Ngozi, le 5 septembre 2018 (Net Press) . Le porte-parole du ministère de la sécurité publique et de la prévention des catastrophes, Pierre Nkurikiye, a donné la lumière sur l’attaque de la province de Ngozi, dans le quartier de Gisagara, ce dimanche 2 septembre dernier, qui a fait 2 blessés.
Selon Pierre Nkurikiye, il était vers 22 hoo lorsque des éléments qui n’étaient pas identifiés ont mené une attaque à main armée sur le quartier Gisagara, dans la ville de Ngozi, faisant deux blessés, en l’occurrence Elvis Hatungimana et La Douce Bizumungu. Vers 17 h 50 de ce mardi 4 septembre, la police a effectué une fouille-perquisition dans une maison de passage "Maison Jaune ». Ainsi, sept personnes présumées auteurs de ce forfait ont été arrêtées dans cet hôtel, avec un fusil de type Kalchnikov et une grenade.
Parmi les personnes arrêtées, figure un certain Pontien Baracambariza, un démobilisé de l’armée burundaise, plus connu par la police comme un voleur à main armée qualifié, surtout dans les provinces du nord, au Rwanda et au Kenya. Il a révélé à la police que ce fusil a été volé au poste de la police de Kiziba, en commune Mwumba, en province de Ngozi en date du 18 mai 2018.
Pierre Nkurikiye a déclaré que la police de Ngozi a mis la main à d’autres présumés criminels qui logeaient dans cet hôtel, à savoir Eugene Bigirimana, Pie Ntihabose, Willy Nkunzimana, le gérant de cet hôtel, Jean Claude Ndayiragije, Jimmy Nimbona, Joseph Irambona et Reverien Ndayizeye. Tous reconnaissent avoir revendiqué cette attaque de dimanche dernier.
Dans la même rubrique sécuritaire, Mgr Seth Nkeshimana, représentant légal de l’église internationale pentecôtiste, à travers une correspondance adressée au secrétaire général de la communauté est-africaine, annonce la disparition mystérieuse au Rwanda de Mgr Michael Ignas Mnyela, représentant de l’église internationale pentecôtiste de la Tanzanie, suite à son retour de sa visite de travail au Burundi.
Mgr. Seth Nkeshimana dit qu’il avait été invité par son église du 23 au 26 aout 2018 pour organiser une formation des prières en faveur des représentant de cette église. Avant de retourner en Tanzanie, il est passé par la capitale rwandaise Kigali, où il passé la nuit, avant de faire une réservation dans un bus connu sous l’appellation de Trinity company bus. Cette compagnie devrait quitter la capitale rwandaise vers 4 hoo du matin du 28 août 2018, devrait emprunter la route de Singida puis de Dodoma pour rejoindre la ville d’Arusha en Tanzanie le même jour.
Depuis ce jour, il a été porté disparu et Mgr. Seth Nkeshimana demande aux services d’immigration de Kigali et de la Tanzanie d’éclaircir la situation sur ce prélat de l’église internationale pentecôtiste.
Des informations dignes de foi indiquent par ailleurs qu’au moins 46 personnes ont été tuées, 4 personnes enlevées et/ou portées disparues, 31 torturées, 127 arrêtées arbitrairement et 11 victimes des violences basées sur le genre le mois d’août dernier. Des cas de violation des droits économiques, sociaux et culturels ont été signalés pendant ce mois.
Burundi - Malversations Economiques
L’Olucome s’exprime sur la corruption au Burundi
Bujumbura, le 5 septembre 2018 (Net Press) . Une session, la 9ème, du groupe d’examen de l’application de la convention desNations Unies contre la corruption vient de se tenir à Vienne en Autriche du 3 au 5 septembre 2018. A cette occasion, l’Olucome s’exprime et indique que la corruption est un mal insidieux qui sape la démocratie et l’état de droit, conduit à des violations graves des droits de l’homme, fausse le jeu des marchés, réduit laqualité de lavie et constitue un terreau à la criminalité et au terrorisme.
Cet observatoire fait savoir que le Burundi a ratifié cette convention le 18 janvier 2005 et qu’il a mis en place la loi n° 1/12 portant mesures de prévention et de répression de la corruption et des infractions connexes le 18 avril 2006 pour mettre en œuvre les dispositions de ladite convention. Ainsi, les institutions de lutte contre la corruption ont été mises en place de 2004 à 2007.
L’Olucome déplore cependant le fait que la loi anti-corruption du 18 avril 2006 est lacunaire. Aucune autorité ne déclare ses biens en entrant dans ses fonctions car ce n’est pas obligatoire. Ces institutions ne peuvent pas mener des investigations car la constitution prévoir des privilèges de juridiction. Donc le président de la République, ses deux vice-présidents, le président de l’assemblée nationale, celui du séant, les membres du gouvernement, les généraux, etc., tout ce beau monde ne peut pas être inquiété par la justice.
En outre ; juges de la cour anti-corruption sont mieux payés par rapport à ceux de la cour suprême. Pour cela, 80% des dossiers de personnes rendues coupables par la cour spéciale sont blanchies par la cour suprême. A l’époque en 2006, le Burundi occupait la 36ème position, mais il est aujourd’hui classé parmi les pays les plus corrompus du monde, selon Transparency International.
En guise de recommandations, cet observatoire demande aux partenaires du Burundi d’exiger des autorités du Burundi de montrer là où elles ont tiré leur richesse. Il recommande la mise en place de la haute cour de justice ainsi que la réforme profonde des institutions de lutte contre la corruption.
Burundi - Environnement
Grogne de la population
Bujumbura, le 5 septembre 2018 (Net Press) . Le vice-président de la République, Gaston Sindimwo, a effectué une visite vers 15hoo de ce mardi 4 septembre sur la sous-colline Gahahe, colline Gasenyi, commune Mutimbuzi, dans Bujumbura rural pour constater l’exploitation anarchique de bouillon par la population de cette entité. Cette dernière indique que cette exploitation anarchique est due aux mauvaises conditions de vie dans laquelle elle est plongée.
Une large majorité des personnes qui étaient sur place ont fait entendre leur grogne que la présidence de la République s’est appropriée des propriétés avoisinant 165 hectares qui appartenaient à cette population et cela, sans indemnisation pour la construction du palais présidentiel et des infrastructures annexes.
Cette population qui ne sait plus à quel saint se vouer se lance à l’exploitation anarchique des bouillons pour pouvoir survivre et par intermédiaire du premier vice-président, Gaston Sindimwo, elle a glissé un message au président de la République de pouvoir indemniser la population de cette entité qui risque de mourir de faim.
Burundi - Rwanda - Sécurité
Quand le Rwanda fait la course aux armements en Russie !
Moscou, le 5 septembre 2018 (Net Press) . Joint par le journal russe Sputnik, l’ambassadrice du Rwanda en Russie, Jeanne d’Arc Mujawamariya, indique que son pays éprouve un manque criant de l’armement de l’air et souhaite que les deux pays signent un accord de vente des engins militaires de l’air pour se défendre contre toute agression du ciel rwandais.
L’on saura que le ministre russe des affaires étrangères, Serguei Lavlov, lors de sa visite au Rwanda, selon des sources sous couvert d’anonymat, aurait signé un accord secret de vente des engins militaires de l’air.