Nduta, le 20 septembre 2018 (Net Press) . Trois semaines après la disparition de sept refugiés burundais vivant dans le camp des réfugiés de Nduta en Tanzanie et qui étaient à la quête du bois de chauffage, les survivants du même camp de réfugiés craignent d’autres disparitions mystérieuses.
Ils disent que ces refugiés originaires des province de Makamba, de Rutana et de Muyinga sont essentiellement des femmes qui ont laissé derrière elles des nourrissons et auraient été tuées par les Tanzaniens. Les mêmes sources d’informations précisent que les zones 11, 12 et 21 sont les plus touchées car proches de la forêt.
L’on saura que les refugiés burundais vivant dans les camps de Nduta et de Mulongwe en République démocratique du Congo vivent dans l’insécurité permanente parfois causée par des éléments du pouvoir comme c’est le cas en Tanzanie, parfois par des éléments en rébellion contre le pouvoir, allusion faite à la République démocratique du Congo.
Burundi - Malversations Economiques
Le directeur général de la Kcb Bank accusé de blanchiment d’argent !
Bujumbura, le 20 septembre 2018 (Net Press) . Le directeur général de la Kcb, Kenyan commercial Bank, est accusé de détourner 20 milliards de franc burundais, une somme que nos sources indiquent qu’elle dépasse de loin le capital social de la même banque d’origine kenyane.
D’après nos sources, trois missions d’audit interne effectuées par la banque mère ont fait remarquer que dans les livres de la banque Kcb, ont été ouverts les comptes qui ne respectent pas les normes des établissements financiers accrédités au Burundi.
Burundi - Economie
La mairie de Bujumbura en conflit ouvert avec les commerçants de Musaga
Bujumbura, le 20 septembre 2018 (Net Press) . Des informations recueillies sur place au marché de Musaga nouvellement réfectionné est que des agents de la mairie de Bujumbura ont mis sous scellé plusieurs maisons de commerce de ce marché dans le cadre du recouvrement forcé des commerçants qui ne sont pas en ordre.
En effet, lors de l’inauguration de ce marché, les acquéreurs de ces maisons devaient payer une avance de 400.000 francs burundais. Juste après cet argent payé, ils devaient s’acquitter en outre de 269.000 de nos francs pour la construction d’un portail métallique et ils avaient un délai de deux mois pour régulariser cette situation.
Certains commerçants rencontrés par la rédaction étaient désolés de cette mesure et souhaitaient que la mairie donne encore une nouvelle échéance car collecter 300.000 francs burundais d’un coup dans la conjoncture actuelle n’est pas un exercice facile. Ils semblaient désolés du fait que les agents de la mairie n’ont même pas voulu les écouter pour qu’ils s’expliquent.
Burundi - Economie
Les caféiculteurs au nord du pays lancent un cri d’alarme !
Kayanza, le 20 septembre 2018 (Net Press) . Les caféiculteurs des quatre provinces du nord du pays, à savoir Kayanza, Ngozi, Muyinga, et Kirundo se lamentent qu’ils ont vendu leurs produits aux sociétés privées chargées de la vente et de la commercialisation du café mais qu’en retour, ils n’ont pas été payés.
C’est dans ce contexte que lors d’une conférence de presse animée ce mardi 18 septembre, le président de la confédération nationale des associations des caféiculteurs du Burundi, (Cenac Murima w’Isangi), a affirmé que seules 3 sociétés sur vingtaines d’autres qui opèrent dans ce secteur ont déjà payé les caféiculteurs la deuxième tranche qui s’est achevé au mois d’aout dernier.
Cenac Murima w’Isangi demande au gouvernement burundais, en particulier au ministère ayant l’agriculture dans ses attributions, de s’impliquer davantage pour mobiliser ces sociétés pour qu’elles s’acquittent de leurs dettes. Ces sociétés disent qu’ils n’ont pas eu accès aux crédits bancaires pour honorer leurs engagements, une déclaration qui reste problématique pour ces caféiculteurs.
Cependant, des sources proches de Kayanza affirment que le ministère de l’agriculture avait fixé à 1600 Fbu /kg. Mais des commerçants spéculateurs achètent le café à 800 Fbu/kg, ce qui laisse entendre que les caféiculteurs de Kayanza préfèrent vendre ce café à moins cher pour se procurer des matériels scolaires et d’autres besoins de première nécessité.
Burundi - Confessions Religieuses
L’Abbé Simon Ruragaragaza nous donne l’identité du R.P Firmin Rodegem
Bujumbura, le 20 septembre 2018 (Net Press) . Encore une page culturelle dédiée à un véritable savant : puis de sciences, si l’on veut. J’ai nommé le R.P. Firmin Rodegem des Missionnaires d’Afrique, hier encore appelés communément Pères Blancs.
Il était né le 12 février 1929 à Jette, commune de Bruxelles. Il n’acheva pas son collège et s’engagea comme dactylographe chez un ami. Vocation tardive, il se présente à Boechout, Thy-le-Château, Varsenare et Heverlée. Il est ordonné prêtre le 22 avril 1946.
Au mois de novembre, il est nommé à Musigati, puis successivement à Buhonga, Mabayi, Buhonga de nouveau. Il se démarque bâtisseur d’où Bujumbura, Gihanga (Ecole des Maçons), Bururi, Muramvya, quasi fondateur. Il se révèle organisateur, administrateur et même mécanicien.
En 1956, il part en congé et en 1957, il est de retour et il est nommé aux Presses Lavigerie. Il a la formule imagée qui conduit direct à la conviction. Il produit successivement : L’Assimil (200 leçons) commandé par le gouvernement colonial pour les administrateurs, les médecins, les agronomes et les vétérinaires. L’Assimil destiné aux Missionnaires, l’initiation en kirundi.
En 1961, il produit le Rundi de base, fonde le CELA (centre d’études de langue du Burundi à Ngozi. Il y a la parution à Tervuren de 4.000 proverbes de sagesse Kirundi (416 pp). Les Presses Lavigerie publient le "Dictionnaire explicatif rundi (830 pp) destiné aux écoles primaires.
En 1962, il crée la CELA à Muhanga et en 1964, c’est le tour de la CELA à Bujumbura : philosophie et culture des Barundi. En 1966, il est l’invité de l’université Laval du Canada. Sa réputation d’ethnologue l’avait précédée et en 1967, c’est la sortie de " Précis de grammaire rundi " (198 pp) à Bruxelles.
En 1970, c’est la parution du " dictionnaire Français - Kirundi " XXVI + 642 pp. Il est réputé chez les spécialistes et passe pour le meilleur dictionnaire actuel d’une langue bantoue, livre de référence pour les intellectuels burundais. La même année, le P. Rodegem reçoit le certificat d’études Ecoles pratiques, des Hautes Ecoles de Louvain, professeur des langues africaines et d’ethnolinguistique. Il est déclaré Docteur en linguistique et membre de l’association belge des Africanistes, de la société belge d’Etudes Orientales et de l’association d’Etudes Linguistiques et Interculturelles Africaines.
En 1973, c’est la publication chez Armand Colin à Paris de l’Anthologie Rundi (417 pp). Plus loin, je dirais de qui j’ai obtenu ce volume et le commentaire qui l’en a livré. En 1978, ce fut la sortie de la Documentation bibliographique (346 pp) à Bologne (Italie). En 1983, ce sont les paroles de Sagesse au Burundi (419 pp). En 1991, paraît à Berlin "Initiation aux Langues Bantous" - "Bien écouter pour parler juste " (244 pp). Ce fut le clou, sa dernière et non des moindres, parution avant sa mort.
Au lendemain de cette dernière, le grand journal "La Libre Belgique " (du 27 décembre 1991) s’autorisa à son sujet : " Rien ne prédisait F.M. Rodegem, linguiste et ethnologue belge, à devenir, au Burundi aussi célèbre que Larousse en France !" Rien n’échappait à sa perspicacité, à l’intelligence et au sens profond de l’humour de cet éternel curieux. La passion de la langue et de l’amour de ceux qui la parlent le rapprochèrent vite d’un peuple qui livra parfois sans le savoir des secrets ... Une rencontre décisive fit de cet obsédé textuel, comme il aimait à s’appeler, un docteur en linguistique et un professeur d’université reconnu... A. H Meeuwesen, le maître de la linguistique africaine belge, découvrira en lui le connaisseur universel dont la science a besoin...
Le volume "Bien écouter pour parler juste " paru en 1991 aux éditions Dietriche Reimer Verlag de Berlin est le point d’orgue d’une production variée, riche, parfois étonnante mais toujours masquée au coin de la plus grande rigueur scientifique ...". Le R.P. Firmin Rodegegm est mort le 20 novembre 1991 et fut enterré à Varsenare (Belgique). Cfr. "Le Petit Echo" 1992/6 N° 832, pp 320 - 323.
Burundi - Nations Unies Communication
Les Nations Unies s’expriment à l’occasion de la journée internationale de la paix
New York , le 20 septembre 2018 (Net Press) . Le 21 septembre de chaque année, le monde entier fête la journée internationale de la paix. Cependant, le même monde sait pertinemment que la paix dans le monde est une donnée difficile d’autant plus qu’il n’existe aucun moment où le monde peut être en paix à la sur toutes les parties de la terre. Cette journée apparaît donc comme un souhait, un objectif à atteindre même si cela n’est pas évident.
A cette occasion, le secrétaire général de l’Onu, Antonio Gutterres a rendu public un communiqué que la rédaction livre entièrement à ses lecteurs :
" Cette année, les célébrations de la Journée internationale de la paix seront suivies de celles organisées pour le soixante-dixième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
" Ce texte fondateur nous rappelle qu’il n’y a de paix véritable que si chacun peut s’épanouir et prospérer à l’abri de la faim, de la pauvreté et de l’oppression.
" Nous devons garantir la réalisation des objectifs de développement durable en nous inspirant de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
" J’encourage chacun à faire entendre sa voix et à défendre l’égalité femmes-hommes, des sociétés inclusives et l’action en faveur du climat.
" Il revient à chacun d’agir à son niveau, à l’école, au travail ou chez soi, car chaque effort compte.
" Nous devons œuvrer tous ensemble à la promotion et à la défense des droits de l’homme universels, au nom de la paix durable pour tous ".
Burundi - Usa - Espagne - Sécurité
Donald Trump conseille à l’Espagne de construire un mur au Sahara
Washington, le 20 septembre 2018 (Net Press) . Selon le journal Huffington, le président américain, Donald Trump, est le plus génial en matière de lutte contre l’immigration clandestine des Africains qui immigrent aux Etats Unis et en Europe. Il propose à l’Espagne la construction d’un mur au Sahara pour parer à toute immigration clandestine des Africains vers l’Europe.
Alors que la péninsule Ibérique est devenue cette année la première porte d’entrée des migrants avec 36.000 par mer et par terre depuis janvier, selon l’Organisation internationale pour les migrations, le milliardaire new-yorkais a suggéré au ministre des Affaires étrangères de lancer la construction d’une muraille. Mais pas n’importe où, au Sahara.
La recommandation de Trump, formulée à priori en juin dernier alors que Borrell accompagnait le roi Felipe VI et la reine Letizia à la Maison Blanche, a cependant bien du mal à tenir la route pour la simple et bonne raison que mur serait construit sur un territoire qui n’est pas espagnol.