Bujumbura, le 15 septembre 2018 (Net Press) . La banque commerciale du Burundi, Bancobu, est l’une des banques les plus prospères de ce pays. Son agence située à Gatumba, tout près de la frontière congolo-burundaise, vient d’être assaillie par des éléments non encore connus qui ont effectué une attaque dans la nuit de ce vendredi à samedi 15 septembre. Selon des sources officielles, l’un des assaillants a été tué lors des représailles des forces de l’ordre.
Selon des sources sur place, les auteurs de cette attaque ont brulé à l’essence l’assaillant qui venait être tué pour qu’il ne soit pas identifié, un camion type Fuso a été endommagé, tandis que les vitres de cette agence ont été trouées par balles.
Le procureur général de la République, Sylvestre Nyandwi, qui était sur place dit que les enquêtes sont en cours pour élucider les auteurs de cette attaque. Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que le bilan des dégâts pourrait être plus lourd et que la frontière burundo -congolaise est fermée.
Burundi - Manifestation
Bujumbura contre la commission d’enquête des droits de l’homme au Burundi !
Bujumbura, le 15 septembre 2018 (Net Press) . Les manifestants étaient rassemblés tôt ce matin au rond point des Nations Unies, tout près de la permanence du parti au pouvoir, Cndd-Fdd. Des taxis-vélos, des moto taxi et des tricycles appelées communément Tuku Tuku étaient au rendez-vous pour dénoncer le rapport de la commission d’enquête des droits de l’homme au Burundi. Ils allaient prendre la direction de la Place de l’indépendance, au centre-ville de Bujumbura
Arrivés sur la place, ils scandaient des banderoles où l’on pouvait lire : " ce rapport de la commission d’enquête des droits de l’homme sur le Burundi contient des propos méprisants, mensongers, qui visent à perturber la sécurité nationale ". "Depuis 2015, le Burundi a été la cible des comportements des étrangers qui s’entremêlent dans les affaires du Burundi, pour hypothéquer son indépendance , nous sommes contre toutes formes d’ingérence " .
Les manifestants ont demandé au secrétaire général des Nations Unies, Antonio Gutteres, de supprimer la commission d’enquête sur le Burundi. L’ on saura que ces manifestations ont été clôturées par une cérémonie de prière.
Burundi - Politique
De l’électricité dans l’air au sein du parti Uprona de Kumugumya !
Bujumbura, le 15 septembre 2018 (Net Press). Des sources proches de cette formation politique indiquent que le torchon brule au sein de l’Uprona reconnu par Bujumbura et dirigé par le directeur général de la mutuelle de la fonction publique, Abel Gashatsi. Selon les mêmes informations, il y a deux tendances rivales au sein de ce parti politique qui a été subdivisé en plusieurs lambeaux par les siens et qui ne sait plus compter le nombre de tendances qu’il regorge.
Le premier groupe est composé du premier vice président Gaston Sindimwo et sa clique Abel Gashatsi, le président du parti, Olivier Nkurunziza, le secrétaire général, Etienne Simbananiye, vice président et d’autre jeunes cadres. L’autre tendance serait composée des ressortissants de la province Muramvya, au centre du pays, dont le chef de file est Tharcisse Nkezabahizi, cadre à la deuxième vice-présidence, Concilie Nibigira, ancienne présidente de ce parti récemment limogée de la Mutuelle de la fonction publique, Delphin Ndikumana cadre au bureau de l’ombudsman tous de Muramvya, de Kiganda plus précisément.
A ceux-là, s’ajoutent Dieudonné Giteruzi originaire de Bujumbura rural, récemment limogé de la SOBUGEA, Isidore Mbayahaga, directeur commercial de l’Onatel, le prénommé Prosper un membre du protocole du 2ème vice-président du sénat, Anicet Niyongabo, Georges Habonayo, ancien conseiller principal à la première vice-présidence de la République. Ils s’unissent comme un seul homme au sein du groupe surnommé G7 pour contester la direction d’Abel Gashatsi.
Le G7 accuse le président de ce parti de diriger ce parti d’une main de fer, de ne pas privilégier pas l’équilibre ethnique dans le partage des postes qui reviennent à ce parti, en témoigne que Concilie Nibigira, de l’ethnie hutu de Muramvya, a été limogée au sein de la mutuelle de la fonction publique pour se faire remplacer par Abel Gashatsi un Tutsi et sans l’aval du comité central.
De l’autre coté, les loyalistes parlent de ce qu’ils qualifient de vieux loup qui ont été depuis longtemps sous les miroitements des privilèges et sans rien faire pour la renaissance du parti de Rwagasore. Ils ont peur de perdre leurs places au sein des intrigues du pouvoir et c’est dans cette optique qu’ils jouent sur la carte ethnique.
Ces chicanes internes apparaissent à la veille du 18 septembre 2018, une date-anniversaire de cette formation politique de Rwagasore qui semble trahir son idéologie au regard du comportement de ses fidèles. Rappelons que ces divisions ont apparu pour la première fois le 7 octobre 1998, voici bientôt 20 ans, avec le coup de force contre le président élu d’alors, Charles Mukasi, qui refusait catégoriquement de négocier avec la rébellion contre la volonté du président Pierre Buyoya.
Burundi –Société
Le Cicr octroie une aide d’urgence aux familles expulsées du Rwanda !
Kirundo, le 15 septembre 2018 (Net Press) . Le comité international de la croix rouge, Cicr en sigle, en collaboration avec la Croix Rouge Burundaise, ont octroyé une aide d’urgence pour les 1800 familles burundaises expulsées récemment du Rwanda. Les lots étaient composés de vivres et d’autres biens essentiels.
Selon un communiqué rendu public, chaque famille éparpillée dans les 7 communes de la province de Kirundo a reçu 60kg de farine, 20 kg de haricot, 10 litres d’huile raffiné et 1 kg de sel, un kit de biens de ménage constitués par 2 jerricans, 1 seau, du savon, 3 couvertures , 2 moustiquaires, 3 nattes, une bâche. Le Cicr a mis à la disposition des téléphones mobiles pour ceux qui désirent rassurer leurs proches restés au Rwanda.
Le responsable des programmes de sécurité économique au comité international de la croix rouge (Cicr), Christian Gneba, à travers un communiqué rendu public, dit que le Cicr a su mobiliser son équipe en urgence afin de leur porter secours et éviter que la situation ne se dégrade.
Le chef de délégation du comité international croix rouge, Philippe Beauvard, dit que cette Ong reste attentive à la situation humanitaire de ces populations qui aspirent à un avenir serein dans le respect de leurs droits et dignité .
Burundi - Education
Le journal "La Voix de l’Enseignant" de nouveau dans les kiosques
Bujumbura, le 15 septembre 2018 (Net Press) . Notre confrère constate d’entrée de jeu qu’il y a diversité des croyances religieuses dans les écoles de Ngozi et Bubanza. En effet, la liberté de culte et la tolérance religieuses sont respectées dans les écoles sous convention catholique, adventiste et islamique de Ngozi et de Bubanza.
A en croire les responsables de ces écoles, les élèves de diverses religions pratiquent librement et disposent des salles de culte et de cours pour chaque religion qui a des fidèles au sein de l’établissement. Les mêmes autorités et les élèves que la tolérance religieuse est au bon fixe car il n’y a pas de méfiance basée sur la religion entre les élèves. Toutefois, Une exigence au sein de l’école sous convention islamique de Ngozi.
Les élèves doivent s’habiller selon le style de cette religion. Les garçons et les filles doivent s’assoir séparément en classe. Au Lycée Technique Pearson de Ngozi sous convention adventiste, les délégués des classes doivent provenir de cette religion.
Avec la rentrée scolaire 2018 - 2019, les écoles renouent avec leurs difficultés récurrentes. Comme les années antérieures, la rentrée scolaire 2018-2019 présente des facteurs bloquants pour des enseignements et apprentissages de qualité. Les écoles primaires et secondaires font face à des effectifs pléthoriques des élèves dans les classes. Les directeurs des écoles de Bujumbura sont dépassés. Leurs bureaux sont envahis par les parents et les élèves qui demandent des places.
Ces derniers ne veulent pas entendre que les classes sont sursaturées alors que c’est vrai. Les enseignants attendent le matériel pour démarrer les enseignements. En attendant et les élèves inoccupés déambulent partout. Tenant compte de ces difficultés, les acteurs de l’éducation pronostiquent que les résultats scolaires seront mauvais aussi longtemps que des mesures de désengorger les classes et de disponibiliser les outils pédagogiques ne seront pas prises.
Malgré la décision impopulaire de la ministre de l’éducation, les écoles fermées pour incompétence respectent la décision mais les responsables crient à l’injustice. En ce début de l’année scolaire 2018-2019, au moment où dans d’autres écoles se remarque la présence des élèves, dans les écoles frappées par la mesure de fermeture, faute de n’avoir pas satisfait au concours national d’orientation et de certification, les cadenas étaient à la porte. Les directeurs de ces écoles trouvent que l’ordonnance n’a pas été appliquée telle que libérée. Ils demandent au ministre de tutelle de revoir sa décision pour que les enfants n’en soient pas victimes.
Burundi –Rwanda –Sécurité
Rwanda : l’opposante Victoire Ingabire est enfin libre
Kigali, le 15 septembre 2018 (Net Press) . Une des principales figures de l’opposition rwandaise, Victoire Ingabire, est sortie de prison samedi dans le cadre de la libération anticipée de plus de 2000 prisonniers décidée la veille par le président Paul Kagame, a constaté un journaliste de l’AFP.
« Je remercie le président qui a permis cette libération », a-t-elle dit alors qu’elle quittait la prison de Mageragere dans la capitale rwandaise, Kigali. « J’espère que cela marque le début de l’ouverture de l’espace politique au Rwanda », a-t-elle ajouté, appelant M. Kagame à « libérer d’autres prisonniers politiques ».
La libération surprise de 2.140 détenus, dont Mme Ingabire et le musicien Kizito Mihigo, a été décidée lors d’un conseil des ministres vendredi, au cours duquel une mesure de « clémence » présidentielle a été approuvée. Mme Ingabire avait été arrêtée en 2010 peu de temps après son retour au Rwanda alors qu’elle voulait se présenter à la présidentielle contre Paul Kagame comme candidate du parti des Forces démocratiques unifiées (FDU-Inkingi), une formation d’opposition non reconnue par les autorités de Kigali.
Cette économiste hutu, qui n’était pas au Rwanda pendant le génocide, avait avant cela passé 17 ans en exil aux Pays-Bas. Elle purgeait une peine de 15 ans de prison prononcée en 2013 par la Cour suprême pour « conspiration contre les autorités par le terrorisme et la guerre » et « minimisation du génocide de 1994 » qui a fait 800 000 morts entre avril et juillet 1994, essentiellement parmi la minorité tutsi. Kigali l’avait accusée d’avoir nié la réalité du génocide en demandant que les auteurs de crimes contre les Hutu soient eux aussi jugés.
Le musicien Kizito Mihigo avait été arrêté en 2015 et condamné à dix ans de prison pour conspiration en vue d’assassiner le président. Réélu en août 2017 pour un troisième mandat de 7 ans, Paul Kagame est crédité de l’important développement d’un pays exsangue au sortir du génocide. Mais il est aussi régulièrement accusé de bafouer la liberté d’expression et de museler toute opposition.
Burundi - Rdc- Média
Le journaliste Congolais Hassan Murhabazi porté disparu il ya deux jours !
Bukavu, le 15 septembre 2018 (Net Press) . Le journaliste congolais Hassan Murhabazi, célèbre chroniqueur artistique à Bukavu, connu surtout grâce à sa très populaire émission « Mtazamo wa Wasanii », tendrement appelé « Mtazamo wa Hassani ». Il est également un journaliste à la radio Svein Bukavu, est porté disparu il ya quatre jours.
Selon les sources du voisin de l’Ouest, Hassan Murhabazi présente chaque dimanche une émission de débat politique. Il a reçu des menaces après avoir abordé dans son émission le thème du dauphin de Joseph Kabila, Emmanuel Shadari, avant de disparaître le 11 septembre dernier.
Ce journaliste engagé est aussi très apprécié au sein de la génération dite « révolutionnaire » pour son franc parler et ses positions tranchées qu’il ne cesse de prendre face aux maux qui gangrènent le quotidien des Congolais sur le micro des antennes qu’il anime sur la radio Svein Bukavu. Il a été, à plusieurs reprises, interpellé par les autorités pour ses propos qualifiés de très « extrémistes » et sa récente disparition mystérieuse inquiète surtout ses confrères journalistes et ses aimables fans.
Le directeur de la Radio Svein Bukavu. Honneur-David Safari, explique « le journaliste a disparu alors qu’il se préparait pour ses examens à l’Université Officielle de Bukavu où il étudie. Notre confrère a reçu un appel urgent d’un inconnu et est sorti, laissant même son téléphone portable. Depuis, il n’est plus revenu à la radio et n’a pas fait signe de vie. Les amis et connaissances ne l’ont plus croisé depuis son départ le mardi. Tous les efforts pour retrouver notre confrère n’ont pas abouti jusque dans l’après-midi. La radio Svein est très inquiète de ce silence brusque d’un journaliste qui, pourtant, a toujours communiqué sur ses mouvements »
Et dans la même foulée, Arnaud Froger, responsable du Reporters sans frontière (Rsf Afrique) s ‘inquiète de la disparition d’un journaliste à Bukavu dans le Sud-Kivu (Est de la Rdc).