Kirundo, le 23 août 2018 (Net Press) . Pour les gens qui connaissent le coin, la commune de Vumbi, dans la province de Kirundo, est traversée par une route praticable et goudronnée si bien que les véhicules qui l’empruntent roulent à tombeau ouvert. Dans l’après-midi de ce 22 août, un véhicule qui était en excès de vitesse a vu soudainement son frein cesser de fonctionner.
Tout de suite, le véhicule a dérapé et a heurté un groupe de gens qui étaient de passage sur cette route, faisant sur le champ 8 morts et 2 blessés. Les autorités de cette commune réclament que des bienfaiteurs aident à construire des dos d’âne qui empêchent aux voitures de rouler comme elles l’entendent, au détriment des passants en cas d’accidents bizarres comme celui de Vumbi.
Burundi - Prière Présidentielle
Le couple présidentiel organise une croisade de 5 jours dans la province de Karuzi
Karuzi, le 23 août 2018 (Net Press) . Depuis hier, la commune de Buhiga, province de Karuzi, au Centre Est du pays du pays, vit au rythme des prières dans une croisade organisée par le couple présidentiel. Lors de l’ouverture de la croisade, le président a indiqué que pendant les 5 jours, ils (lui et les participants) allaient prier pour des Burundais qui sont maltraités comme des esclaves au Rwanda, prier pour les Burundais expulsés du Rwanda.
Il a remercié le bon Dieu pour la découverte des richesses qui étaient cachées au Burundi, pour nous avoir rendu fort comme un lion. Pour le président Nkurunziza, personne ne pouvait le croire en 2015.
S’agissant du choix de Karuzi pour abriter à maintes reprises des croisades présidentielles, Pierre Nkurunziza explique que ce n’est pas un fait du hasard, cette province a voté massivement pour lui depuis les élections de 2005, plus que sa province natale. C’est donc une forme de remerciements.
Malgré cette satisfaction du président Nkurunziza, dans la même province, dans la commune voisine de Mutumba, un homme du nom d’Eric Ndikumasabo, membre de la coalition Amizero y’Abarundi, un proche d’Agathon Rwasa, est détenu avec ses trois enfants âgés de 4 à 12 ans. Il serait poursuivi pour avoir enseigné de voter non lors du référendum du mois de mai. L’on signalera que c’est le non qui a gagné dans cette province. Selon des informations en provenance de cette province, ce cas n’est pas le seul, mais les enfants étaient jusqu’ici épargnés de ces tracasseries administratives et judiciaires.
Burundi - Education - Corruption
L’Olucome saisit le président de la République
Bujumbura, le 23 août 2018 (Net Press) . Cet observatoire écrit au président de la République, c’était ce 22 août, pour attirer son attention sur la corruption qui menace le Burundi, particulièrement le secteur de l’éducation. Il part du cas de Benjamin Manirambona, ancien directeur du lycée technique de Buterere, qui a été arrêté en date du 10 août 2018, en uniforme d’élève en train de passer un examen d’Etat.
L’Olucome souligne et félicite la réaction de la ministre de l’éducation, Janvière Ndirahisha, qui a fait le déplacement et qui a déclaré que "...Il (Benjamin Manirambona) ne peut pas le faire pour rien. Soit il passait l’examen pour le compte d’un élève, soit il était là sur un nom fictif pour aider les élèves de son établissement contre un pot de vin.". Elle avait terminé en demandant à la police de traquer d’autres cas.
A l’issue du procès, cet ancien directeur a été condamné à 5 ans de prison et à 10 ans de non prestation au sein de la fonction publique. L’Olucome rappelle qu’il y a un autre enseignant, Pierre Hasabumukama, aujourd’hui en clandestinité suite aux menaces de mort pour avoir dénoncé les tricheries au concours nationale , édition 2018, au centre de Mitakataka.
D’après ses enquêtes, il y aurait eu des tractations au sein de la ligue de jeunes Imbonerakure visant à obtenir sa libération, sous prétexte qu’il allait se marie bientôt. Mais l’observatoire trouve que la vraie raison est que Benjamin Manirambona est membre de ladite ligue. L’Olucome craint qu’en appel, il sera relâché à l’instar de Melchiade Nzopfabarushe. Donc les deux cas constituent, aux yeux de l’Olucome, une illustration de corruption dans le secteur de l’éducation.
Pour cela, il recommande que la ministre Janvière Ndirahisha soit soutenue par ses collègues de la sécurité et de la justice, qu’il y ait des états généraux de l’éducation pour juguler la corruption dans l’enseignement, que les dénonciateurs soient encouragés et protégés et qu’il y ait une punition exemplaire pour les prévenus de tels délits.
Burundi - Communication
Vers la mise en place d’une nouvelle équipe d’enfants journalistes en herbe
Bujumbura, le 23 août 2018 (Net Press) . Le ministère ayant la communication dans ses attributions et l’Unicef sont sur le point de mettre en place une nouvelle équipe d’enfants journalistes en herbes. Les ateliers de sensibilisation des administratifs sur leur rôle et celui des enfants journalistes en herbe ont eu lieu le vendredi 17 août 2018 dans tout le pays.
Pour ces deux institutions, il y aura un concours en date du 24 août 2018 aux chefs-lieux de toutes les communes du Burundi et au finish, une fille et un garçon qui auront gagné au concours vont représenter la commune au test final. Cependant, pour des raisons exceptionnelles, la province de Karuzi organisera ledit concours le 27 août.
En date du 31 août, un test final sera organisé pour tous les enfants issus de toutes les communes du Burundi dans la province de Gitega. Ainsi, 36 enfants, 18 garçons et 18 filles vont former une nouvelle cohorte d’enfants journalistes en herbe au niveau national. Quatre autres enfants seront ajoutés aux provinces de Bujumbura mairie, de Ngozi et de Gitega et l’effectif sera donc de 40 enfants. Une formation d’une journée sera dispensée aux 40 enfants sur la convention internationale sur les droits de l’enfant.