Ngozi, le 1er septembre 2018 (Net Press) . Le porte parole du ministère de la sécurité publique, Pierre Nkurikiye, annonce qu’en date du 31 août 2018, un certain André Rwazanyingata, âgé de 52 ans, a été tué lors d’une attaque à la grenade à son domicile, blessant sa femme Immaculée Kampayano sur la colline Kagoma, commune Nyamurenza, dans la province de Ngozi. Le conflit foncier pourrait être à l’origine de ce crime.
Pierre Nkurikiye indique que deux présumés auteurs de ce meurtre, en l’occurrence Rome Habanzimana âgé de 21 ans et Eric Ndabirabe sont entre les mains de la police pour une enquête préliminaire.
Toujours au chapitre de la sécurité, Pierre Nkurikiye annonce qu’un fusil de type kalachnikov muni d’un chargeur et de 21 cartouches ont été découvert dans la matinée de ce samedi à l’intérieur du centre de l’imprimerie Imobu, quartier Jabe, zone Bwiza, commune urbaine de Mukaza en mairie de Bujumbura. Une culotte militaire a aussi été trouvée sur place, information confirmée par la police nationale du Burundi.
Par ailleurs, le même porte-parole a annoncé que la police a découvert dans la soirée de ce vendredi 31 août 2 bombes Rpg, 3 lance-fusée, 400 cartouches de Mkv et 258 cartouches de Kalachnikov dans la sous colline de Kiyagayaga, commune Burambi, dans la province de Rumonge.
Toujours dans cette même province, un corps d’un nourrisson a été porté disparu depuis mercredi 29 août dans la morgue de l’hôpital de Rumonge. Le médecin directeur de l’hôpital de Rumonge, Jean Claude Ndikumasabo, dit qu’il est impensable qu’un cadavre puisse être porté disparu dans la morgue et dit que les enquêtes sont en cours
Burundi - Sécurité- Politique
Seul le dialogue constitue la solution, estime l’Icg
Bujumbura, le 1er septembre 2018 (Net Press) . L’économie du Burundi est frappée de plein fouet par la crise politique et sécuritaire qui traverse le pays depuis trois ans. Celle-ci met à mal les modestes progrès socio-économiques réalisés, grâce à l’appui des bailleurs traditionnels, notamment son principal, l’Union européenne, depuis une décennie, a averti hier le centre d’analyse International Crisis Group.
L’ICG pointe notamment les graves conséquences de la crise sur la population. Le directeur du bureau Afrique centrale, Richard Moncrieff, évoque les pistes possibles prônées par l’ICG pour sortir de cette crise.
Pour ce directeur, il faut continuer à aider la population burundaise par le biais des bailleurs, des organisations non gouvernementales et des agences qui sont sur place au Burundi. Cette aide doit être directe, c’est-à-dire qu’elle va directement chez des populations concernées. Il faut éviter, selon toujours l’Icg, de renforcer le gouvernement.
Si l’Icg émet de telles hypothèses, c’est parce qu’il constate que l’évolution de l’économie burundaise est étroitement liée à l’évolution politique. En d’autres termes, le dialogue inclusif avec les opposant qui se trouvent à l’extérieur du pays pourrait ramener la paix et la confiance dans le pays, d’où le décollage de l’économie.
Burundi - Politique
Pierre claver devient le président de la Ceni
Bujumbura, le 1er septembre 2018 (Net Press) . Le président de la République, Pierre Nkurunziza, a signé ce vendredi 31 août un décret de la mise en place de nouveaux membres de la Ceni, Pierre Claver Kazihise hérite sa présidence .
Selon ce décret, Annonciate Niyonkuru devient la vice-présidente, l’ancien ministre de la communication, Serge Ndayiragije, est commissaire chargé de l’administration et des finances. Philippe Nzobonariba qui était pressenti comme nouveau président de la commission, devient commissaire chargé de l’éducation électorale et de la communication. Quant à Hyacinthe Niyonzima, il sera chargé des affaires juridiques et contentieux électorales, Jean Anastase Hicuburundi, commissaire chargé des opérations, de l’informatique électorale et de la maintenance des équipements, Marguerite Kamana est chargée de la logistique électorale et des approvisionnements.
Et dans la même foulée, le parti rassemblement démocratique pour le changement, Ranac, à travers un point de presse animé ce matin par son porte-parole, Georges Nikiza, s’inscrit en faux contre la mise en place de cette commission qu’il juge emmaillée de beaucoup d’irrégularités et que cette commission devrait être mise en place avec le consensus de l’opposition burundaise.
Avec le départ de deux membres du gouvernement, l’opinion de la capitale s’attend à une modification, fut-elle légère, du cabinet ministériel. En ce qui concerne le ministère chargé de la communication, les langues commencent à se délier et l’on parle d’un éventuel retour de Pierre Claver Ndayicariye ou alors de Karenga Ramadhan
Burundi - Administration
Les populations de Nyakabiga dans l’œil du cyclone
Bujumbura, le 1er septembre 2018 (Net Press) . L’administrateur de la commune urbaine de Mukaza, à travers les ondes de la radio Isanganiro, a sommé les populations de la zone Nyakabiga de détruire eux-mêmes les kiosques en bois qui se trouvent installées dans les différentes rue de cette entité administrative.
Cette autorité fait savoir la mesure de rendre salubre la ville de Bujumbura date d’une année déjà et que ce travail avait commencé dans les zones urbaines de Bwiza et de Buyenzi. Il en a profité pour féliciter d’ailleurs la population de Bwiza qui a vite compris les objectifs de la commune et qui a détruit elle-même ses kiosques sans intervention de l’administration.
Il trouve qu’il y a des gens qui traînent les pieds dans la mise en application de la loi édictée, d’où il a mis en demeure la population de la zone de Nyakabiga. Cette dernière a un délai d’une semaine à partir de ce lundi 3 septembre 2018 pour faire ce travail. Au cas contraire, l’administration s’en occupera.
Burundi - Administration
Sobugea, le nom de Nkurunziza domine les nouvelles instances de la Sobugea
Bujumbura, le 1er septembre. 2018 (Net Press) . Après le limogeage spectaculaire de l’administrateur directeur général de la société burundaise de gestion des entrepôts aéroportuaires, Sobugea, l’on apprend qu’ils ont été déjà remplacés. Ainsi, le nouveau patron de cette société étatique est un général de brigade comme son prédécesseur du nom de Joseph Nkurunziza. Le nouveau directeur technique et de l’exploitation s’appelle Olivier Nkurunziza au moment où la directrice administrative et financière se prénommé Lydia.
Nous apprenons que pour le moment, l’heure est à la remise et reprise entre ces cadres sortants et entrants. Cette activité semble mobiliser tout le monde, au syndicat comme à la direction car les deux côtés attendent les mesures urgentes qui doivent être prises par la nouvelle équipe pour " réanimer " la Sobugea.
Burundi - Administration - Anniversaire
Il y a 52 ans, Ntare V venait de mettre sur pieds son premier gouvernement
Bujumbura, le 1er septembre 2018 (Net Press) . C’était le 1er septembre 1966 quand le premier gouvernement du roi Ntare V, Charles Ndizeye, a été rendu public. Il y a donc 52 ans jour pour jour. Ce premier gouvernement était composé de 16 membres du gouvernement et uniquement des hommes, certainement que les droits de la femme n’étaient pas encore au rendez-vous des réclamations à cette époque.
Le premier ministre était le capitaine Michel Micombero, qui occupait également le ministère de la défense et de l’intérieur avec comme vice premier ministre Barnabé Kanyaruguru. Rémi Nsengiyumva était ministre d’Etat chargé des finances tandis que Léon Ndenzako était ministre d’Etat chargé de l’administration intérieure. Arthémon Simbananiye occupait les fonctions de ministre de la justice et de son côté, Pie Masumbuko était ministre des affaires étrangères.
Marcien Burasekuye avait en charge les postes et la télécommunication et son collègue André Kabura s’occupait du commerce. Damien Nkoripfa était ministre de la fonction publique alors que Jean Charles Bandyambona occupait les fonctions de ministre de l’éducation. Donatien Bihute occupait les finances tandis qu’Anicet Njangwa était ministre de l’agriculture et de l’élevage. Cyprien Henehene était ministre de la santé, Sylvère Sota était ministre des travaux publics au moment où Martin Ndayahoze se chargeait de l’information.
L’on saura que ce gouvernement a été aussi éphémère que celui de Cyprien Ntaryamira car il n’a duré lui aussi que deux mois. L’on se rappellera que le 28 novembre de la même année, le capitaine Michel Micombero, premier ministre, a renversé le roi Ntare V alors que celui-ci se trouvait à Kinshasa pour célébrer le 1er anniversaire de l’arrivée de Joseph Désiré, devenu plus tard Mobutu Sese Seko, à la tête du grand Congo, devenu Zaïre avec l’authenticité.