Troisième anniversaire de l’investiture du président Nkurunziza
Bujumbura, le 20 août 2018 (Net Press) . Trois ans jour pour jour viennent de s’écouler après l’investiture du président Pierre Nkurunziza pour un nouveau mandat controversé de 5 ans. D’habitude, les présidents issus des élections de mai à juillet étaient investis en date du 26 août, comme cela fut le cas le 26 août 2005 et le 26 août 2010.
Ce mandat avait été fortement combattu par des gens dont l’essentiel se trouvent en exil dans les pays voisins, en Europe et en Amérique. Il a créé une crise politico-sécuritaire dont la lecture reste d’ailleurs discutée jusqu’à présent, les proches de la majorité présidentielle estimant que la crise a pris fin alors que l’opposition maintient que la crise politico-sécuritaire se poursuit Les diplomates en postes à Bujumbura avaient été invités la veille pour assister à cette investiture.
Sans que l’on sache que ceci explique cela, en date du 16 août 2018, c’était une journée dédiée aux Imbonerakure, les jeunes du parti au pouvoir. Ils avaient invité des jeunes de 8 autres pays africains pour cette circonstance. Dans l’après-midi de ce dimanche 19 août, la fête se poursuivait au Jardin Public.
Burundi - Commerce
L’Olucome contre la hausse du prix du carburant à la pompe
Bujumbura, le 20 août 2018 (Net Press) . L’Olucome, un observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, vient de saisir, ce 17 août 2018, le ministre ayant en charge la gestion des produits pétroliers, pour lui demander de revoir à la baisse le prix du carburant à la pompe au profit du peuple démuni.
Il affiche ses inquiétudes liées à cette hausse intervenue ce mois-ci, la deuxième de l’année et soumet les doléances pour revoir à la baisse cette mesure car la pauvreté extrême frappe de plein fouet la population, selon tous les indicateurs macroéconomiques, précise l’observatoire. Il s’insurge du fait que l’Etat perçoit 40% des taxes à la pompe, ce qui est un indicateur que l’argent perçu n’est pas bien géré à l’instar de celui de l’Amisom et de la Minusca, des différentes contributions forcées et anticonstitutionnelles, y compris celles des élections de 2020, celles de la construction des stades et des fonds d’appui aux bonnes œuvres.
Par ailleurs, cible l’Olucome, le Burundi, un pays très pauvre, enclavé et ne produisant pas de produits pétroliers, privilégie toujours la voie routière, de loin la plus onéreuse par rapport à la voie maritime, ce qui est, à ses yeux, un indicateur de mauvaise gouvernance.
Pour qu’il y ait baisse de ce prix, l’Olucome propose des alternatives pour y parvenir. Il faut constituer une commission réellement indépendante et tripartite (gouvernement, société civile et secteur privé), composée d’hommes et de femmes pour bien traiter la question. Il propose également un audit pour trouver les traces du fonds spécial carburant, une réduction des taxes perçues de près de 40% ainsi que la transparence dans l’octroi des devises aux importateurs des produits pétroliers.
Burundi - Confessions Religieuses
Les musulmans entament la fête du mouton
Bujumbura, le 20 août 2018 (Net Press) . D’après les services de communication du ministère de l’intérieur et de la formation patriotique, la journée de demain 21 août est un jour chômé et payé du fait que les Musulmans ont la fête du mouton. Selon les connaisseurs de la religion d’Allah, la plus connue d’entre-elles est probablement la fête du sacrifice, Aïd-el-Kébir ou Aïd-el-Adha en arabe. La « grande fête » dure quatre jours et indique la fin du pèlerinage à La Mecque.
A cette occasion, les musulmans abattent, non pas nécessairement des moutons, mais des bêtes, comme des vaches ou des chèvres, à l’exception évidemment des porcs, qu’ils partagent avec tous ceux qui n’ont pas trouvé de quoi mettre sous la dent. Cela paraît comme une obligation de la religion, tout comme un geste du genre se voit tous les vendredi, un jour comparable au dimanche chez les catholiques et protestants.
Burundi - Confessions religieuses
Vers le nouveau visage a la tête de l’église vivante Burundi
Bujumbura, le 20 août 2018 (Net Press) . Dans une correspondance adressée à l’église vivante de Jabe, le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, est clair. Les pasteurs Edmond Kivuye et Arthemon Simbananiye, qui ne résident pas au Burundi, n’ont pas non plus la qualité de représenter légalement l’église vivante du Burundi, en vertu de la loi régissant les confessions religieuse. Il demande par conséquent au plus haut sommet de l’église de procéder à leur remplacement.