Ngozi, le 13 septembre 2018 (Net Press) . Selon des informations concordantes en provenance de la province septentrionale de Ngozi, un immeuble à étage en construction situé dans le quartier de Kinyami, dans la commune et province de Ngozi, a vu l’un de ses murs s’écrouler hier 12 septembre 2018 vers 15 heures.
Les mêmes informations indiquent que deux maçons, en l’occurrence Jules Bitangimana, 35 ans et Fabien Nduwimana, 37 ans ; ont trouvé la mort sur place tandis que huit autres ont été blessées. Ces dernières ont été dépêchées à l’hôpital de Ngozi. Précisons que cet immeuble appartient au ministre ayant les finances dans ses attributions, Domitien Ndihokubwayo.
Burundi - Politique
Vers une nouvelle manifestation de la majorité présidentielle
Bujumbura, le 13 septembre 2018 (Net Press) . Selon des informations dignes de foi, la mairie de Bujumbura serait en train d’organiser des manifestations de la population citadine ce samedi 15 septembre 2018 contre le récent rapport de la commission d’enquête de l’Onu sur le Burundi.
Les mêmes informations précisent que ce sera également une occasion de soutenir la position du gouvernement et du parlement burundais, une position qui honore le pays et qui prouve que le Burundi a des hommes intègres.
L’on notera que la semaine passée, en date du 8 septembre 2018, un concert de la paix avait eu lieu au centre-ville de la capitale à l’occasion de l’arrivée du flambeau de la paix dans la mairie de Bujumbura, un flambeau en tournée dans toutes les communes qui composent ce pays.
L’on apprend qu’en cas d’organisation de cette marche-manifestation de ce samedi, le rassemblement des participants aura lieu au Rond point situé tout près du marché du Cotebu, dans le Nord de la capitale.
Ce rapport sorti le 5 septembre a fâché Bujumbura car, outre qu’il présente une situation que le Burundi qualifie de mensongère, mais c’est également pour la première fois que l’on a mis en cause le président de la République en personne, ce qui avait agité le gouvernement et le parlement burundais. Sinon, dans l’ensemble, les manifestations dans les différents centres du pays avaient été suspendus depuis quelques temps.
Burundi - Politique
Assemblée générale constituante du nouveau parti d’Agathon Rwasa
Bujumbura, le 13 septembre 2018 (Net Press) . C’est hier à l’Opde que le premier vice-président de l’assemblée nationale, Agathon Rwasa, a réuni pour la première fois plus de 500 personnes pour lancer sa nouvelle formation politique. Cela est apparu comme une surprise car tout le monde s’attendait à ce que l’administration, de mèche avec la police, l’empêchent de tenir cette réunion.
Si son parti est agréé, il aura les mêmes sigles que le Fnl dont il a été président depuis bien longtemps, mais le parti s’appellera "Front National de Liberté Amizero y’Abarundi", Fnl, à ne pas cependant confondre avec la formation politique de Jacques Bigirimana qui est la "Force Nationale de Libération". Ce parlementaire voudrait créer ce parti politique pour entrer en compétition électorale avec le Cndd-Fdd au pouvoir en 2020.
Les analystes de la politique burundaise trouvent qu’Agathon Rwasa a perdu trop de temps car il fallait y penser dès 2015 lorsque le pouvoir le domptait encore pour qu’il accepte d’intégrer les institutions élues en cette période même s’il avait clamé haut et fort qu’il n’a pas participé aux élections car émaillées de beaucoup d’irrégularités.
En cette période, estiment ces analystes, il pouvait même récupérer le parti de Jacques Birigimana et entrer en fonctions en tant qu’opposant politique issu d’un parti d’opposition bien connu. Il vient de constater qu’avec les élections prochaines, il allait tout droit vers la catégorie des retraités politiques, d’où un revirement de dernière minute.
Mais il n’est pas encore au bout du tunnel car le ministère ayant la gestion des partis politiques dans ses attributions pourrait poser des conditions difficiles à remplir pour retarder, voire empêcher la reconnaissance de cette formation politique avant l’organisation des élections de 2020. Tous les coups sont permis en politique !
Burundi –Politique
L’observatoire national pour la prévention et l’éradication du génocide, des crimes de guerre contre le rapport d’enquête sur le Burundi
Bujumbura, le 13 septembre 2018 (Net Press) . Le président de l’observatoire national pour la prévention et l’éradication du génocide, des crimes de guerre et autres crimes contre l’humanité, Jean de Dieu Mutabazi, lors d’une conférence de presse tenue dans la matinée de ce mardi 11 septembre, a indiqué dit que le récent rapport de la commission d’enquête sur le Burundi est orienté politiquement avec comme objectif le renversement des institutions élues, par la stigmatisation des hautes personnalités de l’Etat Burundais qui sont pointées du doigt, notamment le chef de l’Etat et son entourage direct .
Jean de Dieu Mutabazi dit que le rapport renferme des mensonges grossiers avec des diffamations gratuites sur les discours du chef de l’Etat burundais. Il ajoute que tout observateur honnête reconnaitra que le président de la République Pierre Nkurunziza exprime toujours des propos d’unité et de réconciliation, que ce soit dans ses discours politiques, dans les séances de moralisation ou dans les croisades de prières.
Jean de Dieu Mutabazi souligne que Doudou Diène est un menteur invétéré, un charlatan, dans la mesure où il avance des affirmations gratuites et sans preuves. Il le compare à un avocat belge, Me Bernard Maingain, qui avait fabriqué des images où des hommes étaient en train d’être égorgés comme des animaux, des images qu’il avait présentées comme ayant eu lieu à Karusi au Burundi, alors qu’en réalité, ce spectacle désolant s’était passé en Afrique de l’Ouest. Jean de Dieu Mutabazi exige Monsieur Doudou Diène de retirer ses propos à l’endroit des autorités burundaise élues.